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3 Commentaires
B-t
En Juillet, 2016 (15:11 PM)Anonyme
En Juillet, 2016 (15:43 PM)LE MENSONGE EST PERMIS
Si celui auquel Allah a donné l’honneur de réconcilier les musulmans a besoin de mentir pour réussir (sa mission) il peut le faire sans gêne. Et il ne faut pas le qualifier de menteur. Car il n’aurait menti que pour réaliser de grands intérêts qui, du point de vue de la loi religieuse, justifient le recours au mensonge. Ceci s’atteste dans un hadith rapporté dans les Deux Sahih d’après Um Kalthoum bint Uqba (P.A.a) qui a déclaré avoir entendu le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) dire : « Le menteur n’est pas celui qui tient de bons propos (inexacts) afin de réconcilier les gens » (rapporté par al-Boukhari, n° 2546 et par Mouslim, n° 2605).
Quant à la prononciation d’un faux serment dans le cadre de la réconciliation, elle semble permise.
A ce propos, Cheikh Abdoul Aziz Ibn Baz (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit : « Il est recommandé au croyant d’avoir rarement recours au serment, même quand il dit la vérité. Car le fréquent recours au serment peut entraîner l’homme dans le mensonge. Or le simple fait de mentir est interdit. Aussi est-il bien plus grave d’y ajouter un serment. Si toutefois une nécessité fondée sur un intérêt bien compris oblige quelqu’un à prononcer un faux serment, il peut le faire sans gêne en raison du hadith d’Um Kalthoum :« Le menteur n’est pas celui qui tient de bons propos (inexacts) afin de réconcilier les gens » (rapporté par al-Boukhari, n° 2546 et par Mouslim, n° 2605).
Elle dit encore : « Je n’ai pas entendu le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) autoriser des propos communément dits mensonges en dehors de ces trois cas : la réconciliation entre les gens, la guerre et les changes entre époux » (rapporté par Mouslim dans son Sahih).
Anonymezeuss
En Juillet, 2016 (09:05 AM)Participer à la Discussion