Les nouvelles autorités sénégalaises voudraient-elles perpétuer les pratiques de l'ancien régime en matière d'attribution de marchés publics qu'elles ne s'y prendraient pas autrement. Nos confrères du quotidien libération embouchent la trompette au leader de Leral Askanwi, Omar Faye, qui n'a de cesse, depuis quelques semaines, d'alerter l'opinion sur le flou qui entoure l'appel d'offres pour le marché de la construction du tronçon de l'autoroute à péage qui va de Diamniadio à l'Aéroport international Blaise Diagne (Aibd).
Omar Faye soupçonne le Directeur général de l'Agence pour la Promotion des Investissements (Apix), Diène Farba Senghor, pour ne pas le nommer, de vouloir attribuer ledit marché à Eiffage par une procédure de... gré à gré. Certes, le nouveau régime a finalement décidé de procéder à un appel d'offres international, qui aurait reçu la bénédiction de Ageroute .
Le problème, c'est que, cinq (5) mois après l'onction de l'Autorité de Régulation des Marchés publics (Armp), cet appel d'offres international n'a toujours pas été lancé. Suffisant pour que nos confrères de Libération y voit une volonté délibérée des nouvelles autorités de favoriser le groupe français, Eiffage. Selon nos confrères, le nouveau régime compte accorder, " sans appels d'offres, un " marché complémentaire " ou avenant à Eiffage, en écartant de fait toutes les autres sociétés qui pouvaient remporter ce marché ".
En effet, il se trouve que les marchés des tronçons Aibd-Mbour et Aibd-Thiès ont été attribués à des prix de l'ordre de 2,5 milliards F cfa au kilomètre, alors que le tronçon Diamniadio-Aibd, le groupe Eiffage a proposé 7,5 milliards F cfa au kilomètre, soit trois fois plus. Si l'Etat du Sénégal, à travers l'Apix, octroie le marché de la construction du tronçon Diamniadio-Aibd au groupe français, il perpétuerait ce que nos confrères appellent " la bamboula sans fin " d'Eiffage. Une bamboula symbolisée par l'octroi, par gré à gré, des travaux de finition de l'Aménagement de la Corniche Ouest pour un montant de plus 7 milliards en 2008, puis des travaux de construction et de bitumage de la route Fatick-Diakhao-Gossas pour plus de 3 milliards, entre autres festins.
18 Commentaires
Effelage
En Décembre, 2012 (12:33 PM)Sxd
En Décembre, 2012 (12:40 PM)Je suis persuadé que le coût de réhabilitation ne dépasserait pas 500 millions de kilomètre, pour des retombées économiques, politiques et sociales importantes.
Moytouma
En Décembre, 2012 (12:55 PM)Libss
En Décembre, 2012 (13:06 PM)Arrêtons de palabrer pour tout bloquer,l'Africain doit évoluer
Xeme
En Décembre, 2012 (13:26 PM)Humm
En Décembre, 2012 (13:32 PM)Alm
En Décembre, 2012 (13:43 PM)Tala
En Décembre, 2012 (14:07 PM)Fermer La
En Décembre, 2012 (15:12 PM)Vvv
En Décembre, 2012 (15:28 PM)Le_révérend
En Décembre, 2012 (15:52 PM)Bara Tall, AFA, les chinois bou niou guiss dara ndakhté manou niou tous
Madi
En Décembre, 2012 (16:06 PM)Lamine
En Décembre, 2012 (16:07 PM)LE ROLE DE L'INGENIEUR EST DE TROUVER DES SOLUTIONS A DES PROBLEMES D'UNE MANIERE EFFICACE ET ECONOMIQUE.
" LE GENIE C'EST LA GRANDEUR DU DESSEIN, LA PETITESSE DES MOYENS ET L'IMENSITE DU RESULTATS".
Gerard Senac
En Décembre, 2012 (16:16 PM)Pour ceux qui comprennent cette phrase de l'article, qu'ils me l'expliquent : Selon nos confrères, le nouveau régime compte accorder, " sans appels d'offres, un " marché complémentaire " ou avenant à Eiffage, en écartant de fait toutes les autres sociétés qui pouvaient remporter ce marché.
Thio
En Décembre, 2012 (17:31 PM)Dd
En Décembre, 2012 (20:14 PM)Waxoon
En Décembre, 2012 (22:50 PM)Thio
En Novembre, 2023 (16:19 PM)Cfa
En Décembre, 2012 (06:53 AM)Participer à la Discussion