L’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (Omvs), en relation avec l’Union européenne, et l’Agence italienne pour la coopération au développement, a rencontré, ce mercredi, les partenaires du projet Wefe Sénégal. Ce, pour faire le bilan d’un an de mise en œuvre, mais aussi, faire la programmation des prochaines étapes.
Et ce travail s'est déroulé lors de la réunion annuelle du Comité consultatif du projet qui touche trois domaines: l’eau, l’énergie et agriculture. ‘’Nous avons comme mandat de développer de l’énergie propre dans le bassin, en aménageant des barrages hydroélectriques, comme nous l’avons déjà fait pour Manantali et Félou. Et nous sommes en train de le faire pour d’autres barrages qui sont en construction, pour permettre aux pays d’avoir de l’énergie propre», a déclaré Amadou Lamine Ndiaye, Directeur de l’Environnement et du Développement durable du Haut Commissariat de l’Omvs.
M. Ndiaye explique que l’Omvs a pour mandat, depuis sa création, de développer aussi l’agriculture, la sécurité alimentaire et l’autosuffisance alimentaire. Car le secteur agricole est pourvoyeur d’emplois et participe à la lutte contre les migrations et l’exode rural. "Il permet également de régler beaucoup de problèmes comme les déplacements massifs de jeunes qui viennent chercher de l’emploi. Donc, c’est un projet qui est au cœur de nos activités", dit-il.
Le directeur de l’Environnement du Haut Commissariat de l’Omvs a également souligné que l’eau est un secteur important pour l’Omvs. "Avec le barrage de Diama, nous avons pu sécuriser l’alimentation en eau douce dans le delta, la moyenne vallée et des zones qui étaient salée une partie de l’année avant la présence du barrage. Et cette présence d’eau douce permet d’alimenter Dakar à partir du lac de Guiers, à hauteur de 50 % des besoins en eau de Dakar et d’alimenter la ville de Nouakchott à 100 % à partir du fleuve», renseigne M. Ndiaye.
De son côté, Véronica Girardi, la chargée de programme à la Direction générale pour la coopération internationale et du développement de la Commission européenne, a expliqué que le développement régional passe, entre autres, par une gestion coopérative, frontalière et durable des ressources en eau à toutes les échelles. "Les pays du bassin du fleuve Sénégal font face à ce défi. Et l’Ue les accompagne dans la réalisation d’actions intersectorielles concrètes et soutenables", indique-t-elle.
0 Commentaires
Participer à la Discussion