La réforme des institutions nécessitant la mise en place d’une commission nationale de reforme des institutions (Cnri) n’est que diversion. Elle est inopportune car n’ayant pas sa raison d’être du fait que les Assises nationales, dont les travaux consistent à « trouver une solution consensuelle, globale, efficace et durable à la grave crise multidimensionnelle (éthique, politique, économique, sociale et culturelle) qui sévit dans le pays », sont déjà disponibles pour régler le problème.
Telle est la position de Serigne Bassirou Seck, le secrétaire général du parti « Guëm sa rew » et par ailleurs porte-parole de Ibrahima Fall, leader de « Taxaw tem » lors de l’élection présidentielle de 2012.« J’estime que c’est inopportun de mettre des centaines de millions pour mener une reforme institutionnelle. En laissant de côté les Assises nationales dont les travaux sont déjà disponibles pour la réaliser. La commission nationale de reforme des institutions est inopportune », a argumenté le jeune responsable du parti « Guëm sa rew ».
Selon Serigne Bassirou Seck toujours, Amadou Makhtar Mbow devait décliner l’offre de présider la Commission nationale de reforme des institutions à cause de son âge avancé. M. Seck dans son plaidoyer de s’en prendre également à l’entourage du chef de l’Etat, composé, selon lui, « d'une poignée d'opportunistes qui ne roulent que pour leurs intérêts ».Accusant les membres de la société civile de « politiciens déguisés », Serigne Bassirou seck en veut pour preuve l’ex-secrétaire général de la Raddho, Alioune Tine, qui, laisse-t-il entendre, était si prompt à faire dans la dénonciation lorsque Wade était au pouvoir.
« Tine est devenu aphone depuis que Macky Sall préside aux destinées du Sénégal», a-t-il constaté.Abordant la question des supposés biens mal acquis, le secrétaire de « Guëm sa rew » est d'avis que l’argent que l’Etat compte récupérer à travers cette opération devrait être versé directement au trésor public pour des soucis de transparence. Plutôt que de transiter entre les mains du ministre de la Justice, Mimi Touré. « La justice est un moyen de régulation sociale mais pas un moyen d’acharnement », note le secrétaire général de « Guëm sa rew », qui ambitionne de remporter la mairie de Biscuiterie, au terme de l’élection locale du 16 mars prochain. Election à laquelle son parti va prendre part activement. Une fois élu maire de Biscuiterie, celui qui se présente comme « le candidat de la jeunesse » promet, entre autres promesses, de recruter des jeunes d’un certain niveau pour donner des cours de renforcement au niveau des écoles de sa localité. « L'éducation, dit-il, me tient à cœur ». Aussi, projette-t-il d'organiser des camps de vacances au profit des jeunes, pendant les vacances scolaires.
15 Commentaires
Ba
En Juillet, 2013 (12:10 PM)Amir Rachid
En Juillet, 2013 (12:29 PM)Babacar
En Juillet, 2013 (14:59 PM)Douddou
En Juillet, 2013 (15:01 PM)Zied
En Juillet, 2013 (15:39 PM)Nour
En Juillet, 2013 (15:43 PM)Wilem
En Juillet, 2013 (16:19 PM)Aissatou Ayou
En Juillet, 2013 (17:48 PM)Bon courage, qu’Allah t'assiste et t'accompagne.
Maan
En Juillet, 2013 (18:29 PM)Yayou Serigne Saliou
En Juillet, 2013 (22:21 PM)Mbaye Th Mou Sgn Bssr
En Juillet, 2013 (23:09 PM)Teug Za Beum
En Juillet, 2013 (03:49 AM)Paco
En Juillet, 2013 (06:56 AM)Biganbagan
En Juillet, 2013 (01:53 AM)Ngom
En Juillet, 2013 (17:21 PM)Participer à la Discussion