Les leaders du cadre de concertation de l’Opposition se sont réunis pour examiner la question des engagements du chef de l’Etat relatifs à la durée du mandat du Président de la République et aux réformes institutionnelles. Ils en sont arrivés à la conclusion que “les propositions portant sur le mandat et sur la constitution qui circulent ont la caractéristique que rien n’indique leur origine, ni ne garantit leur authenticité”.
N’ayant pas été consultés et n’ayant pas non plus reçu copie de documents portant propositions de révision de la Constitution, les leaders du cadre de concertation de l’opposition parlementaire déclarent, dans un communiqué parvenu à la Rédaction de Seneweb, n’être donc en rien concernés par “des textes qui circulent sous le manteau et dont la publication ressemble à de simples manœuvres politiciennes”.
N’ayant pas été consultés et n’ayant pas non plus reçu copie de documents portant propositions de révision de la Constitution, les leaders du cadre de concertation de l’opposition parlementaire déclarent, dans un communiqué parvenu à la Rédaction de Seneweb, n’être donc en rien concernés par “des textes qui circulent sous le manteau et dont la publication ressemble à de simples manœuvres politiciennes”.
5 Commentaires
Anonyme
En Janvier, 2016 (07:57 AM)Mansawali Walimansa Mansa 2016
En Janvier, 2016 (07:57 AM)A PRIORI ICI OU AILLEURS NOUS NE DOUTERONS DE RIEN JUSQU'AU JOUR J DU REF.ER
A FORTIORI ET A POSTERIORI NOUS ATTENDONS DE VOIR DE QUOI DEMAIN SERA FAIT
Anonyme
En Janvier, 2016 (08:24 AM)Aussi, le rédacteur de cet article est nul. Autrement, il ou elle n'irait pas séparer la proposition relative à l'intangibilité du mode d'élection, de la durée et du nombre de mandats consécutifs du président de la République des 14 autres réformes.
Enfin, c'est cela le Sénégal, un pays ridicule.
Anonyme
En Janvier, 2016 (08:57 AM)Anonyme
En Janvier, 2016 (11:32 AM)D’un point de vue historique, l’élection de Macky Sall est un véritable événement. Son caractère inattendu en a fait une sorte de contingence, que son simple avènement a transformée en nécessité pour l’approfondissement de notre démocratie. Mais depuis son accession au pouvoir, l’unique souci du Président semble être de consolider cette nécessité et d’en ancrer la certitude dans nos consciences. C’est dans cette seule perspective que méticuleusement, il capte et oriente l’intérêt de tous les citoyens, mobilise l’énergie de toute l’opposition et l’expertise de tous les experts autour de l’effet sans cause que constitue la réduction ou non de son mandat. Tous sont ainsi embarqués dans une sorte de conflit d’interprétations, toutes frappées d’inanité. Sur ce registre, les Présidents Wade et Macky Sall sont définitivement entrés dans l’Histoire.
En effet, en échafaudant les mêmes schémas et déployant les mêmes stratégies de conservation systématique du pouvoir, ils nous enferment dans une histoire qui ne sert plus à produire de l’avenir et du progrès. De ce point de vue, le recours à la Constitution, au référendum, aux avis du Conseil constitutionnel ou de l’Assemblée nationale, ne servent en vérité que de caution légale, légitime et démocratique d’une manipulation des référents institutionnels de la démocratie pour conserver le pouvoir par des voies détournées, mais droites au regard du Droit. C’est dans cette logique que s’inscrit la révision constitutionnelle proposée par le Président Sall : la 38e du genre dans notre pays en 52 ans. Si bien qu’à l’épreuve des faits et de la volonté de nos gouvernants, la Constitution ne serait finalement qu’un Texte, dont la sacralité toute profane autorise toutes sortes de « clauses d’éternité » à des élus dont les mandats sont éphémères par nature. Mais dans le cas précis du Président Macky Sall, la rupture promise n’aura été que simple rumination du passé, par crainte d’affronter l’avenir avec le même courage et la même originalité qui l’ont rendu sympathique aux Sénégalais en 2012. C’est que comme Me Wade avant lui, avec cette révision constitutionnelle, le Président Sall intègre volontairement « l’histoire monumentale », dont les acteurs sont par Nietzsche considérés comme des « héros purs », « convaincus que leurs œuvres sont l’accomplissement et l’aboutissement nécessaires de leur destin individuel et de celui de la collectivité. En vérité, ils ne sont que des antiquaires faisant commerce de ce qu’ils n’ont pas produit. » En politique plus qu’ailleurs, l’histoire n’est jamais innocente. Comme l’affirme Pierre Yves Bourdil : « Elle est au service de ceux qui, incapables d’ouvrir l’avenir au péril de leur vie, conservent et vénèrent le passé, comme s’il pouvait valoir en soi. » Tout le déploiement médiatique auquel on assiste depuis quelque temps est ainsi destiné à prouver par quelles nécessités historiques le pouvoir actuel doit être celui du prochain quinquennat. Les alliés deviennent alors des entraves dont il faut se défier et se défaire, comme du professeur Malick Ndiaye, ou qu’il faut réduire à de simples souteneurs en les disqualifiant par le péché de l’âge avancé. Qui n’est pas forcément synonyme d’indigence et d’incompétence, ni la jeunesse une garantie de compétence et de patriotisme. En définitive, ce référendum n’est qu’une élection sans candidats, ayant pour objet un texte élaboré et mis en forme par un homme et dont l’unique objectif est de conforter son propre pouvoir. Par ce biais, le Président cherche à nouer avec le peuple un pacte de confiance qui sera désormais le socle moral de toute nouvelle promesse qu’il formulera en vue d’un nouveau mandat. Il se sera donc confectionné l’image virginale d’un homme d’Etat au-dessus de la mêlée politicienne, d’un démocrate libéral et généreux, d’un homme d’honneur qui respecte sa parole et ses engagements : candidat idéal à sa propre succession. À la fin des fins, comme au début de tout, par rapport au peuple et à ses préoccupations les plus primaires, toute cette agitation de tous les politiciens, tous ces experts redondants…, n’est qu’une haute et basse trahison.
Auteur: Galass - Seneweb.com
Participer à la Discussion