Dénoncer vivement, et ce devant l’opinion publique l’attitude des représentants du secteur privé sénégalais, c’est cela qui motivée la conférence de presse initiée ce mercredi par le Conseil des entreprises du Sénégal (Cdes).
Du nombre des 4 chefs d’entreprises venus faire face à la presse au nom du Cdes, Atoumane Ndiaye, par ailleurs, acteur de la société privée nationale a trouvé inadéquat le combat que leur mènent le Cnp et la Cnes.
« Ce qui fait la différence entre nous autres, membres du Cdes, et éventuellement certaines entités comme la Cnes ou le Cnp, c’est que toutes les 115 entités qui composent le Cdes sont des structures qui ont été créées de nos propres mains par chacun de nous. Nous ne sommes ni le frère de tel, ni le grand-frère de telle autre personne. Je n’ai pas besoin de citer de noms. Nous n’avons pas aujourd’hui le temps de faire de la visibilité, d’être de tel voyage ou d’être dans tel salon ou autre. Notre seule préoccupation c’est de gagner des marchés, d’être sur le terrain avec nos employés, nos collègues, nos collaborateurs. C’est dommage qu’on soit aujourd’hui ici à dénoncer certaines dérives», regrette M. Ndiaye patron d’une entreprise privée.
Plaidant en faveur du Cdes reconnu comme la dernière née des organisations patronales sénégalaises, il a indiqué que ses collaborateurs et lui, membres de ladite structure, doivent eux aussi travailler pour le développement de ce pays.
« Nous devons aujourd’hui faire face aux multinationales étrangères qui sont là et qui sont en train de gagner des marchés à tout bout de chemin. Mais au lieu de ça, ce sont nos aînés qui aujourd’hui devaient nous tendre la perche, nous accompagner, nous initier, qui sont en train de nous empêcher d’avancer. On a donné comme exemple la Convention Etat/Employeurs, le problème du Bit, mais ça, ce n’est que la partie visible de l’iceberg. A plusieurs occasions, le Cdes a eu à négocier des conventions de partenariat avec des institutions très importantes, des banques de financement et autres. Mais ce qui est extraordinaire et qui est à déploré, quand même, c’est pourquoi ça n’abouti jamais ? Nous, c’est la grande question que nous nous posons», a-t-il conclu.
8 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2016 (09:59 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (10:02 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (10:07 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (11:30 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (11:32 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (12:19 PM)Le temps n'est plus aux questionnements ou à l'élaboration de stratégies, mais de l'action.
A bon entendeur salut.
Anonyme
En Avril, 2016 (13:16 PM)La société civile au lieu de s'occuper de politique ,ferait mieux de s'occuper d'économie.Le pays est entrain de passer sous controle étranger.
Anonyme
En Avril, 2016 (15:14 PM)http://lvs.elixyr-group.com/contribution-investissements-etrangers-et-emergence-au-senegal
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