Les aveux sont d’Abdoul Mbaye même ! Le Premier ministre reconnaît le recours au gré à gré qui passe de l’exception à la règle en terme d’attribution de marchés publics. Dans les colonnes de Sud quotidien, ce mardi, il donne ses explications sur les 80 milliards de l’autoroute à péage, le choix de Eiffage pour la poursuite des travaux de l’autoroute à péage de Diamniadio à l’Aéroport international Blaise Diagne. «J’avais demandé à ne pas respecter le code de marché. L’Etat ne peut pas perdre 1 milliard 200millions F Cfa parce qu’une entreprise, au lieu d’être à 5 milliards 800 millions F Cfa de chiffre d’affaires, est à 5 milliards 635 millions F Cfa», a justifié Abdoul Mbaye lors d’une table ronde sur la bonne gouvernance. Le Premier ministre d'ajouter : « l’autorisation d’une consultation restreinte conduit à récuser une entreprise, la première, la moins disant ayant les compétences pour faire les travaux parce qu’elle a un chiffre d’affaires l’année dernière de 5 milliards 635 millions F Cfa». A rappeler que le gouvernement est épinglé dans l'attribution sans appel d'offres de plusieurs marchés publics.
8 Commentaires
Moy-lolou
En Mars, 2013 (12:42 PM)Chris
En Mars, 2013 (12:44 PM)Clevery Project
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Un
En Mars, 2013 (12:48 PM)Babs
En Mars, 2013 (13:04 PM)Il a l'air trop arrogant.
Nous on veut manger, nous soigner, avoir du courant et avoir un on cadre d'enseignement de nos enfants. C'est tout.
Merci
Yatt
En Mars, 2013 (14:01 PM)1. Qu’il ne s’agit plus d’un gré à gré,
2. Qu’il s’agit d’une consultation restreinte (mise en concurrence limitée à un certain nombre de candidats qualifiés),
3. Que le marché a été attribué à une entreprise n’ayant pas atteint le chiffre d’affaire demandé dans les Instructions Particulières aux Candidats (IPC – travaux complexes) ou les Données Particulières de l’Appel d’Offre (DPAO – travaux importants).
L’article ne dit pas s’il s’agit de marchés de travaux jugé « importants » ou « complexes »
Or lorsqu’il s’agit de déterminer les critères de qualification des candidats pour ces marchés de travaux , il y a des conditions de qualification, en termes de moyens matériels, humains et financiers, ou d’expérience acquise dans la réalisation d’activités analogues à celle faisant l’objet du marché.
Dans le cas d’espèce le problème est uniquement posé en termes de moyens financiers.
Retenons que le CA n’est pas le seul critère financier : il y a aussi sa capacité à mobiliser des moyens financiers lui permettant de faire face aux besoins de trésorerie liés aux travaux.
Question : est-il acceptable, du point de vue de la transparence, de l’étique et de l’efficacité, d’écarter un candidat qui dispose de l’expérience, des moyens matériels et humains et qui a déjà réalisé des travaux similaires en terme de valeur et de consistances parque son chiffre d’affaire est inférieur de 2, 9 % en valeur relative et 165 millions en valeur absolue à celui qui est retenu dans le Dossier de marché et perdre en payement 1 milliard 200 millions ? A ce niveau le niveau de non qualification est-il substantiel ou peut-il compromettre la réalisation du projet ou programme ?
Les marchés répondent aussi à des critères d’efficacité et d’économie !
Par expérience, nous savons que lorsque la barre « financière » est exagérément élevée, il y a une volonté de positionner le candidat le plus fort en qualifié unique : cela est du gré à gré déguisé !
Yatt
En Mars, 2013 (14:05 PM)Retenons que le CA n’est pas le seul critère financier : il y a aussi sa capacité à mobiliser des moyens financiers lui permettant de faire face aux besoins de trésorerie liés aux travaux.
Question : est-il acceptable, du point de vue de la transparence, de l’étique et de l’efficacité, d’écarter un candidat qui dispose de l’expérience, des moyens matériels et humains et qui a déjà réalisé des travaux similaires en terme de valeur et de consistances parque son chiffre d’affaire est inférieur de 2, 9 % en valeur relative et 165 millions en valeur absolue à celui qui est retenu dans le Dossier de marché et perdre en payement 1 milliard 200 millions ? A ce niveau le niveau de non qualification est-il substantiel ou peut-il compromettre la réalisation du projet ou programme ?
Les marchés répondent aussi à des critères d’efficacité et d’économie !
Par expérience, nous savons que lorsque la barre « financière » est exagérément élevée, il y a une volonté de positionner le candidat le plus fort en qualifié unique : cela est du gré à gré déguisé !
Fmi
En Mars, 2013 (16:56 PM)d'appât. Une fois les difficultés d'un pays cernées, les experts du FMI lui montraient ce
fallait absolument changer. Ils déclaraient ensuite au pays endetté que s'il voulait obtenir
ne serait-ce qu'un crédit minime auprès d'une banque étrangère, il devait réduire ses
importations au stric minimum. Il devait aussi faire baisser de façon draconienne les
dépenses de l'Etat et surtout arrêter toutes les subventions pour la nourriture de base et
autres allocations pour les personnes défavorisées. La condition sine qua non était toujours
de dévaluer la monnaie. Ceci soi-disant pour que les exportations soient meilleur marché et
deviennent compétitives sur le marché mondial. Mais, en vérité, le prix des importations s'élevait et les dettes s'accroissaient. C'était le premier pas. Le deuxième consistait à obtenir du pays qu'il consente à un vaste programme de conversion des dettes. C'est alors que les banques créditrices s'assuraient de la future mainmise sur le pays endetté. Ils comptaient, de surcroît, des paiements d'intérêts et d'amortissements. Le FMI devint la police économique internationale des grandes banques privées. L'un après l'autre, les pays devaient négocier les conditions de remboursement avec le FMI et les les banques du groupe Ditchley.
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