Dakar, 3 septembre (APS) - Le chargé de mission de l'équipe du Sénégal, l'ancien attaquant Jules François Bocandé, qui réagissait au premier but sénégalais contre le Mozambique, marqué contre son camp par Fernado Matola, a déclaré que l'essentiel, c'était de marquer des buts, quelqu'en soit la manière.
Le Sénégal a battu samedi 2-0 le Mozambique pour le compte de la première journée des éliminatoires de la Can 2008. L'un des deux buts de cette rencontre a été marqué par le défenseur mozambicain Fernando Matola, sur un centre de Moussa Ndiaye.
‘'Il n y a pas de manière pour marquer des buts. Le premier but (marqué contre son camp) est un but comme les autres, cela fait partie du football'', a déclaré l'ancien attaquant de l'équipe nationale, meilleur buteur du championnat de France en 1986.
Pour Bocandé, ‘'ce qui est important, c'est que le ballon rentre dans les filets'' puisque cela permet au Sénégal de mener au score après avoir tenté vainement de ‘'passer par l'axe des mozambicains très regroupés derrière''.
‘'Même s'il l'avait marqué avec son postérieure c'est pareil'', a-t-il fait remarquer, évoquant des exemples vus lors de grandes compétitions où il est fréquent de voir un joueur adverse marquer contre son camp.
‘'Marquer contre son camp, cela se voit même en coupe du monde, où parfois de grands joueurs le font contre leur équipe'' a-t-il soutenu. Il a souligné que le but ne serait pas marqué contre le camp mozambicain si le Sénégal n'avait pas organisé une phase d'attaque terminé par un centre de Moussa Ndiaye.
ABK/BK
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