Accusé de promoteur partisan, Gaston Mbengue rompt le silence : «Si j’étais un promoteur partisan, je n’allais pas leur donner des millions». Dépité par les critiques et autres attaques, il menace de tirer sa révérence. «En ce moment, je ne pense qu’à quitter l’arène. C’est une possibilité, je suis épuisé».
Gaston Mbengue se lâche : «En ce moment, je ne pense qu’à quitter l’arène. Cette idée ne cesse de m’effleurer. C’est une possibilité que je quitte l’arène, je suis épuisé. Personne ne peut échapper à son destin, mais la lutte, je n’en veux plus». L’explication que le promoteur donne à cette idée est toute simple. «C’est inadmissible de se décarcasser et de s’entendre dire à chaque coin de rue, qu’on a trompé les jeunes». Selon Gaston Mbengue : «Les Sénégalais ne sont pas reconnaissants. Est-ce qu’ils savent les problèmes qu’on rencontre avant de monter un combat. Ce que je fais, c’est pour mon pays. J’en ai seulement une satisfaction morale. Le monde entier ne parle que de lutte, tout un peuple est satisfait». Accusé de promoteur partisan par certains lutteurs, Gaston Mbengue apporte la réplique : «La lutte est arrivée a un niveau où si on ne revendique pas ses droits, on risque d’être piétiné. Yékini m’avait attaqué lors d’un point de presse, pour dire que je suis avec Tapha Gueye. Et Dieu m’est témoin, je n’étais pas avec lui. C’est vrai, je suis de Fass et j’ai grandi là-bas avant même d’être promoteur. Mais, avec les Fassois, on est toujours dans des querelles. Quand il faut dire la vérité, je le fais. Le fait d’être un supporter de Fass ne veut pas dire que je vais les suivre jusqu’à gâcher ma carrière de promoteur. Je ne vais jamais laisser personne saboter mon travail. L’autre jour, Issa Pouye m’a aussi attaqué. Je pense qu’ils doivent savoir raison garder et savoir qu’ils sont tous mes enfants. Si j’étais un promoteur partisan, je n’allais pas leur donner des millions. Donc, pour moi, c’est un enfant. La preuve lorsqu’il a terminé, il m’a appelé pour prendre une photo avec moi, je ne lui en veux pas. Il faut qu’on leur pardonne certaines erreurs».
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