Des membres de différentes organisations de producteurs agricoles, d’éleveurs, d’opérateurs économiques, de la société civile, des chefs religieux, des artistes et hommes de culture, des sénégalais de la Diaspora et des experts ont pris la résolution de venir en appoint à la vision des politiques concernant les questions de l’autosuffisance alimentaire, du développement et l’intégration, ont décidé d’apporter leur pierre à l’édifice dans la résorption du déficit alimentaire que vit le pays. Au terme de leur Assemblée générale constitutive de ce samedi 16 février, le président de mouvement, dans la déclaration finale de cette rencontre fait savoir que les initiateurs ont décidé de mettre sur pied un Mouvement Citoyen pour l’Autosuffisance, le Développement, et l’Intégration (Adi).
Un mouvement qui, selon Amar Yaya Sall, se fixe pour objectif « de participer à la mise en œuvre de la vision du Président de la République, Me Abdoulaye Wade dans le domaine de l’autosuffisance alimentaire ». A l’en croire, « c’est dans cette optique que les membres ont fait le serment de travailler à un sursaut populaire large et durable autour des objectifs comme l’autosuffisance en riz par l’accroissement des potentiels de Production des régions naturelles de Casamance, du fleuve Sénégal, du Sine, du Saloum et du Sénégal oriental ». A cela s’ajoutent l’autosuffisance céréalière, la maîtrise de l’eau sur l’ensemble du territoire national pour l’exploitation de tout le potentiel de production du pays (cultures sous pluies, cultures de décrue, cultures irriguées, maraîchage, cultures fourragères, arboriculture fruitière et cueillette), l’autosuffisance en lait et l’autosuffisance en viande.
Le mouvement s’est également prononcé sur les Accords de partenariat économiques (Ape). Sur cette problématique, le mouvement n’a pas mis sous silence son soutien à la position de refus du Chef de l’État. Ainsi, l’Adi attire l’attention sur "les conséquences dévastatrices sur l’environnement, la population, l’éducation et la Santé. Et de s’engager dans ce combat pour l’avenir de l’Afrique.
Le bureau national installé a pour tâche compte sur les prochaines élections locales pour mener une campagne de communication, d’installer des structures dans toutes les localités, d’identifier les projets prioritaires immédiatement faisables. Il a reçu mandat de l’Assemblée générale de la programmation dans les meilleurs délais de la formation des femmes éleveurs de la région de Thiès, la mise en place de quelques fermes modèles pour les jeunes et les femmes sans emploi. A cela, s’ajoutent l’appui à des éleveurs et producteurs modèles capable de servir de locomotive dans leur zone d’intervention, ainsi que la mise en place d’un groupe d’experts bénévoles pour faciliter le montage de projet et l’identification et la mise à contribution de mécènes du développement.
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