Seydi Gassama, avocat des journalistes
Par contre, s'agissant de la dépénalisation des délits de presse, il se fait l'avocat des journalistes", signalant que "c'est une tendance au niveau mondial. Il y a beaucoup de pays en Afrique qui ont dépénalisé les délits de presse. Des pays comme le Niger. Le Sénégal doit le faire. J'ai beaucoup échangé avec les députés avant l'adoption du Code de la presse. Chacun évoque sa petite histoire avec la presse pour dire qu'il n'est pas d'accord. Mais les pays où on a dépénalisé les délits de presse n'ont pas brûlé. Les journalistes dans ces pays ne sont pas plus responsables que les (professionnels) Sénégalais. Je pense que si le président (Macky Sall) voulait réellement cette dépénalisation, sachant le pouvoir et l'influence qu'il a sur ses députés, on aurait eu la dépénalisation".
"Prise en charge du droit de vote des détenus (provisoires)"
L'inéligibilité de Karim Wade et Khalifa Sall a été également abordée par le Comité des Nations Unies des droits de l'homme. "Les experts du Comité sont inquiets sur le fait que (leurs) condamnations aient entraîné (leur) inéligibilité", décrypte Seydi Gassama. Qui s'empresse d'ajouter : "Qu'au-delà de ces deux cas, il y a quand même au Sénégal beaucoup de personnes qui sont dans les liens de la détention, et qui jouissent de tous leurs droits civils et politiques. Et pourtant, ils sont privés du droit de vote. Le rapport a parlé d'environ quatre ou cinq mille personnes qui seraient en détention. Concernant l'inéligibilité des personnes en détention préventive, on peut penser que la jurisprudence Khalifa Sall a réglé le cas puisqu'il avait été autorisé à se présenter aux élections législatives alors qu'il n'avait pas encore été condamné de façon définitive. Donc, il y a cette jurisprudence qui ferait que demain si un détenu (détention provisoire) veut se présenter à une élection, on ne pourrait pas l'en empêcher. Pour ce qui concerne le droit de vote, c'est vraiment un déni du droit fondamental des détenus, qui est commis par l'Etat du Sénégal. Aujourd'hui, nous avons, d'ailleurs, attiré l'attention (des participants) au dialogue national sur ce déni de droit privé à des citoyens".
17 Commentaires
Être Humain
En Octobre, 2019 (14:33 PM)La Ferme Tocard.
En Octobre, 2019 (14:43 PM)Animiste Pure Souche
En Octobre, 2019 (14:59 PM)Bokalé
En Octobre, 2019 (15:27 PM)Bokalé
En Octobre, 2019 (17:12 PM)Senegalais2035
En Octobre, 2019 (17:57 PM)Yes
En Octobre, 2019 (21:50 PM)Macky a essayé d’être un peu plus ferme quand il a été reçu par Mme PULVAR sur Africa 24 sauf qu’il n’a toujours pas osé sortir la phrase que tout le peuple sénégalais attendait, à savoir :
« Le Sénégal est un pays à 98% de musulmans, on est tolérant puisque le chrétien, le musulman, le juif, l’athée, occupent tous la même place mais aucune loi républicaine ne viendra braver les interdits du coran. C’est une question de bon sens et tout pays démocratique et intelligent est susceptible de le comprendre »
Demander à Trump ou Macron d’aller en Arabie Saoudite ou même en Algérie tout proche ou au Maroc pour faire accepter l’homosexualité qui est contraire aux valeurs islamiques, ce sera tout de suite la rupture diplomatique.
Macky Sall manque de courage, il faut qu’il soit digne d’être sénégalais.
L’ONU a bien raison d’essayer de comprendre comment cette dame a été condamnée. Menteurs que sont les membres de la délégation, de vrais nafekhs, ils se permettent de dire que cette dame est condamnée parce qu’elle a séquestré une autre femme. Ils font comme Macky, ils sont tous dans le mensonge et Allah les attend tous.
Il faudrait que l’ONU aille jusqu’au bout pour démasquer les gouvernants menteurs. Il faudrait que ces derniers soient courageux et arrêtent de jouer avec les maux.
Il faudrait également que l’ONU sache que l’homosexualité ne sera jamais acceptée par les sénégalais et ce n’est pas pour autant qu’il n’y a pas d’homos au Sénégal. Personne ne demande qu’on les agresse ou autre, ils vivent leur vie dans la sphère privée. Ce n’est pas comme en France où il y a des lois.
Au Sénégal, les homos ne font pas partie des minorités comme on en parle en Europe et dans les genres, il n’y a que deux : homme ou femme. Homosexualité n’est qu’une pratique où deux mêmes sexes se frottent ou bien un sexe se place à l’endroit que je ne veux pas prononcer.
Que ceux qui prônent le droit des minorités aillent dans les autres pays musulmans pour le faire. C’est Macky Sall la tapète !!!
Le Halpular est d’habitude connue pour sa dignité.
Deugdji
En Octobre, 2019 (14:00 PM)Pl
En Octobre, 2019 (14:50 PM)AVEC UNE POPULATION CROYANTE DE 95% DE MUSULMANS ET 05 % DE CHRÉTIENS ,SI VOUS DITES QUE L’HOMOSEXUALITÉ N'EST PAS UN ACTE
CONTRE-NATURE , C'EST SE FOUTRE DE LA GUEULE DES SENEGALAIS .
MAIS QUELQUE SOIT ALPHA L’HOMOSEXUALITÉ NE VA JAMAIS PRÔNER AU SÉNÉGAL INCHALLAHOU RABI , VOUS ALLEZ VOUS CASSé LES
DENTS C'EST SUR , FILS ET FILLES DE SHEITAAN .
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