L'action du géant des réseaux sociaux Facebook (FB) atteint un nouveau plus bas jeudi, perdant près de la moitié de sa valeur depuis son lancement en mai et clôturant pour la première fois sous 20 dollars, après le déblocage de 271 millions d'actions.
L'action du géant des réseaux sociaux Facebook a atteint un nouveau plus bas jeudi à Wall Street,
En nette baisse dès l'ouverture, l'action Facebook (FB) a atteint dans la matinée le prix de 19,69 dollars, un nouveau plus bas situé à environ 50% en dessous de son prix de lancement initial de 38 dollars, avant de clôturer à 19,87 dollars.
La fin d'une première période de blocage de ventes des actions Facebook, prévue pour éviter un afflux trop massif de titres sur le marché, a précipité la baisse du titre qui a perdu plus de 6,27% en une séance et s'est échangé à des volumes trois fois supérieurs à la moyenne pour cette valeur, à plus de 150 millions de parts échangées.
En tout, cinq périodes de blocage ont été prévues par le géant communautaire et jusqu'à 1,9 milliard d'actions pourraient être cédées dans les neuf prochains mois.
Résultat, la capitalisation boursière de Facebook est tombée à environ 42,5 milliards contre une valorisation maximale de 104 milliards de dollars, toutes stock options comprises, lors de son introduction en mai.
De très loin le numéro un des réseaux sociaux avec plus de 955 millions de membres, Facebook était entré en Bourse le 18 mai en mettant sur le marché 421 millions d'actions, au cours d'une opération ayant permis de lever 16 milliards de dollars, l'une des plus grosses jamais enregistrées aux États-Unis.
«Ce n'est pas la société qui est en cause, il y a juste beaucoup trop d'actions en circulation pour que le marché puisse les absorber», estime Michael Pachter, de Wedbush Securities.
Mais «cela pourrait aller encore bien plus bas», prévient-il.
«Si le titre réagit de cette manière aujourd'hui, imaginez ce qu'il se passera en novembre!», ajoute-t-il, quand environ 1,2 milliard d'actions supplémentaires seront mises en circulation.
Pour le spécialiste des réseaux sociaux Lou Kerner, «tout cela n'est que du bruit». «Ca ne change rien aux données de bases du groupe», insiste-t-il.
«Le grand problème des investisseurs est de voir comment Facebook va réussir à amener sa base (gigantesque) d'utilisateurs de l'ordinateur jusqu'au téléphone mobile, et pour notre part, nous sommes très confiants dans la capacité du groupe de gérer cette transition».
M. Kerner estime toutefois qu'il faudra attendre deux ans pour que l'action «redépasse son cours d'introduction», soit 38 dollars.
Beaucoup plus critique, Trip Chowdhry, de Global Equities Research, juge que «les actions (de Facebook) ne devraient valoir que 10 à 13 dollars», au vu des difficultés auxquelles est actuellement confronté le groupe pour monétiser sa base d'utilisateurs.
Pour l'analyste, le réseau social fait face à quatre problèmes majeurs: En devenant si gros, Facebook n'est plus aussi privé et exclusif et n'assure plus la même liberté et le même respect de la vie privée qu'auparavant, ce qui pousse les utilisateurs à échanger moins d'informations. En outre, le retour sur investissement pour les publicitaires choisissant Facebook reste incertain.
Par ailleurs, Facebook ne dispose toujours pas de la technologie pour monétiser l'activité de ses utilisateurs. Enfin, l'analyste souligne le début d'une «fuite des talents» du groupe vers d'autres sociétés.
La fin de cette période de blocage d'actions jeudi, trois mois après la mise en circulation des actions «FB» sur la plate-forme boursière Nasdaq, ne concerne pour l'instant que des actionnaires historiques tels que Microsoft, la banque Goldman Sachs et l'administrateur Peter Thiel.
Le patron du site communautaire, Mark Zuckerberg, ne sera en revanche autorisé à vendre ses parts qu'à partir de cet automne.
L'action du géant des réseaux sociaux Facebook a atteint un nouveau plus bas jeudi à Wall Street,
En nette baisse dès l'ouverture, l'action Facebook (FB) a atteint dans la matinée le prix de 19,69 dollars, un nouveau plus bas situé à environ 50% en dessous de son prix de lancement initial de 38 dollars, avant de clôturer à 19,87 dollars.
La fin d'une première période de blocage de ventes des actions Facebook, prévue pour éviter un afflux trop massif de titres sur le marché, a précipité la baisse du titre qui a perdu plus de 6,27% en une séance et s'est échangé à des volumes trois fois supérieurs à la moyenne pour cette valeur, à plus de 150 millions de parts échangées.
En tout, cinq périodes de blocage ont été prévues par le géant communautaire et jusqu'à 1,9 milliard d'actions pourraient être cédées dans les neuf prochains mois.
Résultat, la capitalisation boursière de Facebook est tombée à environ 42,5 milliards contre une valorisation maximale de 104 milliards de dollars, toutes stock options comprises, lors de son introduction en mai.
De très loin le numéro un des réseaux sociaux avec plus de 955 millions de membres, Facebook était entré en Bourse le 18 mai en mettant sur le marché 421 millions d'actions, au cours d'une opération ayant permis de lever 16 milliards de dollars, l'une des plus grosses jamais enregistrées aux États-Unis.
«Ce n'est pas la société qui est en cause, il y a juste beaucoup trop d'actions en circulation pour que le marché puisse les absorber», estime Michael Pachter, de Wedbush Securities.
Mais «cela pourrait aller encore bien plus bas», prévient-il.
«Si le titre réagit de cette manière aujourd'hui, imaginez ce qu'il se passera en novembre!», ajoute-t-il, quand environ 1,2 milliard d'actions supplémentaires seront mises en circulation.
Pour le spécialiste des réseaux sociaux Lou Kerner, «tout cela n'est que du bruit». «Ca ne change rien aux données de bases du groupe», insiste-t-il.
«Le grand problème des investisseurs est de voir comment Facebook va réussir à amener sa base (gigantesque) d'utilisateurs de l'ordinateur jusqu'au téléphone mobile, et pour notre part, nous sommes très confiants dans la capacité du groupe de gérer cette transition».
M. Kerner estime toutefois qu'il faudra attendre deux ans pour que l'action «redépasse son cours d'introduction», soit 38 dollars.
Beaucoup plus critique, Trip Chowdhry, de Global Equities Research, juge que «les actions (de Facebook) ne devraient valoir que 10 à 13 dollars», au vu des difficultés auxquelles est actuellement confronté le groupe pour monétiser sa base d'utilisateurs.
Pour l'analyste, le réseau social fait face à quatre problèmes majeurs: En devenant si gros, Facebook n'est plus aussi privé et exclusif et n'assure plus la même liberté et le même respect de la vie privée qu'auparavant, ce qui pousse les utilisateurs à échanger moins d'informations. En outre, le retour sur investissement pour les publicitaires choisissant Facebook reste incertain.
Par ailleurs, Facebook ne dispose toujours pas de la technologie pour monétiser l'activité de ses utilisateurs. Enfin, l'analyste souligne le début d'une «fuite des talents» du groupe vers d'autres sociétés.
La fin de cette période de blocage d'actions jeudi, trois mois après la mise en circulation des actions «FB» sur la plate-forme boursière Nasdaq, ne concerne pour l'instant que des actionnaires historiques tels que Microsoft, la banque Goldman Sachs et l'administrateur Peter Thiel.
Le patron du site communautaire, Mark Zuckerberg, ne sera en revanche autorisé à vendre ses parts qu'à partir de cet automne.
6 Commentaires
Avis
En Août, 2012 (00:40 AM)-
Yow doul!!! sale haineux et rancunier. Tu ne connais rien à la justice. Où est-ce que tu as vu une justice dans cette affaire ??? Au contraire, on retiendra que le peuple s'est défendu d'une injustice rendue par des juges au solde de quelqu'un et jamais au solde du peuple. La justice par le peuple et pour le peuple.
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En Juillet, 2023 (09:23 AM)-
Bii déh kéneu douko exécuter. Tu peux aller mourir avec ta maladie du coeur...
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En Juillet, 2023 (09:25 AM)Manou
En Août, 2012 (00:57 AM)alors qu'un autre intervient facilement!
No Thanks
En Août, 2012 (02:01 AM)Fesses boucs ? nos thanks
Mefiez Vous
En Août, 2012 (02:32 AM)Mooo 100% Mooo
En Août, 2012 (03:15 AM)Cloudcomputing
En Août, 2012 (04:10 AM)La baisse du titre de Facebook est plutot lie a une certaine pression du secteur (social networking) ou des cies comme ZYNGA, GROUPON, MeetMe, qui viennent de reporter des resultats pour le deuxiemes trimestre 2012 qui sont bien au-dessous des previsions des analysts financiers.Le titre de Groupon par exemple s'echange a $5 alors qu'il etait a $31 il y a quelques mois.
Malgre $ 1 milliard de benefice pour le second semestre 2012 les analystes ne sont pas convaincus que Facebook a une bonne strategie pour penetrer l'univers de la publicite dans le mobile comme l'entreprise le fait si bien avec les jeux ou le digital pub sur son site. Certains analystes pensent que Facebook aura du mal a dupliquer cette strategie.
Un autre element qui peut expliquer la chute du titre Facebook c'est la position deguisee (manipulatrice) de certaines institutions financieres actionnaires de l'entreprise. En effet ces actionnaires parient sur une future baisse des cours de Facebook sur le marche des options (facebook short interest as of 7/31/12 61 millions shares). Ensuite ils vendent les actions pour precipiter la chute de l'action (take a look at tomorrow option expiration for $20 you have 61 K contracts versus 41K or for $19).
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