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ORGANISATION: La Guinée Equatoriale a abrité trois CAN en trois ans

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ORGANISATION: La Guinée Equatoriale a abrité trois CAN en trois ans

La Guinée Equatoriale, désignée pour abriter la CAN 2015 (17 janvier au 8 février), en lieu et place du Maroc, va jouer pour la troisième fois de son histoire une phase finale de la Coupe d'Afrique des nations.

En 2012, la Guinée Equatoriale avait co-organisé la CAN avec le Gabon.
La ville de Bata et la capitale Malabo avaient abrité les deux poules de la compétition.

Quelques mois plus tard, cet Etat pétrolier avait abrité la Coupe d'Afrique des nations (CAN) féminine, dont elle avait remporté l'édition 2008 chez elle.


SD/BK



8 Commentaires

  1. Auteur

    Cafgaffe

    En Novembre, 2014 (14:29 PM)
    CAN 2015: Caf, la gaffe !



    Contre toute raison, contre tout bon sens, la Confédération africaine de football (Caf), une instance prestigieuse parce qu'elle incarne un sport éminemment populaire sur le continent africain, a raté une belle occasion de faire preuve de sagesse en acceptant le report du prochain tournoi des nations qu'elle organise dans l'un de ses Etats membres, à intervalles plus ou moins réguliers, ainsi que le lui proposait le Royaume du Maroc qu'il avait désigné pour abriter l'édition prévue au début de l'année 2015.

    On connait les causes de ce changement: l'épidémie Ebola est passée par là ! Elle a surtout mis à nu les limites du processus de prise de décision par la CAF sur des questions graves. Face à une pandémie ayant déjà fait plus de 5000 morts sans montrer encore de signes de s'arrêter, la Caf n'a rien trouvée de mieux que de verser dans l'émotionnel dans le but sans doute d'engranger les dividendes d'un populisme africain que l'on peut deviner fort dangereux au moment où sérénité et sécurité sanitaires des populations africaines auraient dû guider sa décision. Pratiquant une très désinvolte politique de l'autruche, elle s'est donc braquée en refusant, sans recul, le report du tournoi. Ce faisant, elle a préféré fermer les yeux sur la réalité et les conséquences pourtant néfastes qui peuvent découler d'une non-prise en compte du défi que pose aux pays africains ce mal transnational qui n'est pas sans rappeler, qu'à l'ère de la mondialisation, l'Afrique se doit d'être certes engagée dans les échanges de biens, services et personnes, pour en tirer le maximum profit, mais aussi d'être alerte face aux menaces transfrontalières qui ne se limitent pas qu'au terrorisme international, à la grande criminalité, notamment sur la blogosphère, ou à la diffusion des idées néfastes sur les populations, surtout jeunes, rendue possible par les avancées technologiques contemporaines. Le fait est aussi que les épidémiologies connues, irrationnelles ou émergentes, comme c'est le cas de celle portée par le virus Ebola, ne sont pas loin de devenir ce que certains commencent déjà à considérer comme les terrorismes des pauvres !

    On est donc fondé en raison de se demander pourquoi tant d'empressement de la CAF dans sa décision de rejeter le report proposé par le Maroc. Les plus cyniques pourraient être tentés d'établir un parallèle avec celle prise naguère par une autre instance africaine, aussi prestigieuse jadis, mais alors en voie de décadence pour ne pas dire d'obsolescence. C'est quand, dans la fièvre des bagarres idéologiques qui la consumaient, dans les années 1970-1980, l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA), désormais défunte, prenait la décision d'admettre, en son sein, une République Sahraouie fictive au risque de pousser l'un de ses grands Etats membres fondateurs, le Maroc, à la quitter. On sait depuis ce qu'il est advenu de l'OUA. Morte de sa belle mort, beaucoup parmi ceux qui l'avaient poussée dans ses attitudes extrémistes s'étant rendus compte qu'elle avait fini par perdre sa pertinence dans un monde en mutation et ce qui lui restait d'efficacité. Sur ses cendres est, par la suite, née l'Union africaine censée redonner une nouvelle vigueur à l'idéal panafricain...

    Autant donc dire qu'en s'empressant de sanctionner le Maroc, la Caf se met sur les pas de la décision précipitée et irréfléchie de l'OUA qui s'était inscrite dans une dynamique contraire à son leitmotiv de réaliser l'intégration africaine au motif que la souveraineté des peuples était une réalité déterminante sur la question Sahraouie. L'émiettement des Etats-nations prenait le dessus sur l'intégration physique et politique des Etats. Or, le bon sens militait pour un grand Maroc, incluant le Sahara Occidental, un Maroc viable, levier, au nord du continent, d'un développement qui intégrerait les autres pôles dynamiques de l'Afrique. L'histoire a montré que le choix fait naguère par l'Oua ne lui a pas que portée préjudice, en empoisonnant sa vie au point de la tuer, in fine. Au surplus, elle l'avait aussi privée du savoir et du savoir-faire marocains.

    Que la Caf décide de retirer l'organisation de la CAF au Maroc et, en même temps, d'éliminer l'équipe nationale du Maroc de la prochaine CAN procède de la même immaturité. Sans même se rendre compte des dégâts qu'elle cause en agissant ainsi. On peut, sans être exhaustif, en citer quelques-uns. De ces maux, le premier est d'ordre symbolique. C'est ainsi que de jeunes footballeurs de l'équipe nationale marocaine seront privés de la joie de se frotter, pour mieux faire connaissance, avec d'autres jeunes du continent. Puis, confirmant un adage bien connu, la précipitation étant la mère des accouchements ratés, il y a fort à parier que le tournoi maintenu pour les mois de Janvier et Février prochains pourrait bien provoquer une croissance de l'épidémie d'Ebola si, d'ici là, la pandémie n'est pas totalement maitrisée. Tout porte à croire le contraire... Dans ces conditions, le bon sens commandait de faire montre de calme et pondération. Les preux décideurs de la CAF, irresponsables en diable, on le sait, se sont rendus coupables d'avoir pris une décision qui pourrait produire un effet boomerang. Demain, elle peut se solder par la mise en quarantaine d'un continent par les investisseurs et partenaires étatiques extérieurs qui commençaient à revisiter son narratif sous une lumière plus optimiste. Quel pays est suffisamment préparé sur le continent pour organiser ce tournoi, au pied levé, en ayant les capacités d'empêcher le débordement qui peut résulter de ce mal dont les contours sont encore loin d'être maîtrisés? Lequel pourra, demain, assumer les conséquences de sa propagation face aux effets désastreux qui en découlerait? Son image et celle de sont en ligne de mire ! Le branding du continent, pour lui redonner des couleurs plus attrayantes, risque, du coup, d'en pâtir...

    En acceptant d'accueillir la CAN, décision annoncée ce vendredi 14 novembre, la Guinée Equatoriale sait donc les risques qu'elle prend même si le souci de donner des jeux à une population locale qui est tentée par la bougeotte démocratique et l'envie de redorer l'image de marque d'un régime fortement écornée n'ont pas peu contribué à la prise de cette audacieuse décision.

    On en serait pas arrivé à ce rattrapage de dernière minute si la Caf n'avait pas raté l'occasion de s'élever à la hauteur du défi qui se posait à elle, en comprenant qu'avant le sport, surtout ce sport-roi qu'est le foot-ball que nous tous aimons, il y a d'abord la santé. Ce n'est pas faire montre d'un quelconque catastrophisme que de souligner la priorité prioritaire que représente le combat contre Ebola par lequel, rapidement, l'Afrique se trouve identifiée, en mal, ces temps ci. Parce que le Maroc a fait le pari de l'Afrique, a décidé de se projeter sur le continent en y développant son soft power, tel que conceptualisé par l'universitaire Joseph Nye, quitte à maintenir les vols dans les pays touchés par l'épidémie de sa compagnie aérienne nationale, il aurait été plus correct d'accepter sa demande de report. Je ne me fais pas l'avocat du Maroc que par sentimentalisme. Au contraire. Je sais que son pari africain n'est pas dénué d'intentions mercantiles voire opportunistes. Et même certains de ses critiques n'ont pas toujours tort de le critiquer pour ses rêves européens qui en font un pays africain pas toujours fiable dans son engagement panafricain.

    Le fait est cependant que face aux errements de certains décideurs, le devoir des intellectuels africains, dont je fais partie, n'est plus de se taire. Aussi bien, pour avoir participé à tant de conférences sur l'Afrique en terre marocaine, y compris ces derniers jours, lors du Dialogue Atlantique et de la conférence annuelle du MEDays, je peux porter témoignage sur l'africanité voulue et affirmée au plus haut niveau, notamment par sa Majesté le Roi du Maroc, Mohamed 6. La CAN, organisée au Maroc, aurait été une occasion en or d'encourager cette dynamique toute panafricaine, et, au passage, de résorber les divergences nées du processus qui avait entraîné la sortie du Maroc de l'ex-OUA.

    En ne donnant pas droit à cette bonne disposition, ce qui aurait aidé à trouver une solution convenable pour tous, la CAF a, si l'on ose dire, raté le but devant une cage béante. Au lieu de concrétiser, ou jeter les bases d'un ré-arrimage du Maroc dans le groupe africain, pour un dialogue franc et fécond, la Caf, par sa décision, sur un coup de menton, verticale et autoritaire a fini de créer un...bordel qui n'est pas sans ridiculiser le continent africain. La preuve? Même le Qatar, pays non africain, sachant les limites des pays africains à rattraper sa bourde a osé se poser en recours pour abriter cette compétition qui symbolise, plus que tout, le sport africain. En fin de compte, on peut être tenté de penser que la Caf est désormais, comme l'OUA naguère, travaillée par des menées suicidaires. Ce qui est tragique, c'est qu'elle fera payer au Maroc une partie de ses propres turpitudes car, déjà, certaines voix s'élèvent pour clouer au pilori le royaume chérifien, à tort. Quand le brouhaha se calmera et que le bilan de cette décision sera faite, demain, plus tard, comme on peut le faire aujourd'hui de celle ayant provoqué le schisme au sein de l'ex-OUA sur la question de l'admission de la République Sahraouie, il n'est pas impossible que les patrons de la Caf se rendent compte qu'ils ont, un mois de novembre 2014, fait rimer l'institution avec gaffe...



  2. Auteur

    Predicateur

    En Novembre, 2014 (14:42 PM)
    pff Bata ne nous porte pas chance en tout cas ! Le sénégal est eliminé davance ...
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    Auteur

    Nulard Bi

    En Novembre, 2014 (15:24 PM)
    vous etes nul seneweb de 2008 (can feminin) à nos jours est ce que c'est trois ans????????????????
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    Auteur

    Paco

    En Novembre, 2014 (15:37 PM)
    Faut simplement leur dire bravo
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    Auteur

    Ndiayo

    En Novembre, 2014 (15:52 PM)
    Je trouve insensé la décision du gouvernement Marocain de ne pas organiser la CAN 2015.

    _ le Maroc, 10 jours avant va organiser la coupe du monde des clubs du 10 au 20 Décembre 2014 .

    _ le Maroc, à chaque journée de qualification acceuille la délégation de la république de Guinée qui décocalise ses matchs chez eux.

    _ Quels sont les pays touchés par ébola?

    Ils peuvent nous dire autres raisons sauf ebola.
    Auteur

    Lesportif

    En Novembre, 2014 (15:53 PM)
    Bravo, quand au Sénégal,nous n'avons qu'un SEUL stade opérationnel, eux, ils ont mis le paquet pour en avoir +sieurs... Bonne politique sportive...

    Nous allons conjurés le sor à BATA...
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    Auteur

    Peupleequato

    En Novembre, 2014 (16:12 PM)
    Le President Equato-Guineen qui a interdit aux organes de presse de son pays d'evoquer la chute de Blaise Compaore fait comme tous les dictateurs: il veut donner des jeux aux populations equato-guineenees pour qu'elles ne l'emmerdent pas avec les questions democratiques. Dictateur en son pays, il trouve en Hayatou un allie dictateur qui trone a la tete de la Caf depuis Mathusalem. Ebola merite d'etre pris au serieux. S'il se propage, ce mal fera des degats sur les economies africaines. Ne nous voilons pas la face !
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    Auteur

    Dom Rewimi

    En Novembre, 2014 (18:11 PM)
    PEUPLEEQUETO je partage totalement votre point de venu je ne peux comprendre qu'on organise la CAN dans un pays de 800.000hts dont le sous sol est bourré de richesse pétrole , diamant , or etc.. richesse acaprée pour la famille du président ,qui voilà bientot 30 est au pouvoir .Je pense que U.A ET LA CAF doivent comprendre la démocratie est importante surtout dans un pays aussi riche que la guinée equatoriale c'est une façon d'encourager les dictatures et l'enrichissement illicite que nous combattons chez nous avec le procés KARIM

    le fils du président guinéen equatarien toute la rue de la pompe de paris 16e lui appartient d'ailleurs voilà la 4 ans il fait objet d'un mandat d'arrét international suite à la plaint de transparence internationaleAu moment que nos équipes jouent au foot bal à 500métres des enfants et femmes meurent de faim ou on torture les opposants politiques.Jamais en europe on a organisé la coupe d'europe dans un pays où la dictature régne d'ailleurs certains pays ex yougoslavie comme la serbie ont été exclus de l'UEFA jusqu'à qu'ils viennent une démocratie .
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