C'est
hier, par un point presse, que c'est terminé les travaux du conseil de
l'IAAF. Le Président de l'instance, Lamine Diack, en a profité pour
aborder des sujets tels que ses quinze (15) années passées à la tête de
celle-ci.
La formation des jeunes
"Aujourd'hui,
les jeunes sont plus devant les outils informatiques qu'ils ne bougent,
ils ne font pas par conséquent plus d'athlétisme. Le programme Kids
Athletics a été initié dans le but de nous aider à ramener l'athlétisme à
l'école: c'est pour la formation des 7 à 12 ans. Il est impératif que
l'athlétisme retourne dans les établissements scolaires. Je sais de quoi
je parle car, tout jeune, j'ai pratiqué ce sport à l'école".
La place des africains après son départ
"Le monde est un village planétaire. Quand j'intégrais l'IAAF en 1974,
lorsque les gens me demandaient comment je suis devenu Président, je
répondais que je suis venu avec des propositions: rayer l'Afrique du
Sud, mettre sur pied un plan de développement, une voix pour chaque pays
plutôt que deux et faire revenir la chine". J'ai fait quinze (15) ans à
la tête de l'IAAF et si je pars, les choses continueront à
s'améliorer".
Le meeting de Dakar au mois de juin
"Il n'y a aucun rapport entre le meeting de Dakar et mon départ. C'est
l'Afrique qui a décidé d'organiser son propre meeting et il faut dire
que c'est très rare qu'un pays remplisse un stade avec l'athlétisme. Ce
qu'il faut faire, c'est d'améliorer le meeting avec l'aide de l'Etat et
la mairie afin d'avoir un plateau relevé. On le fera au mois de juin".
Les regrets au cours de son mandat
"Mon regret est de n'avoir pas rendu l'athlétisme aussi riche que le
football... On a une bonne santé cependant nous n'arrivons pas à
dépasser le budget de soixante (60) millions de Dollars. Mon rôle était
d'universaliser l'athlétisme, qu'il soit partout dans le monde. Il ne
faut pas que le niveau de la discipline baisse en Europe car le
continent constitue un grand marché".
Source: Stades
1 Commentaires
Z
En Avril, 2014 (20:24 PM)rien
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