[ Navetanes ] Lakalé- Arafat au stade de Ngor hier : Le marabout d’une des équipes, dégaine un pistolet « six coups », et menace un supporter

Un malheur a failli se produire hier au stade de Ngor, au cours du match opposant Lakalé et Arafat. Un vieux de cinquante trois (53) ans, marabout d’une des deux équipes, du nom de D. Cissé, a menacé un jeune supporter de 22 ans, en dégainant un pistolet « six coups » dans les gradins. Ainsi, les Gendarmes, alertés, les (le vieux et le jeune) ont cueillis et embarqués à bord d’un taxi Dk 4502Z pour la brigade de Ouakam.

Alors que tout le monde se concentrait sur le match Lakalé-Arafat, qui battait son plein au stade de Ngor, le marabout de cinquante trois (53) ans se mettait à filmer la rencontre dans les gradins. Ainsi, un jeune de 22 ans, voulant prendre place, demande au vieux caméraman, marabout d’une des protagonistes du jour, de lui céder le passage. Ce que celui-ci accepte dans un premier temps. Et selon le vieux D. Cissé, le petit reviendra une seconde fois, pour les mêmes services cette fois ci, il lui inflige un niet catégorique. Le garçon semble alors vouloir riposter en mettant la main dans sa poche. D. Cissé, sentant que celui-ci était armé, dégaine un « six coups », et lui ordonne de le laisser en paix. Cependant, un autre supporter sous-couvert de l’anonymat, vient souffler le film de la scène à un gendarme, chef du groupe qui venait couvrir le match, et assis sur le banc de la presse. « J’ai vu sa main dans sa poche, et pour moi, il a couteau », explique-t-il devant le gendarme » ; avant d’ajouter : « plus tard, une de ses sœurs est venue me dire qu’il serait un malade mentalement ».  Pour sa part, Aliwo réfute les propos de son agresseur, et laisse entendre en rigolant : « je ne suis pas armé ». Mais, le chef des flics, en compagnie d’un journaliste, sous le guide d’un membre de l’organisation, va cueillir le marabout Cissé et le jeune Aliwo, après s’être renseigné de ce qui se passe, afin de les embarquer à bord d’un taxi Dk 4502 Z, direction, brigade de Oukam. Sur les lieux, il retrace la scène à son collègue trouvé sur place. Vingt heures, le commandant les a entendus à huit clos, et les a renvoyé jusqu’à demain matin à 11 heures. À préciser que le commandant a gardé l’arme à feu du marabout et sa caméra, en attendant la suite des événments.