Elle accuse le PSG de ne pas avoir renouvelé son contrat à partir du moment où elle s’est plaint du harcèlement sexuel dont elle était victime de la part des clients.
Sale temps pour le Paris Saint-Germain, mis en cause dans l’affaire du fichage ethnique et accusé d’avoir contourné le fair-play financier de l’UEFA. Le club parisien est en outre assigné au tribunal des prud’hommes par une ex-employée, qui estime ne pas avoir été protégée alors qu’elle était victime de harcèlement sexuel.
Cette hôtesse chargée d’accueillir les clients VIP au Parc des Princes a enchaîné 37 CDD entre août 2016 et janvier 2018, indique le quotidien Libération, qui révèle l’affaire. Cela constitue en soi un premier grief prud’homal pour le syndicat CFE-CGC, qui estime qu’elle aurait dû bénéficier d’un CDI saisonnier.
Mais l’hôtesse se plaint surtout d’avoir été ignorée après avoir dénoncé deux cas de harcèlement sexuel. Pire, le PSG a brutalement cessé de l’employer à la suite de ces plaintes.
Le PSG parle de diffamation
La jeune femme affirme qu’un animateur de loges au Parc des Princes a tenté de "forcer une relation affective" en décembre 2017. Une "pratique courante le concernant" selon elle. L’hôtesse se plaint aussi d’un client VIP, patron de PME, qui aurait exigé qu’elle accroche son bracelet d’identification près de sa braguette et non autour du poignet, en janvier dernier.
Interrogé par Libération, le PSG se défend en affirmant qu’il ne possède "aucune trace écrite" des plaintes de l’employée. L’avocat du club Benjamin Louzier évoque même la possibilité de l’attaquer en diffamation.
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