Entres autres difficultés à résoudre pour l’équipe nationale, se posent les faiblesses au niveau du couloir droit. Aliou Cissé peut chercher des solutions chez les joueurs déjà essayés par Alain Giresse à ce poste, mais il apporte aussi du nouveau. Le jeune milieu défensif du Fc Barcelone, Diawandou Diagne, convoqué pour les deux matches amicaux de fin mars, est aussi capable de jouer comme latéral droit. Un poste qu’il a déjà occupé avec les olympiques sous la direction de l’actuel sélectionneur des «Lions».
Retenu avec l’équipe A’ contre la Colombie (2-2), le 31 mai 2014, le Barcelonais avait disputé un match correct comme latéral droit. Du coup, il pourrait se présenter comme une des solutions possibles au niveau du couloir droit des «Lions». Mais la concurrence est là, même si ce côté droit a été un véritable casse-tête pour Giresse pendant la Can-2015. Là où tous les malheurs du Sénégal se sont dessinés avec Zarco Touré et Lamine Gassama. Que ce soit avec une défense à trois ou à quatre.
Diawandou Diagne a donc de l’espace pour faire pointer le bout de son nez…
Souvent retenu dans le groupe du Fc Barcelone où il côtoie à l’entraînement les Messi, Neymar et Suarez, le jeune milieu de terrain sénégalais (21 ans) a l’avantage de l’âge et le standing de son club pour tenter de s’imposer dans la concurrence à droite. Une concurrence moins rude qu’au milieu de terrain où il peut aussi être appelé à évoluer.
S’y ajoute que Diawandou Diagne est bien connu par Aliou Cissé qui a travaillé avec lui à maintes reprises chez les Olympiques. Par contre, son manque de temps de jeu avec l’équipe première du Barça pourrait constituer un handicap pour le natif de Thiès et ancien sociétaire d’Aspire. S’il est souvent retenu dans le groupe de Luis Henrique, il n’a jusqu’ici disputé aucun match aux côtés des Pique, Mascerano et autres.
Cependant, Diawandou ne passe pas les weekends à se tourner les pouces. Il est toujours versé dans l’équipe réserve qui évolue en deuxième division espagnole. Avec 22 matches déjà disputés, il n’a rien à envier aux Zarco Touré, Abdoulaye Diallo, Alfred Ndiaye… qui évoluent en Ligue 2 française.
Cheikh Mbengue est aussi convoqué pour disputer les deux matchs amicaux face au Ghana (28 mars) et au Havre (31 mars). Le Rennais devra profiter de la redistribution des cartes pour tenter de tirer un verdict favorable de sa concurrence avec Pape Ndiaye Souaré. Sans compter que Bouakry Dramé sera de la partie pour les deux matches de fin mars.
19 Commentaires
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En Mars, 2015 (17:50 PM)Il y a en réalité deux sortes de franc CFA en circulation. Le premier CFA est celui de l’Union économique et monétaire ouest africaine, l’UEMOA, qui regroupe 8 pays d’Afrique de l’ouest (le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée Bissau, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo). Le deuxième CFA est celui de la Communauté économique et monétaire des états d’Afrique centrale, le CEMAC, qui regroupe le Cameroun, le Centrafrique, le Tchad, le Congo-Brazza, la Guinée équatoriale, et le Gabon). Cette division correspond à la division coloniale de l’Afrique francophone en une AOF (Afrique occidentale française) et une AEF (Afrique occidentale française), à l’exception de la Guinée-Bissau initialement portugaise, et de la Guinée équatoriale espagnole.
Chacun de ces deux groupes émet son propre franc CFA. Le Franc de l’UEMOA est issu de la BCEAO (Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest) et celui de la CEMAC CFA est émis par la BEAC (Banque des Etats de l’Afrique Centrale). Ces monnaies étaient cotées à 100 francs CFA pour 1 franc français; et lorsque la France adopta l’euro au taux fixe de 6,65957, le CFA fut arrimé à l’euro à raison de 665,957 francs CFA pour 1 euro, afin de garder le taux de 100 pour 1. Le projet en cours est de coter le CFA à l’euro au taux de change de 1000 francs CFA pour 1 euro ; ce qui revient à une réduction d’environ 50% de la valeur du franc CFA.
Qui est responsable du CFA ?
La politique monétaire qui gouverne cette diversité de pays n’est en fait pas très compliquée, car elle est formulée par le Trésor français, sans l’avis des autorités des banques centrales de l’UEMOA et de la CEMAC. Selon les clauses de l’accord qui a établi ces banques et le CFA, la banque centrale de chaque pays membre a obligation de déposer au moins 65% de sa réserve de change dans un « compte d’opérations » logé au Trésor français, plus 20% pour couvrir d’éventuels passifs.
Les banques centrales de la zone CFA imposent aussi à chaque pays membre un plafond sur le crédit, l’équivalent de 20% des recettes de l’Etat de l’année précédente. Bien que la BEAC et la BCEAO aient des découverts au Trésor français, tout retrait sur ces fonds doit être obligatoirement approuvé par le Trésor français. La décision finale revient au Trésor français, qui investit ces réserves à la Bourse de Paris à son propre compte.
En un mot, plus de 85% des réserves de change de ces pays africains sont déposés dans des « comptes d’opérations » contrôlés par le Trésor français. Les deux banques de la zone CFA ne sont africaines qu’en théorie. Elles ne formulent aucune politique monétaire. Les pays de la zone CFA ne savent ni ne sont informés du montant de ces réserves déposées au Trésor français qui leur appartient collectivement ou individuellement. Les bénéfices rapportés par l’investissement des réserves africaines devraient en principe être reversés dans ces réserves en tant que propriétés des pays de la zone franc. Ce n’est pas le cas. Aucun rapport comptable n’est fourni ni aux banques centrales ni aux pays membres de la zone CFA sur les investissements de leurs réserves. Le club restreint de hauts fonctionnaires du Trésor français qui connaissent le montant des réserves et savent ce qu’elles rapportent en investissements est tenu au strict secret professionnel. Ces fonctionnaires ne peuvent en parler ni aux autorités des banques centrales ni à celles des pays membres de la zone CFA.
De ce fait, les pays africains membres de la zone CFA ne peuvent pas formuler leurs propres politiques monétaires. Ce qui fait que les pays les plus inefficients et gaspilleurs peuvent utiliser à loisir les réserves de change des pays les plus efficients et fiscalement prudents sans que ces derniers ne puissent intervenir de façon significative. La convertibilité du franc CFA en franc français se fait par des agents intermédiaires certifiés rémunérés par les découverts des banques centrales.
Généralement, trois artifices principaux on été utilisés par les deux banques centrales opérant sur instruction du Trésor français pour contrôler la croissance monétaire dans la zone CFA :
1) Les banques centrales font payer des intérêts sur les opérations de découverts bancaires aussi bien que sur les avoirs en compte.
2) Lorsque le solde des comptes d’opération d’une banque centrale tombe en deçà d’un seuil donné, la banque doit réduire l’expansion du crédit en augmentant généralement le coût de réactualisation ou d’émission de billets de trésorerie ou en limitant l’accès des pays membres aux services de réactualisation.
3) Les crédits accordés au secteur public de chaque Etat membre ne peuvent excéder 20% de ses recettes fiscales de l’année précédente.
Cependant, ce contrôle strict opéré par le Trésor français sur les liquidités et les réserves des états d’Afrique francophone n’est qu’un aspect du problème. La création et le maintien de la domination française sur les économies des états francophones d’Afrique est le produit de la longue colonisation française et l’apprentissage de la dépendance des états francophones africains.
Les banques centrales des pays d’Afrique francophone ont un pouvoir très limité. Ce sont des économies vulnérables aux caprices du marché mondial. Il ne peut y avoir de commerce sans monnaie ; il ne peut y avoir d’investissements sans réserves. Les politiciens et les partis élus pour promouvoir le développement, la réforme, les changements de politiques commerciales et fiscales ne sont opérants qu’avec le consentement du Trésor français, qui rationne leurs fonds. Certains Africains s’opposent à la perpétuation de ce système. Le président Abdoulaye Wade du Sénégal l’a fait savoir en ces termes : « l’argent du peuple africain bloqué en France doit être retourné à l’Afrique pour permettre l’essor des économies des états de la BCEAO. Nous ne pouvons pas avoir des milliards dans les marchés boursiers étrangers et être traités comme des mendiants qui doivent faire la manche ».
Vrai
En Mars, 2015 (17:56 PM)[email protected]
En Mars, 2015 (17:57 PM)La colonisation au sud du Sahara ne s’est pas opérée comme le souhaitait de Gaulle. De Gaulle voulait d’une communauté franco-africaine plutôt que l’indépendance totale pour l’Afrique. Cependant, lorsqu’au référendum de 1958 Sékou Touré lui opposa un « non », le projet de de Gaulle se brisa. La France dut se résigner à accorder l’indépendance à ses ex-colonies en 1960 après une punition exemplaire à la Guinée. Cependant, cette indépendance se gagnerait au prix d’un contrôle strict et continu sur les économies des anciennes colonies. Cet accord, c’était le Pacte Coloniale.
Par cet accord, les colonies amarraient leur sort économique et militaire à la France. Le pacte créa le CFA et des mécanismes légaux pour assurer à la France une place privilégiée dans la vie politique et économique de ses ex-colonies. Jacques Foccart, le conseiller aux affaires africaines de de Gaulle et co-fondateur, avec Charles Pasqua, du Service d’Action Civique gaulliste, en était le concepteur.
Le Pacte Colonial assurait une place préférentielle à la France dans la vie politique, économique et militaire des anciennes colonies françaises. Au plan militaire, deux types de contacts furent conçus : la coopération militaire et l’aide technique militaire pour lesquelles personne n’était tenu par la loi, et qui pouvaient être suspendues selon les circonstances. Cette coopération couvrait l’éducation et l’entrainement de soldats et de forces de sécurité africains. Le second type de coopération, plus secret, et qui avait force de loi, était un ensemble d’accords de défense supervisés et mis en place par le ministère français de la défense ; cette coopération offrait une base légale à l’intervention française. Ces accords permirent à la France de positionner des troupes permanentes et rotatives dans des bases militaires gérées entièrement par la France en Afrique ; Foccart fit signer aux chefs d’état africains des lettres non datées demandant l’intervention de la France à tout moment.
Selon l’annexe 2 de l’accord de défense, la France a la priorité sur tout autre acquéreur dans l’acquisition de matières premières africaines dites « stratégiques ». En fait, selon l’annexe 2, le gouvernement français informe régulièrement les Africains de sa politique concernant les matières premières stratégiques selon les besoin de la défense, de l’évolution des ressources et de la situation du marché mondial.
Selon l’article 3, les gouvernements africains sont tenus d’informer la France sur les mesures qu’ils entendent prendre concernant les produits et matières premières stratégiques. Pour conclure, l’article 5 relatif à ces produits statue que les pays africains doivent les vendre à la France d’abord, après avoir satisfait les besoins de la consommation locale, et que les pays africains doivent importer les produits dont ils ont besoin de la France en premier lieu. La réciprocité entre les signataires n’impliquait pas un accord d’égaux. Elle reflétait la dominance du pouvoir colonial qui avait organisé les indépendances des pays africains quelques mois auparavant. Tout était réservé à la France d’abord. La France était le premier choix pour l’importation, et des conseillers français étaient placés dans les ministères aux côtés de ministres africains.
En résumé, le Pacte Colonial maintint la domination de la France sur les économies de ses ex-colonies ; la France s’octroya les réserves de change de l’Afrique francophone. Elle prit le contrôle de ses matières premières ; elle positionna ses troupes dans les pays francophones pour s’assurer un passage libre ; elle ordonna que tous les équipements militaires soient acquis en France ; elle s’accapara de l’entrainement de la police et de l’armée ; elle insista que les entreprises françaises aient le monopole en Afrique francophone dans les secteurs clés (eau, électricité, ports, transport, énergie). La France imposa des limites sur l’importation d’une variété de produits en dehors de la zone-franc ; mais elle imposa aussi un minimum d’importation de la France. Ces traités sont encore opérationnels aujourd’hui.
Bee!
En Mars, 2015 (18:29 PM)Triple Xxx
En Mars, 2015 (18:50 PM)Diawandou est le defenseur senegalais le plus technique depuis Roger Mendy
Donc le manque de cette equipe national et sur la voix de resolution
Apres le gardien Abdoulaye Diallo et aujourdhui le lateral ou axe central Diawandou Diagne
Maintenant le plus grand chantier reste un ou des meneurs de jeu de la classe de Gueye Sene ou Fadiga
Lequipe juniors detient deux bon meneur don't lequipe A aura besoin dans un proche futur
il sagit de Sidy Sarr qui rappel Baba Toute ou Alassane Sow qu'on peut comparaitre a Christophe Sagna
Mais pour l'instant Aliou Cissd aura besoin de sortir ce meneur de jeu de null part
Signer Triple XXX
Les Predictions de Triple XXX sont indeboulonnables
Man
En Mars, 2015 (19:02 PM)Ba
En Mars, 2015 (19:18 PM)Mbagnik34@hotmail
En Mars, 2015 (22:02 PM)Ami
En Mars, 2015 (22:25 PM)Job
En Mars, 2015 (22:49 PM)Fallou Rennes
En Mars, 2015 (23:31 PM)Deug
En Mars, 2015 (02:14 AM)@leroy Sane
En Mars, 2015 (08:46 AM)meneur comme Fadiga
Xamp
En Mars, 2015 (10:33 AM)Attention
En Mars, 2015 (11:34 AM)Le Thiessois
En Mars, 2015 (16:25 PM)Conde
En Mars, 2015 (23:53 PM)Rapp
En Mars, 2015 (09:16 AM)Cool
En Mars, 2015 (16:10 PM)Participer à la Discussion