Au lendemain du match nul face au Sénégal, lundi 23 janvier, et de son élimination au premier tour de la CAN du Gabon, la Fédération algérienne de football a annoncé la démission de son sélectionneur, Georges Leekens.
Juste après la rencontre face au Sénégal et l’élimination de l’Algérie de cette 31e Coupe d’Afrique des nations, aucun joueur ne voulait commenter le travail de Georges Leekens. Encore moins évoquer son avenir. Lui, affirmait au micro de BeIn Sport ne pas vouloir partir. Pourtant, les Verts, annoncés comme les favoris pour monter sur le toit de l’Afrique, ont terminé à la troisième place du groupe B avec seulement deux points. Le Sénégal (7 pts) et la Tunisie (6 pts) ont décroché les deux billets pour les quarts de finale.
Un retour perdant
Quelques heures après, le technicien belge a finalement rendu son tablier. L’information est tombée sur le site de la Fédération algérienne de football, ce mardi 24 janvier. Une nouvelle crise débute pour l’Algérie qui doit absolument retrouver son potentiel avant la suite des qualifications pour le Mondial 2018 en Russie. Tout le staff a été remercié.
Georges Leekens, 67 ans, avait été mis en place en octobre dernier à la suite de l’éviction de Rajevac. Comme son prédécesseur, il aura à peine tenu quelques mois. C’était la deuxième fois qu’il venait entraîner l’Algérie après un bref passage de six mois en 2003. Il a dirigé les Verts durant quatre rencontres officielles soldées par deux défaites et deux nuls.
Un départ sans commentaires...
« Vu la pression qui est exercée sur la fédération et l’équipe nationale, j’ai préféré arrêter mon contrat par amitié au président de la FAF qui mérite le respect. Pour le bien de tous, je préfère donc partir même si je le fais avec un pincement au cœur en souhaitant toute la réussite du monde à l’équipe nationale », peut-on lire sur le site internet de la fédération.
Il était environ 13h quand toute l'équipe d'Algérie s'est présentée à l'aéroport de Franceville, visages fermés. Georges Leekens n'a pas voulu faire de commentaires et son attaquant vedette Islam Slimani, oreiller sous le bras, prenait quand même le temps de saluer la presse algérienne sans pour autant dire quelques mots.
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