Du périple des «Lions» en Afrique australe, les Sénégalais retiennent les 2 points pris sur 6 possibles. Un tout petit but. Le budget de 170 millions francs CFA dont 65 millions francs CFA de primes. Un projet de jeu chaotique. Des choix discutables. Un joueur qui insulte l’entraîneur. Les uns et les autres apprécient diversement. Certains s’en félicitent, les autres fustigent. La seule satisfaction que se partage tout le monde est sans conteste la place de leader qui est conservé.
Heureusement, les techniciens l’ont compris. Kasperczak n’exclut pas de faire appel à des joueurs d’expérience pour renforcer certains secteurs de son équipe qui ne tiennent pas le pont. Sur le plan sportif, si le Sénégal a réussi à conserver la première place du groupe qu’il occupait avant le périple, il n’en demeure pas moins évident que les puristes et techniciens ont eu beaucoup de mal pour avaler le morceau. Tant les deux prestations étaient indigestes. Deux matches nuls, 2 points, 1 but et voilà. Pouvait-il en être autrement ? Plusieurs joueurs sur lesquels on comptait ont choisi d’aller se la couler douce ou de déclarer des blessures (réelles ou diplomatiques). S’y ajoutent par moments les choix très discutables du coach. Qui semble perdu dans une jungle. Il subit les choses visiblement et a toujours du mal pour convaincre son monde. La gestion du groupe semble lui échapper. Il a essuyé des insultes de la part d’Abdoulaye Diagne Faye. Ce qui pose le problème de la discipline des joueurs. Qui boycottent l’équipe et qui viennent quand ils veulent. Le chantier est énorme. Si nous voulons conquérir le trophée continental convoité par plusieurs nations qui ont fini de se signaler. Au point que certains se sont posé des questions sur les ambitions que nourrirait le peuple lors de la coupe d’Afrique à venir. Le périple a aussi été une affaire de gros sous. Un budget de 170 millions francs. Dont 65 millions francs en guise de prime. Mieux, ils devraient recevoir un plus pour le match amical contre le Malawi. Cet aspect a failli même vicier l’atmosphère avec une menace de boycott qui avait été brandi par les joueurs. Bref, le séjour dans cette partie de l’Afrique a été bénéfique. À l’arrivée, nous sauvons la face, nous qui étions parti pour corriger Tanzaniens et Mozambicains. On a frôlé la catastrophe. Il faut rectifier le tir pendant qu’il est encore temps.
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