Malgré toute la hargne et l’expérience de son adversaire qui a amorcé une belle prise avant de subir l’assaut victorieux du fils de l’ancien champion de lutte Double Less. Un évènement suivi par un public nombreux et visiblement acquis à la cause du vainqueur marqué aussi par la victoire de Super Etoile sur Garga Mbossé pour la finale du CLAF organisé par Gaston Mbengue.
6e DRAPEAU EL HADJ MANSOUR MBAYE, PRESIDENT DES COMMUNICATEURS TRADITIONNELS : Balla Gaye 2, le vrai « lion de la banlieue »
La 6e édition du drapeau El Hadji Mansour Mbaye, président des communicateurs traditionnels du Sénégal, organisé par le promoteur Gaston Mbengue, a vu le sacre de Balla Gaye 2, leader de l’écurie qui porte son nom, comme le « lion de la banlieue ». Le fils du championnat de lutte, Double Less poursuit incontestablement son ascension vers le sommet de l’arène.
L’événement était riche en symboles à l’image de l’homme à qui ce drapeau est dédié, en l’occurrence El Hadji Mansour Mbaye, président des communicateurs traditionnels du Sénégal. Rien n’a été laissé en rade. Le spectacle était très rehaussé. Déjà à 12 h, les différentes portes d’entrée du stade Demba Diop de Dakar étaient prises d’assaut par les fans de la lutte, venus nombreux et d’horizons divers. Dès les premières heures de l’après-midi, le stade était archicomble. Toutes les tribunes étaient pleines à craquer. Il y avait même des amateurs qui sont restés dehors. Il y avait de l’électricité dans l’air dans ce « choc de la banlieue ».
Les supporters des deux lutteurs ont chauffé l’ambiance du stade du début à la fin du combat aux rythmes des chants et des déclamations dédiés à leurs lutteurs. Les tours d’honneur des deux prétendants du titre du « lion de la banlieue » sont très applaudis. Balla Gaye 2, chef de file de l’écurie qui porte son nom, allait même jusqu’à affronter par des gestes les supporters du leader de l’écurie Halpulaar, Balla Bèye 2. La confiance se lisait à travers son sourire narquois à l’endroit des fans de son adversaire. A cela s’ajoutent les prestations musicales et chorégraphiques des chanteurs comme Salam Diallo, Dara J, Titi, Doudou Ndiaye Rose, Adja Khar Mbaye Madiaga, Ndikou Thioune, etc.
Du côté des lutteurs, on ressentait une assurance, une envie de vaincre et une volonté de faire plaisir aux amateurs. A l’arrivée, certains observateurs n’ont pas hésité à dire que la montagne a accouché d’une souris. La prestation, notamment de Balla Bèye 2, leader de l’écurie Halpulaar, n’a pas été à la hauteur des attentes des amateurs. Un goût d’inachevé. Balla Bèye 2 avait besoin de regagner l’estime des amateurs après sa dernière sortie face à Lac de Guiers 2 du Walo. Le « Mbarodi » (lion) a été lamentable face à Balla Gaye 2.
Au coup du sifflet, l’arbitre a ramené dans l’arène, à deux reprises, les deux protagonistes qui se cherchaient. Mais, le « lion de Guédiawaye » a fini par attaquer son « adversaire vieillissant » et « passif ». Résultat ? Grâce à sa technicité, le jeune Balla Gaye 2 a imposé sa force à la vieillesse. Il a vaincu le leader de l’écurie Halpulaar, dans un combat qui a duré 46 secondes. Balla Gaye 2 s’adjuge ainsi le titre de « lion de la banlieue » que se disputaient ces deux lutteurs.
SUPER ETOILE, ROI DU CLAF
Balla Gaye 2 poursuit ainsi son ascension vers le sommet de l’arène. Sa jeunesse, sa sérénité et sa puissance devraient lui garantir d’autres succès dans l’arène. Il ne serait pas étonnant qu’il affronte à la fin de la saison de lutte 2011, l’actuel roi des arènes, Yakhya Diop Yékini.
En lever de rideaux, Super Etoile de l’Ecurie Lang Sarr a remporté la finale challenge Orange du championnat de lutte avec frappe (Claf) en battant Garga Mbossé de l’écurie Door Doraat. La force de Super Etoile a eu raison sur Garga Mbossé en l’espace de 6’37. Le remplaçant de Saloum Saloum va ainsi empocher 3 millions de francs Cfa. Le vaincu, Garga Mbossé, un million de francs Cfa. Yawo Dial a aussi eu raison sur Italien lors des combats préliminaires. Sococim a mis Ko Malick Niang, malgré la résistance de celui-ci face aux assauts de son adversaire.
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