Amadou Diaw, Directeur technique national de l’Athlétisme, explique cette contre-performance par diverses raisons.
“Nous avons eu dix finalistes. Et parmi eux, nous avons pu établir quatre records personnels dont un record national (Ndiss Kaba Badji, Ndlr) qui a porté le record du Sénégal du triple saut de16,80 à 17,07 mètres)“ s’est d’abord réjoui, le Directeur technique national sur les ondes de RFM (radio privée).
“Et si on regardait ce que s’est passé sur certaines courses ou concours, avec le sprint, ajoute-t-il, on pouvait aspirer à mieux avec Aminata Diouf aux 100 mètres. Elle a été impressionnante aux 100 mètres en faisant 11,46 mètres en demi-finale. On pensait qu’elle pouvait se battre pour monter sur le podium. Malheureusement, elle a été éliminée par un deuxième faux départ“.
“Cela peut faire un pincement au cœur. On peut également regretter que notre équipe de 4X100 ait été décimée par des blessures. Ces dernières sont liées à la compétition, au climat, à l’altitude, à la préparation. Mais quand nous avons vu le résultat des trois athlètes qui sont montés sur le podium, nous disons que nous y avons honnêtement notre place “ soutient-il.
29 après les premiers championnats d’Afrique tenus à Dakar en 1979, c’est la deuxième fois que le Sénégal récolte une aussi faible moisson. La première fois a eu lieu à Durban en Afrique du Sud en 1993.
Il urge alors de rectifier le tir au meeting international de Dakar prévu le 17 mai prochain au stade Léopold Sédar Senghor. D’autant plus que les Jeux olympiques pointent à l’horizon.
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