40 cas de viols et 232 femmes violentées. Tel est le bilan enregistré durant ces six derniers mois par le comité régional de lutte contre les violences faites aux femmes Clvf. Statistiques parmi lesquelles révèle, Mariama Diaw la coordonnatrice régionale, figure un bébé de 4 mois. Ce qui fait une tranche d’âge variant entre 4 mois et 17 ans. Un phénomène qui a gagné de l’ampleur dans la région et auquel il urge d’y mettre un terme.
S’inscrivant dans une dynamique de lutter par tous les moyens contre les violences faites aux femmes, ledit comité, dans le cadre de l’exécution de son plan d’action de 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes a déroulé, hier, son premier plan d’action. Lequel plan consistait à sillonner dans une caravane, les artères de la capitale du Rail afin de sensibiliser la population sur les violences que subit la gent féminine. Certes, reconnaît la coordonnatrice, ledit fléau est national mais la cité du Rail a sa spécificité. Etant donné, fait-elle observer, que des cas de viols commis sur mineurs sont enregistrés toutes les semaines au niveau du siège régional. Des agissements lourdes de conséquences, si on sait dira t-elle, que cela agit sur la psychologie de la victime « Pire, les femmes violées sont moralement atteintes. Et en général ce sont elles qui se chargent de l’éducation des enfants.
Une femme victime de violences ne peut pas assurer une bonne éducation de son enfant, car elle est marquée. Les répercussions peuvent être énormes si on n’y prend garde, car des enfants victimes plus tard deviennent des déviants ou des marginaux. Et au niveau national, que pourront-ils apporter si on sait qu’ils sont les futurs héritiers du pays et du continent. Aussi, il est nécessaire de les protéger et les assister pour qu’ils soient assez responsables et assurer la relève ». Non sans noter qu’il ne se passe pas un jour sans que les médias ne relaient des cas de violences. Raison pour laquelle, déclare la coordonnatrice, les populations doivent savoir à quoi s’en tenir et prendre des mesures nécessaires « Il est temps qu’hommes et femmes, jeunes et vieux prennent à bras le corps ce fléau et le combattent à la racine. La sensibilisation doit être de mise au sein des daaras, des écoles, et de la famille, afin que chacun s’approprie ce problème pour arriver à la tolérance zéro ».
8 Commentaires
Yaya
En Décembre, 2010 (06:55 AM)Rak
En Décembre, 2010 (06:55 AM)Ninki_nanka
En Décembre, 2010 (08:40 AM)Princesse Tin
En Décembre, 2010 (10:11 AM)Educ
En Décembre, 2010 (10:27 AM)Kya
En Décembre, 2010 (15:57 PM)Femme Noire
En Décembre, 2010 (23:50 PM)N-ngo
En Décembre, 2010 (10:58 AM)Participer à la Discussion