Ibra Ndiaye n'en a pas dit davantage, mais a toutefois indiqué que sur ce plan de la promotion des produits artisanaux, l'APDA entend "tirer parti des opportunités de l'AGOA", la Loi sur la croissance et les opportunités économiques en Afrique.
Cette loi américaine se caractérise par une suppression des droits de douane appliqués à de nombreux produits d'importation en provenance d'Afrique subsaharienne.
"Juste après la dévaluation du franc CFA, le secteur (de l'artisanat) apportait environ 18% au PIB. Aujourd'hui ce chiffre est divisé par deux. L'artisanat contribue à concurrence de 9 à 10% au PIB depuis le début des années 2000", a souligné Ibra Ndiaye.
Aussi a-t-il préconisé la validation de la Stratégie nationale de développement de l'artisanat, l'adoption du décret d'harmonisation de l'APDA, l'arbitrage pour une répartition harmonieuse des missions et attributions des différentes structures d'encadrement de l'artisanat, entre autres mesures visant à booster ce secteur.
Il a aussi plaidé pour la création d'un fonds de promotion et de développement de l'artisanat comme l'ASPT (pour le Tourisme) et l'ASEPEX (pour le commerce).
"Il faudrait aussi augmenter le fonds de garantie des projets artisanaux, faire migrer intégralement le fonds de promotion de l'artisanat et le fonds d'appui d'un montant global de 410 millions de la Direction de l'artisanat à l'APDA et enfin procéder à la révision catégorielle de l'APDA'', a-t-il dit.
Cela devrait la faire passer de la de la 4e à la deuxième catégorie du classement des agences d'exécution, "au regard de l'importance du secteur qui est placé à la deuxième position des pôles sectoriels de développement'', a poursuivi Ibra Ndiaye.
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