Avec la fermeture de cantonnement militaire de Nianao, les populations de cette localité située sur les bordures de la frontière bissau-guinéenne, sont transies de peur. Elles redoutent le regain de banditisme des coupeurs de route et du vol de bétail.
Depuis le lundi 27 janvier dernier, les militaires ont rangé leurs bagages, enlevé toutes leurs installations et détruit ce qui ne leur était plus utile et sont partis vers une destination inconnue des populations. Le chef de village, Boubacar Baldé, qui s’est confié aux confrères d’une radio locale, Tewdu Fm, a dit : « On n’a rien compris. On ne sait pas ce qui a commandé cette délocalisation de cantonnement militaire, mais c’est nous exposer au danger. Si on a mis ce cantonnement juste à la frontière, c’est parce que le besoin a été senti par tous.
Les militaires ont aidé à réduire le vol transfrontalier. Malheureusement, c’est au moment où les bandits ont commencé à se signaler à nouveau que l’on prend cette décision. C’est scandaleux ! ».
La Direction des relations publiques des Armées (Dirpa) rassure les populations de Nianao sur leur sécurité. Selon son directeur, le Colonel Abou Thiam, la levée d’un cantonnement ne signifie pas « absence de dispositif de sécurité ». En zone sud, le maillage sécuritaire est en train d’être revu. « Nous avons apprécié d’une manière générale la situation sécuritaire. Nous avons vu que la présence de poste militaire dans chaque village est une contrainte. Le départ des militaires de certains villages entre dans le cadre de l’organisation générale du dispositif sécuritaire dans la zone », dit le Colonel Thiam.
5 Commentaires
Mendy Casa
En Janvier, 2014 (10:22 AM)Le Feu
En Janvier, 2014 (11:09 AM)Ris
En Janvier, 2014 (12:51 PM)Inn
En Janvier, 2014 (14:46 PM)Sene
En Mai, 2014 (19:33 PM)Participer à la Discussion