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UNIVERSITÉS : Ces réalités qui freinent la recherche

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UNIVERSITÉS : Ces réalités qui freinent la recherche

Peu de structures, cloisonnement, faible disponibilité de l’information scientifique, plateau technique peu relevé dans la plupart des cas, effet de la fuite des cerveaux, chercheur sans statut, problème de financement, structure sociale imitatrice donc dépourvue de créativité profonde de la communauté scientifique, peu d’intervention des opérateurs économiques. Ce sont, entre autres, les réalités de la recherche dans notre pays, singulièrement dans nos universités, et plus particulièrement à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad).

« Des chercheurs qui cherchent, on en trouve, mais des chercheurs qui trouvent, on en cherche ». Qui, au sein de l’Ucad ou ailleurs, n’a pas lu ou entendu cette boutade ? Et pourtant, la recherche marche. Certes, difficilement parce que les obstacles sont nombreux. Les différents centres de recherche du pays (Ucad, Isra, Ita...), avec des moyens limités, arrivent à engranger des résultats souvent méconnus de la majorité des Sénégalais.

D’après les statistiques livrées par la direction de la recherche, à l’Ucad, les enseignants-chercheurs ont mené des activités de recherche qui ont permis d’obtenir d’importants résultats dans plusieurs domaines : agriculture, agro-alimentaire, santé, socio-économique, sciences juridiques et politiques, énergies renouvelables, linguistique, littérature, environnement, eau, histoire et préhistoire, biologie... Selon le directeur de la recherche, le Pr. Ben Sikina Toguebaye, dans le domaine agricole et agro-alimentaire, les recherches menées par des chercheurs de l’Ecole supérieure polytechnique (Esp), du département de Biologie végétale de la Faculté des Sciences, ont permis, entre autres, la production in vitro et in vivo de bactéries symbiotiques, la production de vitroplants de pomme de terre, la transformation génétique du niébé, etc.

Fertilité des sols

Egalement, la mise au point du procédé de déshydratation osmotique-friture pour la valorisation de la mangue, la valorisation des algues pour les industries agro-alimentaires, l’évaluation de l’impact des pesticides fréquemment utilisés par les maraîchers des Niayes sur les activités microbiennes du sol, le diagnostic de la fertilité des sols de la vallée rizicole de Ramra dans l’île de Mar (Centre- Ouest du Sénégal).

Dans le domaine de la santé, les recherches sur les maladies à vecteurs (paludisme, trypanosomiases, schistosomoses), les maladies virales (Sida, l’hépatite, etc.), les maladies bactériennes (tuberculose) et les maladies non transmissibles (cancer, maladies cardio-vasculaires, insuffisances rénales, diabète, malnutrition) ont contribué à optimiser les moyens de prévention et de contrôle disponibles. « Il faut aussi noter que c’est à l’Ucad qu’a été isolé le virus Vih 2 », précise M. Toguebaye.

Dans le domaine socio-économique, les recherches menées ont pu faire évoluer les connaissances sur la croissance économique, la dette et la répartition des revenus au Sénégal, les rapports public/privé et institutions/marchés au Sénégal, le profil de la pauvreté au Sénégal, les contraintes et perspectives de l’insertion professionnelle des jeunes diplômés au Sénégal, les déterminants de l’absentéisme dans les entreprises du secteur de la pêche au Sénégal, etc.

Agriculteurs et entreprises agricoles

En Sciences juridiques et politiques, les recherches ont permis de faire évoluer les connaissances sur le statut des agriculteurs et des entreprises agricoles dans la loi d’orientation agricole et sylvo-pastorale au Sénégal, la gestion du foncier dans les communautés rurales au Sénégal, l’harmonisation des droits dans l’espace Uemoa. Quant aux énergies renouvelables, les recherches ont donné des résultats probants relatifs à la conversion photovoltaïque, photo-thermique et thermodynamique, à l’énergie éolienne, aux économies d’énergie et à la valorisation de la biomasse. Mais, aussi, elle a permis de concevoir des équipements solaires, des séchoirs pour aliments de volaille, des fourneaux à pétrole et à bio-fuel.

Dans le domaine de l’environnement, elles ont favorisé la compréhension du fonctionnement physique, chimique et biologique des milieux terrestres et aquatiques et d’appréhender les dimensions sociales et environnementales de la gestion des ressources et des ces milieux, alors que pour l’eau, elles ont pu faire évoluer, par exemple, les connaissances sur le traitement des eaux usées au Sénégal. En biologie, elles ont contribué à mettre en évidence les maladies de poissons, crevettes et crabes (la bio-écologie des poissons et crustacés), la bio-écologie des insectes vecteurs de maladies et générateurs d’intérêt agricole.

C’est dire, à l’instar du doyen de la Faculté des Sciences et Techniques (Fst), Matar Seck, qu’« elle se maintient grâce au dynamisme, à l’ingéniosité des chercheurs qui trouvent des moyens dans les fonds compétitifs, notamment des organismes internationaux ». Mieux, « il existe une lueur d’espoir à l’Ucad, avec la mise en place des écoles doctorales qui proposent des regroupements pour construire une taille critique. Lesquelles écoles proposent également la transdisciplinarité, ce qui confère plus de crédibilité et d’efficacité à la recherche ».

Malgré tout, les écueils en matière de recherche sont nombreux.

Plateau technique peu relevé

Ces limites ont pour nom le manque de structures (écoles, centres et instituts, de laboratoires, donnant un faible nombre de techniciens et d’ingénieurs formés), le cloisonnement (peu de synergie entre les chercheurs), un plateau technique peu élevé dans la plupart des cas, l’effet de la fuite de cerveaux, le problème du statut du chercheur, les difficultés de financement, la structure sociale imitatrice dépourvue de créativité profonde de la communauté scientifique, peu d’intervention des opérateurs économiques, la faible disponibilité de l’information scientifique.

Par ailleurs, la recherche reste « souvent orientée pour satisfaire une carrière individuelle et non pour répondre aux besoins socioéconomiques », soutient le doyen Matar Seck qui estime que la recherche demeure « le parent pauvre » dans l’institution. Autrement dit, « elle ne bénéficie pas d’assez de moyens ».

Une situation qui n’est pas sans créer des problèmes, parce que « ceux qui donnent les moyens définissent les objectifs. Aussi, souvent, la recherche ne répond pas à nos objectifs de développement », déplore le doyen Seck. Même point de vue chez le recteur de l’Université Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis, le Pr. Mary Teuw Niane. « Nos laboratoires fonctionnent sur des fonds concurrentiels étrangers dont les bailleurs définissent les termes de référence qui fixent les objectifs assignés. Ce qui détourne souvent la recherche des préoccupations locales », se plaint le recteur. Egalement la recherche souffre d’un « manque de demande », laquelle doit provenir de l’Etat et des entreprises, fait-il remarquer.

Dans le lot, les physiciens sont les plus mal lotis. « Pour faire un travail de recherche publiable, ils sont obligés d’aller exercer dans les pays du Nord », dit l’ancien ministre de la Recherche scientifique, le Pr. Yaye Kène Gassama Dia, alors invité de la rédaction du « Soleil ».

Cet avis du doyen et du ministre est très partagé au sein de la communauté universitaire. Pour Mary Teuw Niane, la recherche est, à la limite, « clandestine et informelle dans l’université ». Et dire qu’elle permet « l’évaluation au Cames », s’indigne le professeur de Mathématiques qui a noté « le flou » qui entoure les textes. Et pourtant, souligne le Pr. Niane, « le potentiel humain ne manque pas ». Quant au directeur de la recherche, le Pr. Toguebaye, il précise comme ses collègues que même si l’Ucad possède « une importante masse critique de chercheurs », l’analyse des pratiques de recherche en cours en son sein révèle que les chercheurs sont « très dépendants des fonds de financement étrangers et beaucoup travaillent sur des thèmes qui n’ont qu’un intérêt secondaire pour le pays ». S’y ajoute que « nombre d’entre eux sont « isolés ». Bref, la recherche est dans une « situation précaire », car elle souffre d’un « cruel défaut de financement durable ».

Un potentiel avéré

Or, la situation est paradoxale. Car, au moment où la recherche fait face au manque de moyens financiers et techniques, le potentiel humain reste important dans les universités, centres de recherche et instituts du pays ainsi qu’à l’extérieur. A en croire le directeur de la recherche, Ben Sikina Toguebaye, « l’institution universitaire de Dakar compte aujourd’hui « 1200 enseignants chercheurs » et dénombre, en 2006-2007, « 4999 doctorants ».

L’Ucad dispose aussi d’un réseau d’institutions de formation à la recherche et de recherche couvrant la quasi-totalité des secteurs socio-économiques du pays. Ce réseau comprend 6 Facultés ; 13 Grandes écoles de formation ; 12 Instituts et Centres de Recherche ; 117 Laboratoires (60 à la Faculté de Médecine, 13 à la Faculté des Sciences, 9 à l’Ifan, 11 à la Faculté des Lettres, 8 à l’Esp, 4 à la Faseg) ; 47 Formations doctorales (16 à la Fst, 13 à la Flsh, 6 à l’Esp, 6 à la Fsjp, 3 à la Faseg et 1 à la Fmpos, Cesti et Fastef). En cela, l’université demeure « un vivier extrêmement important, une masse critique à exploiter de matière rationnelle », a estimé le doyen Matar Seck.

Le Sénégal possède même des laboratoires de référence comme celui du Pr. Souleymane Mboup basé à l’hôpital Aristide Le Dantec et qui forme de nombreux Africains en bactériologie-virologie. Il fait parties des deux plus grands laboratoires de référence en Afrique sur le Sida, le paludisme, etc. L’autre se trouve en Afrique du Sud. Pourtant, les locaux du laboratoire du Pr. Mboup se révèlent très étroits et fonctionne surtout grâce aux projets qu’il développe. En matière de biotechnologies, le Sénégal fait partie des pays qui ont le plus d’experts dans la sous-région.

Au potentiel local, vient s’ajouter la diaspora qui n’est pas « négligeable ». Le ministre Moustapha Sourang a révélé, lors du vote du budget 2006-2007, que « 1500 universitaires sénégalais ont été recensés dans le monde dont certains sont dans les disciplines les plus pointues comme la physique nucléaire et la biologie moléculaire ». « C’est dire que le pays dispose de ressources humaines de qualité et de compétences avérées », a soutenu le ministre.

L’ancien ministre de la Recherche scientifique, le Pr. Yaye Kène Gassama Dia, d’ajouter que le Sénégal ne manque pas de « savoirs théoriques », eu égard au nombre de thèses soutenues par an, s’interrogeant cependant sur leur « transférabilité ».

L’écueil de la valorisation

La valorisation des travaux reste la principale question à résoudre pour donner de l’envol à la recherche.

La valorisation de la recherche fait face à de multiples écueils. Aussi, pour le doyen de la Fst, le dynamisme de la recherche passe nécessairement par la création de « pôles de convergence » entre les universités, les centres de recherche et le ministère de la recherche scientifique sur des thèmes de développement bien identifiés par l’Etat. Il s’agit de regrouper les chercheurs à travers des thèmes de recherche qui répondent à des objectifs et orientations politiques clairs.

Autrement dit, une « mutualisation des moyens et la constitution d’équipes efficaces », a estimé le professeur. Car pour l’instant, a-t-il signalé, « on est à l’état informel, individuel ». Il faut donc des « relations institutionnelles bien ciblées ».

Par ailleurs, les chercheurs estiment qu’un « soutien conséquent » doit être apporté à la recherche en matière de publications des résultats, de la propriété intellectuelle et de la vulgarisation. Il faut aussi leur offrir une tribune et mettre à leur disposition des moyens matériels et financiers. Car, comme l’a souligné le ministre Yaye Kène Gassama Dia, « un savoir généré peut être inutilisé ou inutilisable, mais traduit en savoir-faire ou en technologie, on obtient un produit concret ».

Le doyen Seck de se satisfaire de la mise en place du Fonds d’impulsion de la recherche scientifique et technique (First) d’un montant de 300 millions FCfa qu’il a qualifié « d’outil à la disposition des chercheurs ». Cependant, il n’en demeure pas moins que le fonds reste « largement insuffisant pour l’ensemble des acteurs de la recherche (universités, centres et instituts de recherche) », a-t-il fait remarquer.

C’est dire que la recherche ne peut être viable si elle n’est pas alimentée par un tissu compétent dans nos universités, instituts et centres de recherche.

Aussi pour le recteur Mary Teuw Niane, la recherche suppose des « équipes dynamiques », celles-là « capables de chercher des financements », mais également nécessite « une demande » qui doit venir de l’Etat et des entreprises.

AMELIORATION DE LA RECHERCHE : La solution des écoles doctorales

Pour améliorer la situation, l’Ucad s’est dotée d’une politique coordonnée de ses potentialités de recherche qui prend en compte des dispositifs fédérateurs (écoles doctorales), des mécanismes de financement durable, la valorisation des résultats de la recherche et la construction de l’environnement de la recherche.

Malgré les difficultés, la prise en charge de la recherche se fait timidement. Cela fait dire au doyen Matar Seck qu’il y a une « lueur d’espoir à l’Ucad » avec la mise en place des « écoles doctorales » qui proposent des regroupements pour construire une taille critique. Mais également « la transdisciplinarité » qui doit conférer « davantage de crédibilité et d’efficacité à la recherche », a dit M. Seck. Parallèlement, des mesures sont prises par l’Etat.

Notamment la mise en place du Fonds d’impulsion de la recherche scientifique et technique (First) « afin d’appuyer les jeunes chercheurs et assurer leur mobilité », des Centres de recherche et d’essais (Cre), celle prochaine du Cybervillage, du Parc scientifique et technologique, mais aussi et surtout du Centre africain de recherche appliquée (Cara) qui, sur 5 ans, nécessite un financement de « 26 milliards FCfa ».

Les écoles doctorales pour la relance

L’objectif étant de renforcer le tissu de recherche. Le Cara sera orienté vers la valorisation des produits locaux, afin de relever les défis urgents dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie, de la santé, avait expliqué l’ex-ministre de la recherche scientifique, Yaye Kène Gassama Dia. S’y ajoute la création d’écoles doctorales dans nos universités. L’Ucad en a ouvert sept : Eau, Qualité et Usages de l’eau ; Sciences de la vie, de la santé et de l’environnement ; Physique, chimie, Sciences de la terre, de l’univers et de l’ingénieur ; Mathématique et informatique ; Arts, Cultures et Civilisations ; Etudes de l’Homme et la société et Sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion.

Appelées « dispositifs fédérateurs », elles adhèrent, selon M. Toguebaye, « aux principes de la pluridisciplinarité », s’appuient sur « des équipes assez larges et de qualité », ont « une politique scientifique et pédagogique cohérent » et préparent « l’avenir professionnel des futurs docteurs ».

De l’avis du directeur de la recherche, elles présentent plusieurs avantages : les échanges intellectuels de discipline à discipline, accent mis sur la communauté scientifique pour la prise en charge des doctorants et des problèmes scientifiques, technologiques ou socio-économiques, la pluridisciplinarité, l’évolution des relations institutionnelles, la création de structures fédératives dans lesquelles les spécialistes de différentes disciplines pourront cohabiter et collaborer avec des moyens communs.

Pour le financement durable, l’Ucad a créé trois outils, à en croire le directeur Toguebaye. D’abord, la création d’une ligne budgétaire spécifique à la recherche dans le régime financier. Ensuite, d’un Fonds de recherche alimenté par ressources des fonctions de service, des ventes d’expertises et des prestations de services, de la Fondation Ucad, des projets et contrats de recherche, de la valorisation de la recherche et de la coopération nationale et internationale.

Enfin, la création de la Fondation Ucad dont « 50 % des fonds collectés seront affectés à la recherche ». Enfin pour la valorisation, elle a créé deux outils que sont le règlement en matière de propriété, de protection et de valorisation des résultats des recherches. Le Service de la Propriété intellectuelle et de la Valorisation des résultats de recherches, (Serpivar). Vient se greffer à tout cela la construction progressive d’un « environnement de la recherche » par l’équipement de l’institution en structures comme le centre de conférence, l’accès à l’Internet haut débit, le centre de mesure, la polyclinique universitaire et le centre multiculturel.

La propriété intellectuelle, autre point faible

La recherche fait également face à un réel problème de brevetage ou de propriété intellectuelle. Et pourtant, les inventions sont nombreuses.

Outre la valorisation, la propriété intellectuelle ou brevetage constitue l’autre point faible de la recherche au Sénégal. Selon le président des inventeurs du Sénégal, Sanoussy Diakhité, le niveau de la recherche est « appréciable ». Mais, s’empresse-t-il d’ajouter, « il n’est pas suffisamment encore à la hauteur du génie de notre peuple », posant par ailleurs la question de la propriété intellectuelle.

D’autant que pour lui, le pays regorge de créateurs « ne possédant pas d’une propriété intellectuelle ». Or, elle est « un baromètre du niveau de développement d’un pays et source de richesse », a-t-il expliqué. Autrement dit, elle est une « plus-value ». Par exemple, à l’université de Californie qui compte plus de 7000 professeurs, sur ses 9 campus, en 1997, on a recensé 2.943 inventions actives et les bénéfices dégagés par ces brevets et licences de technologie ont généré 74,7 millions de dollars Us pour l’université.

Inventeur de la machine à décortiquer le fonio, Sanoussy Diakhité déplore le faible nombre de brevets déposés en Afrique au sein de l’Organisation africaine de la Propriété intellectuelle (Oapi). « En Afrique, on dépose à l’Oapi moins de 25 brevets par an, contre 3000 pour le Japon ». Pire, « environ 5 % des dépôts de brevets africains sont restés dans les laboratoires ». Sanoussy Diakhité est formel : Il faut créer des « conditions optimales pour la recherche et l’innovation, démythifier l’invention, motiver les jeunes de la série S3, celle préparatoire des grandes écoles d’ingénieurs et qui ne représentent que 7 % des bacheliers techniques, mais surtout avoir confiance en leur capacité créatrice ».

L’Ucad en quelques chiffres (2006-2007)

1110 : c’est le nombre d’enseignants-chercheurs et de chercheurs dans différents domaines scientifiques et technologiques dont 162 professeurs et directeurs de recherche, 173 maîtres de conférence et chargés de recherche, 416 maîtres-assistants, maîtres d’enseignement et maîtres de recherche, 280 assistants et assistants de recherche et 79 chefs de travaux, prof. techniques, prof. techniques adjoints et prof. certifiés.

1.153 : c’est aussi le nombre de personnels administratifs, techniques et de service qui sont indispensables aux activités de recherche.

4.994 : nombre de doctorants à l’Ucad

6 Facultés ; 13 Grandes écoles de formation ; 12 Instituts et Centres de recherche ; 117 Laboratoires (60 à la Faculté de Médecine, 13 à la Faculté des Sciences, 9 à l’Ifan, 11 à la Faculté des Lettres, 8 à l’Esp, 4 à la Faseg) ; 47 Formations doctorales (16 à la Fst, 13 à la Flsh, 6 à l’Esp, 6 à la Fsjp, 3 à la Faseg et 1 à la Fmpos, Cesti et Fastef) : C’est le nombre d’institutions de formation à la recherche et de recherche de l’Ucad, un réseau qui couvre la quasi-totalité des secteurs socio-économiques du pays.

10 mégabits/s. C’est la capacité de la bande passante de l’Internet de l’Ucad. Mais si le signal est disponible dans tous les établissements, tous les locaux (bureaux, locaux pédagogiques, laboratoires...) ne sont pas totalement connectés.

372 : c’est le nombre d’ordinateurs portables distribués au personnel enseignant dans le cadre du programme 1 enseignant 1 ordinateur.

2.967 : c’est le nombre de productions scientifiques (articles et ouvrages) de 2001 à 2004 dont 1558 en Sciences médicales.



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