«Nous avons vu qu’il y avait la réhabilitation d’une partie de l’aérogare. La direction des Ads a fait un excellent travail. Ce que nous avons vu a montré ce qu’on tient à faire de notre aéroport. Nous sommes aujourd’hui fiers de ce que nous avons vu, surtout après avoir été dans plusieurs aéroports internationaux. Ce serait dommage que cet aéroport soit fermé ou relégué au second plan, une fois que celui de Diass sera ouvert et opérationnel», a-telle confié, lors du point de presse improvisé après la visite guidée.
De son avis, Abdoulaye Diouf Sarr, ministre du Tourisme et des Transports aériens, de passage à l’Assemblée nationale avait été interpellé, sur la situation de l’aéroport de Dakar.
Il leur avait dit, à l’époque, ce qui était prévu dans le site. C’est selon lui ce qui a poussé ses collègues et lui, à venir voir eux-mêmes ce qu’il en est.
«Aujourd’hui, nous sommes fiers de notre aéroport. Il y a les normes requis en termes de sécurité. On a visité l’aéroport, on a vu la sécurité sur place et nous sommes très satisfaits. Après ce que nous avons vu, nous estimons qu’il est nécessaire de faire en sorte que Dakar ait deux aéroports», poursuit Mme Ndèye Lucie Cissé.
12 Commentaires
Be Happy
En Novembre, 2014 (22:03 PM)N'importe Quoi !
En Novembre, 2014 (23:03 PM)Deux Aéroports sur Dakar et sa région c'est parfait.
Il ne reste plus qu'à les relier par le train
Karda
En Novembre, 2014 (23:08 PM)Fermer cet aéroport au profit de Diass serait une grave erreur ! La richesse est cumulative. C'est pas parce que l'on a quelque chose de nouveau que l'on doit forcément se débarrasser de ce qui est ancien. Il faut avoir une vision à moyen terme. Nous avons dores et déjà l'opportunité de devenir la plateforme aéroportuaire N.1 de l'Afrique de l'Ouest avec ces 2 aéroports. On aime trop se satisfaire de la petitesse. Diriger c'est aussi prévoir, mais nous on navigue à vue. Le régime du PS a commis la même erreur dans sa politique énergétique. Selon lui la demande énergétique du Sénégal stagnerait toujours au niveau de 1960. Regardez où on en est présentement, un vrai désastre ! Quand on gère un pays, il faut être ambitieux. Avoir 2 aéroports, c'est pas un luxe farfelu mais démontrer qu'on est capable d'aller au rythme de la croissance du secteur aérien mondial. C'est comme ça qu'on s'insère petit à petit dans l'économie planétaire en tant qu'acteur et non en tant qu'Outsider.
L'Afrique de l'Ouest possède 3 grands champions de la croissance que sont le Ghana, le Nigéria et la Côte d'ivoire. Dans les années à venir les vols se multiplieront vers ces destinations et nous à défaut de rivaliser avec ces pays en termes de croissance on peut au moins tirer profit des vols à destination de ces pays grâce aux escales forcés des avions et les redevances générées. L'aéroport de Diass deviendra saturé plus vite qu'on ne le pense et c'est pas sûr qu'on aura à ce moment les moyens de l'agrandir, ni qu'on trouvera quelqu'un pour le financer.
Senegalesely yours.
Karda
En Novembre, 2014 (23:12 PM)Senegalesely yours !
Aeroport
En Novembre, 2014 (23:37 PM)Paco
En Novembre, 2014 (02:08 AM)Cest ce genre de concentration qui retarde ce pays. Tout a dakar, rien pour le reste du senegal.
Papi
En Novembre, 2014 (06:52 AM)Lady
En Novembre, 2014 (08:59 AM)ensuite mettre des navettes, par bus, ou train entre LSS et AIBD comme ça se fait ailleurs, ex: orly et roissy ou gatwick et heathrow
Airliners
En Novembre, 2014 (09:18 AM)Hamle
En Novembre, 2014 (10:50 AM)Max
En Novembre, 2014 (13:27 PM)Sylla Ibrahima
En Novembre, 2014 (14:48 PM)1) technique
2) economique.
- sur le plan technique, on ne peux exploiter, simultanément, deux aéroports distant de 45 km à vol d'oiseau. C'est malheureusement le cas entre ndiass et yoff qui sont distants de 45 km.
Je vous épargne des détails techniques pour ne pas vous ennuyer.
- sur le plan économique, le cout d'exploitation d'un aéroport étant très élevé, il est économiquement injustifié voire irréaliste, surtout pour un pays pauvre, de laisser ces deux aéroports en service en meme temps dans un meme environnement. Le risque étant de ne pouvoir rentabiliser aucun de ces aéroports.
Je ferai une contribution à publier dans les journaux à l'attention du grand public. Toutefois, je comprends bien le sentiment de nostalgie de ceux qui prônent pour le maintien de yoff.
ibrahima sylla
Expert en management aéroportuaire.
SG/ADEPME
Participer à la Discussion