Le Train express régional va enfin rouler avec des passagers. Mais le plus durs reste sans doute à venir, car le ‘’bijou technologique’’ de Macky Sall devra relever plusieurs défi dans son exploitation.
Après une première inauguration le 15 janvier 2019, à une dizaine de jours de la présidentielle, le Train express régional (Ter), sera encore inauguré, ce lundi 27 décembre 2021. Il a fallu donc presque 3 ans pour que l’exploitation commerciale du Ter démarre.
En fait, au-delà du calendrier électoral, le Ter fait face à de nombreux défis qu’il faut relever dans son exploitation au quotidien. Or, ces aspects techniques ne sauraient se plier à l’opportunisme politicien. Et le premier défi ici reste sans doute la sécurité du Ter.
Le Président Macky Sall en est bien conscient. Lors de la fausse inauguration en janvier 2019, il avait bien averti les usagers. « A présent que nous avons franchi l’étape de réception du projet, tout le monde est sans doute impatient de voyager à bord du TER dès demain. Mais, il nous faut satisfaire les standards de sécurité, de sureté et d’exploitation de la ligne du TER. Nous allons donc poursuivre le travail sur les étapes nécessaires à la mise en service du TER, y compris la construction du mur de sécurisation du trajet », avertissait Macky Sall.
D’ailleurs, le chef de l’Etat n’a cessé d’insister sur la sécurité et la sureté du Ter. Une obsession qui se comprend aisément avec l’expérience de l’autoroute à péage. En effet, en dépit des mesures sur ce tronçon, on a vu des personnes traverser l’autoroute allègrement, mais surtout des animaux divaguer sur l’infrastructure.
Or, avec le Ter, c’est une forte puissance électrique. « Le Chef de l’Etat rappelle au Gouvernement l’urgence (…) d’asseoir l’ancrage d’une doctrine de sécurité ferroviaire rigoureuse avec l’exploitation du TER », lit-on dans le communiqué du conseil des ministres du mercredi 23 juin 2021.
Si l’on en croit les autorités, le tracé du Ter compte 58 passerelles, sans compter le mur de sécurité. La semaine dernière, la presse a révélé que 260 gendarmes seront mobilisés pour veiller sur cette infrastructure chère à Macky Sall.
Et pas plus tard que lors du conseil des ministres du 22 décembre, la question de la sécurité du premier train moderne du Sénégal a été remise sur la table. « Le Chef de l’Etat demande, au Gouvernement, de poursuivre les efforts de sensibilisation des populations desservies par le TER et des usagers, sur la nouvelle posture à intégrer désormais, en vue de développer un transport public collectif dans la rapidité et la sécurité », réitère un Macky Sall visiblement inquiet de l’aspect sécuritaire.
Respect de la parole et discipline à bord
Si ce volet reste sans doute la grande préoccupation, le Ter fait face aussi à d’autres défis. Parmi eux, la régularité. Avec la société Dakar dem dikk, l’Etat avait promis aux Sénégalais le passage d’un bus toutes les 15 mn. Finalement, l’attente pouvait durer presque une heure. Avec le Ter, Mountaga Sy, Abdou Ndéné Sall et autres autorités promettent un passage toutes les 10 minutes dans la semaine et 15 mn le week-end. Il est aussi question de rallier la banlieue en 7 mn et 22 minutes pour aller Diamniadio. Il faudrait donc que ces promesses en termes de fréquences et de durée de trajet soient respectés.
Et le respect de celles-ci est d’autant plus important que le Ter a un autre défi de taille à relever : la valeur de la parole donnée. En effet, jusqu’ici, le Ter rime avec des engagements non tenus. Au-point que certains Sénégalais avaient fini par décider de n’y croire que lorsqu’ils le verront circuler avec des passagers à bord. Sans doute que aujourd’hui encore, il y en a qui restent toujours sceptiques en attendant d’être témoins oculaires, des jours voire des semaines après la nouvelle inauguration.
A toutes ces préoccupations s’ajoute la discipline à bord. Le débat sur la possibilité ou pas d’embarquer certaines marchandises montrent déjà combien il est important de faire preuve de rigueur dans la discipline à observer et à faire observer. A défaut, le Ter sera comme les minibus Aftu. Débarqués pour moderniser le parc automobile mais aussi les pratiques, les bus n’ont pas perdu du temps pour retourner dans le ‘’bordel’’ des cars rapides et autres Ndiaga Ndiaye.
Après une première inauguration le 15 janvier 2019, à une dizaine de jours de la présidentielle, le Train express régional (Ter), sera encore inauguré, ce lundi 27 décembre 2021. Il a fallu donc presque 3 ans pour que l’exploitation commerciale du Ter démarre.
En fait, au-delà du calendrier électoral, le Ter fait face à de nombreux défis qu’il faut relever dans son exploitation au quotidien. Or, ces aspects techniques ne sauraient se plier à l’opportunisme politicien. Et le premier défi ici reste sans doute la sécurité du Ter.
Le Président Macky Sall en est bien conscient. Lors de la fausse inauguration en janvier 2019, il avait bien averti les usagers. « A présent que nous avons franchi l’étape de réception du projet, tout le monde est sans doute impatient de voyager à bord du TER dès demain. Mais, il nous faut satisfaire les standards de sécurité, de sureté et d’exploitation de la ligne du TER. Nous allons donc poursuivre le travail sur les étapes nécessaires à la mise en service du TER, y compris la construction du mur de sécurisation du trajet », avertissait Macky Sall.
D’ailleurs, le chef de l’Etat n’a cessé d’insister sur la sécurité et la sureté du Ter. Une obsession qui se comprend aisément avec l’expérience de l’autoroute à péage. En effet, en dépit des mesures sur ce tronçon, on a vu des personnes traverser l’autoroute allègrement, mais surtout des animaux divaguer sur l’infrastructure.
Or, avec le Ter, c’est une forte puissance électrique. « Le Chef de l’Etat rappelle au Gouvernement l’urgence (…) d’asseoir l’ancrage d’une doctrine de sécurité ferroviaire rigoureuse avec l’exploitation du TER », lit-on dans le communiqué du conseil des ministres du mercredi 23 juin 2021.
Si l’on en croit les autorités, le tracé du Ter compte 58 passerelles, sans compter le mur de sécurité. La semaine dernière, la presse a révélé que 260 gendarmes seront mobilisés pour veiller sur cette infrastructure chère à Macky Sall.
Et pas plus tard que lors du conseil des ministres du 22 décembre, la question de la sécurité du premier train moderne du Sénégal a été remise sur la table. « Le Chef de l’Etat demande, au Gouvernement, de poursuivre les efforts de sensibilisation des populations desservies par le TER et des usagers, sur la nouvelle posture à intégrer désormais, en vue de développer un transport public collectif dans la rapidité et la sécurité », réitère un Macky Sall visiblement inquiet de l’aspect sécuritaire.
Respect de la parole et discipline à bord
Si ce volet reste sans doute la grande préoccupation, le Ter fait face aussi à d’autres défis. Parmi eux, la régularité. Avec la société Dakar dem dikk, l’Etat avait promis aux Sénégalais le passage d’un bus toutes les 15 mn. Finalement, l’attente pouvait durer presque une heure. Avec le Ter, Mountaga Sy, Abdou Ndéné Sall et autres autorités promettent un passage toutes les 10 minutes dans la semaine et 15 mn le week-end. Il est aussi question de rallier la banlieue en 7 mn et 22 minutes pour aller Diamniadio. Il faudrait donc que ces promesses en termes de fréquences et de durée de trajet soient respectés.
Et le respect de celles-ci est d’autant plus important que le Ter a un autre défi de taille à relever : la valeur de la parole donnée. En effet, jusqu’ici, le Ter rime avec des engagements non tenus. Au-point que certains Sénégalais avaient fini par décider de n’y croire que lorsqu’ils le verront circuler avec des passagers à bord. Sans doute que aujourd’hui encore, il y en a qui restent toujours sceptiques en attendant d’être témoins oculaires, des jours voire des semaines après la nouvelle inauguration.
A toutes ces préoccupations s’ajoute la discipline à bord. Le débat sur la possibilité ou pas d’embarquer certaines marchandises montrent déjà combien il est important de faire preuve de rigueur dans la discipline à observer et à faire observer. A défaut, le Ter sera comme les minibus Aftu. Débarqués pour moderniser le parc automobile mais aussi les pratiques, les bus n’ont pas perdu du temps pour retourner dans le ‘’bordel’’ des cars rapides et autres Ndiaga Ndiaye.
12 Commentaires
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Pkoi pas des agents de sécurité dans tout les wagons et des amendes salées pour quiconque fouterait le bordel. C'est ce qui fait peur à tous mais nous ne sommes pas pire que les autres...enfin je crois
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En Décembre, 2021 (11:06 AM)-
Le débat est un débat de fond
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En Décembre, 2021 (12:17 PM)Le projet Momar Gueye, ancien ingénieur chez alstom, a évalué le TER Dakar Kaolack, Diourbel, Ndar, Kidira à 750 milliards
Le ter de 1200 milliards ne fera que 36 km et va relier deux communes dans le plus petit espace du pays Dakar
Ça personne ne peut nous empêcher de le dire
Xxx
En Décembre, 2021 (09:42 AM)Les preuves les plus patentes sont le TER et l’autoroute à péage. En réalité ce sont des investissements de rente qui ne feront qu’enrichir les entreprises françaises et leurs facilitateurs. Celles-ci l’ont d’ailleurs bien intégré, raison pour laquelle ces infrastructures ne desservent que Dakar (0,3% du territoire avec ¼ de la population). Et oui, certes les dessertes et distances sont ridicules, mais la concentration de population à même de payer le ticket est si dense que le retour sur investissement en devient indécent. Au-delà de la capitale, ce n’est plus rentable, elles préfèrent alors laisser le relai à l’AGEROUTE qui, au demeurant, a une gestion du trafic plus moderne et efficace ; en effet, avec eux, on paie une seule fois à la sortie, même si on va à Touba, alors que pour SENAC, c’est la raquette, des bouchons dans toutes les stations de péage, au moins trois arrêts pour paiement entre Dakar et Toglou, des embouteillages à toutes les principales sorties (Keur Massar, Camberene, Pikine, Patte -d’oie surtout le matin).
Ces investissements n’auront aucun impact sur notre développement. 36 km de desserte pour le TER ? On ne peut faire plus ridicule. Pour que Dakar et son centre-ville reçoivent plus de travailleurs …. des banlieues. Et la nouvelle ville de Diamniadio alors, ce n’était pas pour désengorger Dakar ? C’est à n’y rien comprendre …. Il aurait été plus judicieux de réhabiliter les axes ferroviaires inter-régionaux (Dakar-Diourbel, Dakar-Saint-Louis), de réaliser le tracé jusqu’à Ziguinchor, de moderniser l’axe Dakar-Bamako pour favoriser les échanges entre nos deux pays et éviter la capture du trafic malien par les ports de Lomé, Abidjan et San Pédro en côte d’ivoire qui l’ont bien compris et captent de plus en plus ces marchés au détriment du port de Dakar. Le drame dans ce pays, c’est que tout le monde sait ce qu’il faut faire pour son émergence, mais personne ne fait rien. C’est chacun pour soit. Les intérêts particuliers l’emportent sur l’intérêt collectif. Il n’y a jamais eu de véritable volonté politique dans ce pays ; certains politiques et fonctionnaires s’enrichissent de façon éhontée au détriment du peuple et des intérêts stratégiques supérieurs de la nation et personne n’est inquiétée. Ce sont eux les véritables responsables quand les citoyens meurent en voulant rallier l’Europe, en étant tués dans des accidents avec des véhicules surchargés, transformés conçus à l’origine pour le transport de marchandises et de bétails, en ne recevant pas les soins adéquats dans les hôpitaux, en ne pouvant pas manger à leur faim, en ne pouvant pas accéder aux besoins primaires de base, etc. Chacun essaye de sauvegarder des avantages particuliers (magistrats, enseignants, médecins, transporteurs, ….). La corruption est érigée en dogme au vu et au su de tous. On est arrivé à dire dans ce pays que le sénégalais n’a pas une aversion envers les voleurs, mais seulement envers les voleurs qui ne partagent pas le butin du vol. Et si on le partage avec le vertueux marabout, alors là, on est intouchable. Nous sommes tous victimes de notre lâcheté, de notre égoïsme et de notre manque d’honneur. Vivement la révolution et la réappropriation de nos mœurs. A défaut, il nous faudrait certainement un système communiste pour annihiler l’appétit vorace des déprédateurs de nos richesses.
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Je suis contre Macky Sall très souvent pour sa politique, son laxisme, son populisme etc, mais quand il y a du bon il faut le reconnaître et la la fermer si on ne peut pas le féliciter. Ce ter est plus qu'utile. Me voici ce matin je devais rallier Diamiadio puis le centre ville alors que je suis sans véhicule aujourd'hui et si j'avais accès à ce ter je ne serai pas à chercher comment m'y rendre. Combien de nos fonctionnaires y travaillent sans avoir de quoi se déplacer facilement ? Chaque fois que je m'y rend pour une réunion il y a toujours des personnes que je ramène faute de transport en commun. Arrêtez votre mauvaise foi. C'est cher oui, on tâtonne encore à propos notamment du transport de certaines marchandises salissantes etc. Mais il faut encourager et cesser d'être cet oiseau de mauvaise augure qui n'est bon qu'à faire des prédictions funestes.
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En Décembre, 2021 (10:46 AM)-
Les jaloux et les aigris vont maigrir,ce qui vous dérrangent , sont les réalisations, avec macky liggéye lou beuri wakh lou touti
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En Décembre, 2021 (11:23 AM)Reply_author
En Décembre, 2021 (13:32 PM)J'etais ce week end à Saint Louis, sur place on est sideré par la mediocrité des travaux en cours qui d'apres les auorités sont censés donner une cure de jouvence à la vieille cité. Parmi ces travaux, nous pouvons citer la renovation de la place Faidherbe dont le rendu est une catastrophe. Ne parlons pas des travaux initiés par l'ONAS.
Ces cas concernant Saint Louis sont certainement partgés par les autres villes de l'interieur..
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Les travaux à Saint-Louis ont fait l'objet d'études sérieuses. C'est trop facile d'arriver ici et de critiquer le travail des autres. Et toi tu as construit quoi? Tchiiim!
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En Décembre, 2021 (10:30 AM)-
J'ajoute que St.Louis classée au patrimoine de l'Unesco a reçu des finances conséquentes pour restaurer le patriomoine colonial , Mansour Faye a pris l'argent et pas grand chose en matière de restaurations est visible. L'Unesco a même menacé de retirer leur financement si rien n'était fait.
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En Décembre, 2021 (13:42 PM)Il n'y pas eu de gâchis et on s'en rendra compte dans 10 ans que dieu nous prête vie.
Campagne marketing à la tv sur la manière de valider son pass( quel type de passe déjà? QR code , ticket tata, badge)
Xx
En Décembre, 2021 (13:32 PM)Mais la priorité n'aurait t'elle pas dû être la rénovation du réseau de chemin de fer , afin d'enlever ces milliers de camions pourris qui sévissent , abîment, et causes des milliers d'accidents par an , et de faire transiter ces marchandises par le rail ???