Quelques jours après son limogeage, le directeur déchu revient ici sur l'incident qui lui a valu son poste. Pour Souleymane Diack, il a choisi la vérité. Il se dit victime d'un limogeage abusif. Entretien réalisé par Omar BALDE
Pourquoi avez-vous appelez à voter pour le candidat Macky Sall ?
Ce sont les résultats satisfaisants du candidat au premier tour qui m’ont poussé à lancer cette appel. Lorsque les résultats du département sont arrivés, j’ai senti la nécessité de parler avec mes parents. Sur un coup de tête, je l’ai fait et je ne regrette rien. C’est ce qui est à l’origine de mon limogeage. D’ailleurs, on m’a rendu service avec ce limogeage. Maintenant, je n’ai aucune autre activité à faire que la politique.
N’avez-vous pas commis une faute professionnelle ?
Je ne pense pas en ce sens que moi je suis d’abord un citoyen et ensuite j’ai payé ma facture. J’ai fait un communiqué c’est ce qu’on appelle dans notre jargon journalistique, la location d’antenne. J’ai acheté deux diffusions de 125000frs. J’ai payé de ma propre poche 25000frs et 200frs de timbre. C’est ce que j’ai dit à mon directeur général. Au plan de la RTS, je suis en phase avec le service commercial. Ce que Babacar Diagne fait est beaucoup plus grave car il montre chaque jour à la télévision des gens armés de gourdins au profit d’un candidat.
Quelle lecture faites-vous de votre limogeage ?
C’est un limogeage abusif, c’est pourquoi d’ailleurs je dis souvent à mes amis qu’on m’a rendu service. Dorénavant, je suis libre comme un oiseau donc je m’adonne exclusivement à la politique, mieux, c’est un de mes élèves que j’ai formé qui me remplace. Donc, double satisfaction. Première satisfaction la liberté de se mouvoir dans le département. Deuxième satisfaction c’est un natif de Kolda que j’ai formé qui me remplace. Donc, si l’élève remplace son maître cela veut dire que l’élève a bien appris.
Le fait de vous adresser aux populations en langue pulaar n’est-il pas un fait ethnocentriste ?
Non écoutez, je ne suis pas ethnocentrique. D’ailleurs j’ai parlé en trois langues Mandingue, peul et wolof. C'est ça la confusion car les gens sont en train de chercher la "petite bête" en voulant dire que l’APR est une affaire de peuls. Ici, nous sommes à Kolda et tout natif de cette ville doit parler le pulaar, le mandingue et le wolof. En tout cas, je sais que le 25 mars prochain, Macky va prendre les rênes du pouvoir et Wade sera bouter hors du palais.
14 Commentaires
Un Papa
En Mars, 2012 (18:35 PM)Fils
En Mars, 2012 (18:41 PM)Ngary Maoudi
En Mars, 2012 (18:47 PM)T'en Fais Pas
En Mars, 2012 (18:52 PM)Gorgorlu5
En Mars, 2012 (18:56 PM)Diola Kolda
En Mars, 2012 (19:03 PM)Réponse : OUI, une des Femmes du valereux Fils du Fogny (Basse Casamance) nommé OMAR LAMINE BADJI , assassiné par BALDé, Farba Senghor ET Karim WADE, parle le Diola Fogny, le Diola Blouf, le Diola Kassa et ce, mieux que les locaux de ces contrées.
Mbaroodi
En Mars, 2012 (19:05 PM)Serigne Bi
En Mars, 2012 (19:31 PM)Sene
En Mars, 2012 (19:53 PM)que wade dégage avec lui !ils sont tous périmés .
Naaru Gannar-le Vrai
En Mars, 2012 (20:05 PM)(CRIDEM 13/03/2012)
Le président de SOS Esclaves, une ONG de défense des droits humains, Boubacar Ould Messaoud, a vivement dénoncé, au cours d'une conférence de presse, dimanche, une série de cas d’esclavage en Mauritanie, portant généralement sur des enfants mineurs et 'l’impunité' dont jouissent les présumés auteurs.
Citant un exemple parmi ces cas, le responsable de l’ONG parle de 'deux sœurs esclaves et orphelines : Selma Mint M’Bareck, 14 ans et Maimouna Mint M’Bareck, 10 ans, de petites esclaves de surcroît mineures, louées à un individu du nom de Cheikh Ahmed Ould Essyam, sauvagement battues et subissant toutes sortes de tortures, dont le maître vient régulièrement percevoir le prix des durs efforts à la fin de chaque mois'.
Ces enfants 'ont fui l’enfer intenable de l’esclavage' et SOS Esclaves les a recueillies et présentées au cours de la rencontre avec la presse.
Les deux filles ont deux frères de 8 et 6 ans, une tante et deux enfants qui sont toujours soumis à la même pratique de location d’être humains à des fins de pratiques esclavagistes', rapporte l’ONG. Ces faits dénoncés par l’ONG se seraient déroulés dans la région de Nema située à 1200 kilomètres à l’Est de Nouakchott, aux confins de la frontière entre la Mauritanie et le Mali.
Après la découverte des cas évoqués, l’ONG indique avoir saisi le Premier ministre mauritanien. 'Sur intervention de cette autorité, le Programme pour l’éradication des séquelles de l’esclavage (PESE) vient d’allouer une subvention aux filles pour couvrir leurs besoins', a indiqué M. Messaoud, qui a dénoncé par la même occasion le fait que 'les présumés auteurs de ces pratiques bénéficient d’une impunité totale'.
SOS Esclaves évoque également plusieurs autres cas d’esclavages relevés au cours des derniers mois et restés impunis, notamment à Nouadhibou (465 kilomètres au nord de Nouakchott). L’ONG appelle à 'la poursuite de la lutte contre l’esclavage en Mauritanie' et demande aux autorités de s’acquitter de leur devoir vis-à-vis des victimes.
Boubacar Ould Messaoud relève cependant 'quelques avancées' notamment à travers l’adoption d’une loi criminalisant l’esclavage en 2007, et la condamnation récente d’un individu pour pratique de l’esclavage mais déplore l'insuffisance de ces instruments. Le rapporteur des Nations unies sur les formes modernes de l’esclavage a récemment effectué une mission de plusieurs mois en Mauritanie, sans se prononcer sur le sujet.
Pana
Source : PanaPress via Afriquejet
Deug
En Mars, 2012 (21:19 PM)Zall
En Mars, 2012 (01:03 AM)Untel
En Mars, 2012 (10:27 AM)Baldé
En Juin, 2012 (19:27 PM)Participer à la Discussion