Crée depuis 1970, et forte d’une population de plus de 890 millions d’habitants, soit plus de 13% de la population mondiale et de 220 millions de locuteurs de français à travers le monde, l’Organisation internationale de la francophonie (Oif) a pour objet de développer une solidarité active entre les 77 Etats et gouvernements qui la composent (57 membres et 20 observateurs), soit plus du tiers des Etats membres des Nations unies. C’est du moins la conviction de l’Apix (Agence nationale pour la promotion de l'investissement et des grands travaux).
En marge d’une rencontre pour annoncer le 1er Forum économique de la francophonie, prévu les 1er et 2 décembre prochain, qu’elle compte organiser ladite agence a relevé, ce jeudi, une série d’avantages favorisés par la francophonie.
Après avoir assisté, tout comme les différentes structures gouvernementales et autres autorités étatiques, aux attaques faites par certaines personnes qui évoquaient le caractère inutile et néfaste de l’Oif, l’Apix est monté au créneau pour vanter les mérites de cette organisation.
Pour elle, l’Oif est un dispositif institutionnel qui vise à promouvoir les relations politiques et de coopération entre les Etats et gouvernements des pays membres, ayant en partage l’usage de la langue française avec, entre autres, comme objectif : la promotion de la langue française et de la diversité culturelle et linguistique ; la promotion de la paix, de la démocratie et des droits de l’homme ; l’appui à l’éducation, à la formation, à l’enseignement supérieur et à la recherche ; le développement de la coopération au service du développement durable.
Ladite organisation, selon l’Apix, se veut aussi une plateforme favorable à l’instauration et le développement de la démocratie ; la prévention, la gestion et le règlement des conflits ; le soutien à l’Etat de droit et aux droits de l’homme ; l’intensification du dialogue des cultures et des civilisations ; le rapprochement des peuples par leur connaissance mutuelle ; la promotion de l’éducation et de la formation ; le renforcement de leur solidarité par des actions de coopération multilatérale en vue de favoriser l’essor de leur économie.
C’est à ce titre que faisant un petit exposé, pour parler de l’agenda de ce forum économique, Moustapha Cissé, le directeur des investissements de l’Apix a indiqué qu’il est prévu plusieurs activités. Outre la plénière avec les autorités (discours du président et la table ronde des chefs d’Etats invités), il est aussi programmé, à cette occasion, des sessions thématiques (panels relatifs à l’agriculture, la santé, la technologie, la formation, le média, le tourisme, les infrastructures, le commerce).
De l’avis de l’Apix, c’est conscient des enjeux existants du fait des Etats et gouvernements membres de l’Oif qui concentrent plus de 20% des exportations, 19% des importations, 22% des terres habitables et des réserves d’eau potable, ainsi qu’une population jeune et en croissance, que le président Macky Sall a eu l’idée d’organiser ce forum économique de la francophonie, au lendemain du XVe sommet.
A cette occasion, il est annoncé que cet événement constituera un cadre d’échanges exceptionnel réunissant les investisseurs institutionnels les plus en vue dans l’espace francophone, les acteurs de la finance privée, les responsables gouvernementaux et les détenteurs d’actifs privés afin d’échanger sur les principales exigences et les facteurs déterminants de l’investissement, ainsi que sur le climat des affaires.
Toutes choses qui font dire à M. Cissé et ses collaborateurs de l’Apix, qu’il y a avec ce forum qui va être organisé simultanément à Dakar, Fatick, Kaolack et Kaffrine et l’Oif plusieurs opportunités d’investissement au Sénégal.
10 Commentaires
Kouri Ambou
En Novembre, 2014 (15:54 PM)Non
En Novembre, 2014 (16:04 PM)Damay Ladj Rekk
En Novembre, 2014 (16:27 PM)Victore
En Novembre, 2014 (16:42 PM)Revulserr
En Novembre, 2014 (16:46 PM)Yugo
En Novembre, 2014 (17:24 PM)Mass
En Novembre, 2014 (18:05 PM)Faire partie du réseau françophone est une richesse qui consolide le portefeuille relationnel du Sénégal ; c'est pas pour rien que des pays comme le Vietnam s'invitent à ce sommet.
Bien entendu, notre pays a la latitude de s'ouvrir à d'autres horizons selon ses intérêts, notamment pour l'accès aux marchés,aux technologies et autres systèmes d'informations.
Mais notre dépendance de sentier nous commande de rentabiliser les potentialités existentes, en plus d'explorer de nouvelles voies.A ce niveau, il s'agit plus de mettre en place des stratégies gagnant-gagnant que de rompre les amarres,et cela que soit pour des dossiers comme l'efficience de franc cfa,la formation professionnelle ou les protections commerciales.
Globalement ,le Sénégal a l'opportunité de s'insérer plus fortement dans le réseau anglophone pour suivre Atépa et bénéficier du dynamisme anglo saxon; des ouvertures sont amorcées avec la Chine(centre de langue à l'université) ou le Brésil(agriculture,élevage).
Au niveau local,pour rester dans la culture,la promotion des langues nationales doit être dynamiser.
Nous devons faire preuve d'innovation avec la promotion d'un institut des langues pour terminer la centralisation la codification et le recueil numérique du patrimoine; pourquoi également ne pas créer un espérando sénégalais pouvant être élargi à la sous région,bâti sur le peul, le sérére, le soninké et le ouolof bien sûr et intégrant le dioola,le socé et les autres langues. L'Indonésie a fait ça en 1949, à l'indépendance en construisant une nouvelle langue autour du malais.Cette démarche pour mettre en place ce outil, bien commun national permettrait de renforcer l'intégration national vers le rendez vous Senghorien.En plus de renforcer la socialisation et l'éducation des jeunes, le projet aura des impacts pratiques en terme de dynamisme institutionnel culturel, d'endogénéisation de l'industrie culturelle, de support publicitaire, de communication et signalisation publique,la protection économique non tarifaire.....
Mais il faut arrêter la critique facile, Le français fait aujourd'hui partie du patrimoine culturel sénégalais comme porte d'accès à la modernité, à nous de faire la bonne hybridation,le métissage de Senghor pour allez à la rencontre des autres nations.
Exerçons notre droit citoyen pour evaluer la gouvernance publique,mais faisons aussi, du "penser par nous même et pour nous même",pour proposer et agir.....
Vive la Francophonie de Senghor
Hommage à Abdou Diouf, Diam ak Salam
Paix et Prospérité pour notre pays
Mass
Beru72
En Novembre, 2014 (22:08 PM)Fans
En Novembre, 2014 (22:24 PM)Janus
En Novembre, 2014 (07:56 AM)Ne parler que des viols durant la colonisation et oublier les 730 viols perpétrés ces derniers temps dans la région de Dakar s'est se cacher notre responsabilité actuelle pour ne parler que de ce qui c'est passé il y a plus de 60 ans.
Votre haine des Français et votre racisme ne vous mènera nul part
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