Près de 30 millions de personnes souffrent de dépression en Afrique. Le chiffre est avancé par Dr Déo Nshimirimana, lors de la célébration de la Journée mondiale de la santé. Au Sénégal, la maladie existe réellement, puisqu’elle constitue le quatrième motif de consultation à l’Hôpital psychiatrique de Thiaroye, selon Awa Marie Coll Seck. Le ministre de la Santé a d’aileurs profité de l’occasion pour lancer un appel à l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) pour un soutien accru au développement d’un Programme national de santé mentale. Car, la maladie gagne de plus en plus du terrain.
Aïda Sarr Sylla, professeur psychiatre et chef de la division au ministère de la Santé parle des signes qui alertent sur la maladie. « Elle se manifeste par une tristesse persistante, une fatigue générale, une insomnie, un manque d’intérêt pour les choses que l’on aime », explique le Professeur. « La personne dépressive néglige son apparence et n’a envie de rien. Il faut donc une prise en charge rapide de la personnes affectée pour lui éviter le drame du suicide ou d’autres complications », souligne-t-elle. Awa Marie coll Seck recommande, pour sa part, une vigilance. « Cette maladie, c’est comme une urgence ou un accident. Ca peut arriver à tout le monde bien qu’elle n’est pas bien connue au Sénégal ». Certaines personnes ont longtemps pensé que la maladie ne touche que les occidentaux, explique le psychiatre qui rappelle qu’un guide de la prise en charge a été élaboré pour améliorer le traitement.
Les facteurs qui peuvent conduire à une dépression sont nombreux. La survenue d’un événement douloureux, la perte d’un être proche, la violence comme les guerres, les génocides ou une situation de pauvreté extrême. Pour la prévention, Aïda Sylla recommande un suivi assez particulier des femmes enceintes, surtout durant la première grossesse.
7 Commentaires
Anonyme
En Avril, 2017 (13:49 PM)Citoyen
En Avril, 2017 (13:55 PM)1- LA PRESSION SOCIALE : 1 seul salarié qui a en charge toute une famille; une famille polygame avec 2, 3 voir 4 femmes et bcp d'enfants qu'il faut nourrir, loger, éduquer alors qu'on n'a pas les moyens; les "événements sociétaux" tels que les baptêmes, mariage et autres à honorer, à préparer en économisant bcp d'argent pdt longtemps et qu'on va gaspiller en 1 journée.
2- L’OISIVETÉ causée par le chômage chronique des jeunes et des vieux: Sans travail, on glande, on se mêle de tout et on commence à faire des choses louches
3- LA FATIGUE : Les sénégalais ne se reposent pas, ne dorment pas bien et ne mangent pas bien. Nous vivons dans un environnement bruyant, stressant ou dormir, faire une grasse matinée, ou faire la sieste est considéré comme étant du luxe et celui qui le fait est tout le temps dérangé par du bruit de la maison, du voisin, de la rue. Il est impossible de se reposer au Sénégal, les maisons, les rues sont bruyantes. IL y'a des voitures qui circulent et qui klaxonnent partout, n'importe ou et n'importe quand, des tam-tams partout en pleine journée ou en pleine nuit, des travaux tous les jours et à n'importe quelle heure même le Dimanche etc. Et sans repos, sans dormir on péte les plombs et on est surmené, stressé et on devient dépressif.
En fait, c'est notre pays, notre mode et manière de vivre qui sont stressant et qui stressent les gens et les rend fou !!!!
Anonyme
En Avril, 2017 (15:39 PM)Anonyme
En Avril, 2017 (16:04 PM)Anonyme
En Avril, 2017 (16:04 PM)Anonyme
En Avril, 2017 (16:04 PM)Anonyme
En Avril, 2017 (16:04 PM)Participer à la Discussion