NETTALI.NET – Il n’est pas en prison. Mais Serigne Mboup, patron du Comptoir commercial Bara Mboup (Ccbm), est placé sous contrôle judiciaire dans une affaire qui l’oppose aux ex-travailleurs de l’usine de confiserie Nocose de Louga. Serigne Mboup, dont le frère a été emprisonné avant d’être libéré suite au versement d’une caution, s’est expliqué sur cette affaire, au cours d’une conférence de presse tenue, avec son avocat, à Louga.
l fait partie des riches hommes d’affaires de ce pays. Serigne Mboup, patron du Comptoir commercial Bara Mboup (Ccbm), est, d’ailleurs, un des gros actionnaires de la toute nouvelle compagnie aérienne "Sénégal Airlines". Ce qui n’a pas empêché un juge du tribunal de Louga de le placer sous contrôle judiciaire dans le cadre d’un conflit l’opposant aux ex-travailleurs de l’usine de confiserie de Louga appelée Nocose.
Selon Serigne Mboup qui s’en est expliqué devant la presse à Louga, c’est parce qu’il a fait des études coraniques au célèbre daara de Coki à Louga qu’il avait trouvé juste de racheter cette usine à un certain Omaïs, un Syrien. Seulement, depuis la reprise de cette entreprise, les travailleurs n’ont cessé de réclamer des arriérés de salaires. N’en pouvant plus d’attendre, ils ont fini par porter l’affaire devant les tribunaux. Et ils réclament pas moins de 56 millions à Serigne Mboup.
C’est, d’ailleurs, le frère de Serigne Mboup, un certain Moussa Mboup, gérant de l’usine, qui a été arrêté et mis en détention dans un premier temps. Après quelques jours de détention, Moussa Mboup a été libéré après que Serigne Mboup a déposé sur la table du juge un chèque de 56 millions, représentant la caution. Et le patron de Ccbm d’accuser : « C’est Omaïs qui est derrière les travailleurs. Il m’a vendu son unité dite Nocose devenue nouvelle confiserie du Ndiambour et aujourd’hui, il est confronté à de sérieux problèmes financiers. » Serigne Mboup révèle même que l’usine a cumulé des pertes avoisinant les 340 millions. Ce qui l’a poussé à arrêter le fonctionnement et transférer le matériel à Dakar. Ce, en attendant des lendemains meilleurs. Mais il assure avoir dédommagé le personnel et que ceux qui l’accusent sont plutôt des journaliers.
« Les ex-journaliers ont soutenu que les responsables de la nouvelle confiserie du Ndiambour ont fait une banqueroute frauduleuse et mon frère Moussa Mboup qui gérait l’unité a été inculpé mercredi dernier par un juge de Louga », renseigne Serigne Mboup. Mais il alors qu’il était venu s’enquérir de la situation, il est, lui aussi, inculpé et mis sous contrôle judiciaire. Mais, tout comme son frère, il n’est pas gardé en prison. « Nous avons consigné la somme de 56 millions de francs Cfa, mais nous allons continuer le combat parce que nous n’avons rien à nous reprocher dans cette affaire », tient-il à faire savoir. A l’en croire, cette affaire est vieille de six ans.
3 Commentaires
Mami
En Février, 2011 (13:23 PM)Aziz
En Février, 2011 (13:31 PM)Mami
En Février, 2011 (14:55 PM)Participer à la Discussion