Selon le ministre sénégalais, ce chèque représente une valeur de 200 millions Fcfa. Dans le hangar de l’aéroport Léopold Sédar Senghor où se déroulait la cérémonie, M. Senghor a promis de « trouver les moyens nécessaires pour régler définitivement cette question des indemnités de licenciement ». Chacun des ex-travailleurs concerné devra recevoir entre un et deux millions. L’argent a été tiré du fonds social créé en 2002 et alimenté par le prélèvement de 2% des chiffres d’affaires des sociétés d’assistance au sol (handling).
Un peu petit pas tout même de gagner pour les ayant-droits puisque 600 autres attendent toujours de voir la couleur de leur argent. Le secrétaire général du Syndicat des travailleurs des transports aériens et activités annexes au Sénégal (Suttaas ), Baïla Sow a, lui, des solutions : prendre une « partie des ressources additionnelles obtenues avec la vente de la troisième licence de téléphonie », d’une part, recaser les ex-travailleurs encore en activité, d’autre part.
M. Sow demande en tout cas à l’Etat du Sénégal de solder définitivement, et au plus vite, ce compte vieux de cinq ans des ex-travailleurs de Air Afrique, d’autant que d’autres pays concernés par le crash de la compagnie tels que Mali, la Mauritanie ou le Togo y sont parvenus depuis trois ans.
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