Sédhiou : Les femmes « opprimées, brimées et violentées »

« Les hommes croient encore que tout leur est permis. C’est pourquoi, les femmes au foyer sont opprimées, brimées et violentées et malheureusement par pudeur et par éducation elles n’en parlent pas ». Cette déclaration est de madame Diédhiou, née Nadiahanko Sané, 2e secrétaire élue du conseil départemental et présidente du collectif des femmes du 8 mars de Sédhiou. 

Elle en donne les raisons soulignant que les femmes ignorent royalement leurs droits à cause de leur analphabétisme. Aussi lance-t-elle un appel à toutes les organisations non gouvernementales et à tous les partenaires qui défendent la cause des femmes pour que ces dernières soient sensibilisées, formées, outillées et alphabétisées pour une meilleure appropriation de leurs droits. 

L’élue départementale est d’avis que le thème « ’Planète 50/50 franchissons le pas pour l’égalité des sexes »’, doit être contextualisé selon les réalités de chaque milieu pour une meilleure prise en charge des souffrances des femmes. Des souffrances renforcées par leur exclusion des instances de décision. Or, soutient la présidente du collectif, « Il n’est nulle part écrit que parce qu’on n’a pas été à l’école, qu’on ne sait pas signer, qu’on ne doit pas être dans les instances de décision ».