Le Sénégal a la capacité de faire face au choléra dont la résurgence, dans certaines régions du centre, est due à des «déterminants non sanitaires», a assuré dimanche à Dakar le ministre de la Santé et de la Prévention médicale, Abdou Fall.
Les localités de Mbacké et Touba, notamment où des cas de choléra ont été enregistrés sont «des foyers particulièrement maîtrisés, qui sont circonscrits parce que c’est principalement des localités où l’accès à l’eau potable pose problème», a-t-il expliqué sur les ondes de la Radio télévision sénégalaise (Rts, publique).
Les délestages de la Senelec ont selon lui «occasionné des pannes au niveau de plusieurs unités de production d’eau, dont des forages». Cette situation a «provoqué» des «désagréments» qui ont «conduit à l’apparition du choléra dans certaines régions», a-t-il indiqué.
«Mais, ceci dit, nous avons mis en place tout un dispositif de prise en charge» pour contrecarrer l’évolution de la maladie. «Nos capacités de réponse sont là et si tous les cas, qui apparaissent, sont référés à temps, on ne court aucun risque de connaître des cas de décès», a-t-il assuré.
Sept nouveaux cas de choléra ont été signalés dans la commune de Mbacké (centre) qui avait enregistré ses premiers cas trois semaines plutôt, a rapporté samedi la radio privée Walf Fm.
Des cas de décès annoncés par certaines sources ont été cependant démentis par le médecin-chef adjoint du district sanitaire de la ville, selon la même source.
Des accompagnateurs de malades «têtus», refusant de se conformer aux mesures élémentaires d’hygiène représentent «la plupart» des nouveaux cas signalés, a précisé Walfadjri citant des infirmiers chargés de la surveillance de la maladie.
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