Instauration du service militaire obligatoire. Telle est, selon le Colonel de gendarmerie à la retraite Sankoun Faty, la voie royale pour restaurer les valeurs civiques au Sénégal.
Une position qu'il a défendue, indique Sud Quotidien, lors d'une conférence publique qu'il animait, dans le cadre des festivités marquant la fête de l'indépendance, au Cdeps de Sédhiou.
15 Commentaires
Mooo
En Avril, 2019 (09:41 AM)Good
En Avril, 2019 (09:47 AM)Tout jeune de 18 ans doit rejoindre les rangs.
l'état doit mettre en place un budget important.
les jeunes doivent se spécialiser en classe de première sur trois ou quatre matières.
Durant ses deux ans de formation,le jeune doit poursuivre ses études.
Après les deux ans de formation,si le jeune décide de quitter l'armée.
L'état doit lui indemniser d'une valeur de 3 millions au minimum.
le solda ou le soldat en réserve peut conserver ces droit d'inscription dans une université public et d'autres écoles publics....
Dougoup
En Avril, 2019 (10:11 AM)Boy Bambara
En Avril, 2019 (11:03 AM)Senegalus
En Avril, 2019 (11:25 AM)MAIS AU SENEGAL SEUL LES INDIGENES QUE NOUS SOMMES SERONT CONCERNES PAR CONTRE LA CLASSE DIRRIGEANTE QUI NE DAIGNENT MEME PAS SOIGNER LEUR FAMILLE DANS NOS HOPITAUX ET LES ENVOIS ETUDIER A L'ETRANGER NE FERONT PAS CE SERVICE MILITAIRE
DONC CE N'EST PAS LA PEINE DE FATIGUER DAVANTAGE LES BADOOLAS QUE NOUS SOMMES
PAYS DE MERDE
Abukeom
En Avril, 2019 (13:37 PM)Notre Président parlait d'environnement dans son discours d'intronisation... c'est sûrement par là qu il faut débuter, car comment peut-on parler de progrès et de développement lorsque ce qui reste de nos forêts disparaît, lorsque tout le monde jette ses ordures sur la voie publique, lorsque les trottoirs sont encombrés de marchands, lorsque les canaux et canalisations sont obstrués, les travaux publics mal exécutés ou inachevés.
Aucun programme, aussi ambitieux soit-il, ne peut réussir si on ne se préoccupe pas immédiatement de nettoyer notre pays, de gérer nos déchets, d'interdire l'importation (ou de les surtaxer) des produits polluants, de vérifier la qualité de ce qui est proposé à la consommation, de replanter par centaines de milliers des essences utiles aux générations futures... qu'est devenue la "muraille verte" de Wade ?
Une promesse électorale qui n'engage personne.
On pourrait réfléchir à un service civil obligatoire pour tous ceux qui n'auront pas fait leur service militaire. Il s'agira d'affecter le citoyen, à la fin de ses études, au service des populations, dans un secteur correspondant aux conptences acquis. La durée peut égale à celle du service militaire légal de 2 ans. L'attestation délivré à l'issue devrait être une pièce obligatoire du dossier de recutemt pour un emploi dans l'Administration et le privé.
Tf
En Avril, 2019 (16:09 PM)Afreeka
En Avril, 2019 (17:20 PM)Alioune Seck
En Avril, 2019 (18:19 PM)Le défi de la jeunesse au Sénégal
1/Quel est l’état de la jeunesse sénégalaise ?
L’emploi et de l'avenir de ces jeunes sont des soucis. L’existence d’une loi sur le service militaire obligatoire déjà votée, promulguée et appliquée, partiellement (faute de ressources budgétaires) en 1968, devrait être un levier puissant dans la formation, l’occupation et l’emploi des jeunes de 18 à 34 ans.
2/L’arithmétique simple
D'un point de vue arithmétique, la situation de la jeunesse sénégalaise est assez simple. Chaque année 189 381 jeunes sont aptes au service militaire.
Si 500 000 emplois ont été crees entre 2012 et 2019, au terme du septennat, pour un nombre 1325667 (7X189381) de jeunes arrivant sur le marché du travail, il en résulte que 825670 sont sans emploi en 2019.
De 2019 à 2024, 946905(5X189381) autres jeunes âgés de 18 à 34 ans arriveront encore dans le marché de l’emploi.
Faut-il alors jouer les Cassandre ? Assurément non. Doit-on " prendre le taureau par les cornes" et affronter cette réalité. Oui, je pense. Comment ? Par un service militaire partiel, progressif et a vocation universelle sur la base de ressources budgétaires et extra budgétaires facilement identifiables et mobilisables. Tellement la cause est juste et légitime.
3/Avec quelles ressources financières et humaines ?
Pour une durée de 12/24 mois à raison de 2000000 par soldat, plus les frais d’approche, d’investissement et d’équipement.
Quant aux ressources humaines, elles sont abondantes et de qualité. Quelques dizaines d’officiers généraux sont en deuxième section. Sur les 375 lieutenants colonels et colonels inscrits dans l’annuaire des officiers, 360 seront admis à faire valoir leurs droits à la retraite et seront maintenus dans la réserve jusqu’à l’âge de 65 ans. Des sous-officiers et hommes de troupe, à la retraite, âgés de 43 à 56 restent disponibles dans la réserve légale des forces armées.
Tous ces ex-soldats détenteurs d’un capital expérience extraordinaire ont encore un potentiel extraordinaire pour valoriser efficacement le dividende démographique du Sénégal et donner un sens véritable à « l’exception » des forces armées sénégalaises tant vantée dans le monde. Ces louanges, amplement méritées le seraient davantage si le chef suprême des forces armées décidait de miser sur la jeunesse. Ce faisant il innoverait dans le concert des nations en introduisant le concept tout nouveau du « service militaire partiel, progressif et a vocation universelle » pour mieux éduquer, instruire, orienter et pour accompagner l’émergence de la jeunesse.
Ce serait aussi un service militaire partiel, progressif, a vocation universelle pour lutter contre l’émigration clandestine. A ce titre, toutes les récriminations sur les flux migratoires unilatéraux pourraient être contenues plus dignement car les efforts réels du premier chef d’état africain seraient alors, très certainement, salues par l’ensemble de la communauté internationale.
Un pareil projet, inédit à l’échelle mondiale se heurterait a priori aux craintes d’une militarisation en masse de la société sénégalaise. Aux personnes susceptibles d’avoir de telles craintes, il s’agira de les rassurer ; car le Sénégal d’abord, n’a aucune volonté ou ambition d’expansion ou de conquête territoriale ensuite la constitution sénégalaise reconnait l’intangibilité des frontières.
Alors pourquoi dons instaurer un service national ou un service militaire ? Pour relever principalement le défi d’enjeux de la jeunesse qui représente 40% de la population nationale. Quel est le défi : le chômage, la drogue, le « djihadisme », l’analphabétisme. Apre 59 années d’indépendance les structures traditionnelles de l’éducation, de l’emploi et de la formation n’ont pas jugulé les lourdes tendances. Voilà pourquoi il est nécessaire de changer de paradigme. En combinant plusieurs solutions d’ailleurs non exclusives les unes, les autres.et dans cette combinaison les forces auront un rôle important de formation, d’instruction et de prise de conscience dans de la discipline.
Mais il ne s’agira pas de plonger brusquement un peuple épris de démocratie et de liberté dans un système rigide, brutal de hiérarchies militaires dans ses formes les plus caricaturales. Il faudrait plutôt aboutir à un changement radical de comportement des sénégalais. De petits gestes auront de grands effets : « ne pas uriner sur la voie publique, observer scrupuleusement le rang devant les guichets, ne pas encombrer la voie publique etc…).
Est-il nécessaire d’avoir un service national ou un service militaire pour accomplir des gestes de citoyenneté. Certainement non. Mais après 59 années d’indépendance les choses vont de mal en pis. Les formules employées, à l’évidence, ne sont bonnes.
Alors, nous sommes dans la nécessite d’explorer d’autres solutions. Et les forces armées pourraient aider à trouver les bonnes articulations. Et ce service original commencerait dès le collège à 16 ans pour embrasser une étape finale entre les 18 eme et 34 eme années des candidats selon des modalités adaptées au cursus scolaire, aux études poursuivies et aux métiers.
Au-delà de l'aspect budgétaire, les forces armées peuvent former ces jeunes recrues à des métiers qui sont en forte demande. Des métiers du numérique et des services à forte valeur ajoutée mais également du bâtiment, des secteurs techniques ou de restauration. Cela en adéquation avec les agences ARSM (agence de réinsertion des militaires), ALFA (l’agence de logement des armées) et les directions de service des forces armées ainsi que les états-majors d’armée.
Bien évidemment, ceci entrainerait une évolution des effectifs des forces armées sans dépasser le ratio de 3% des dépenses sur le PIB. Le Bengladesh, l’Inde le Pakistan et le Ghana ont réussi, dans une remarquable coopération armées-nation, à donner de l’espoir aux jeunes de 18 ans a 34 ans.
Bien sur la défense n’a pas de prix ; mais elle a un cout. Tous les pays qui ont expérimente le service militaire obligatoire ou le service national l’ont fait à la suite de circonstances difficiles, voire tragiques (guerre mondiale, guerre civile, guerre de libération, guerre coloniale, guerre d’indépendance, etc…).La durée de ce dernier varie selon les pays et les époques : entre six mois et 3 ans. Actuellement 40% des pays membres de l’organisation des nations unies ont un service national ou un service militaire obligatoires.
Le royaume du Maroc vient de réinstaurer le service après l’avoir abandonne pendant 12 années.
Alioune seck
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