Après la sortie du khalife général des mourides, qui demande l’application de la peine de mort pour circonscrire la recrudescence des cas de meurtre, de viol et d’agression, les familles religieuses de Ndiassane et de Léona Niassène sont aussi favorables à la restauration de la peine de mort au Sénégal. Par contre, l’Eglise catholique pense qu’il faut s’attaquer à la racine du mal.
Serigne Ahmed Babacar Niass, porte-parole du khalife de Léona Niassène, souligne qu’«il faut un retour au principe de l’islam et appliquer la Charia. Cela est très clair. Celui qui tue une personne, il faut le tuer». Embouchant la même trompette sur iRadio, Serigne bou Khalifa Kounta, porte-parole du khalife de Ndiassane, indique qu’«il faut appliquer la Charia tout simplement. Celui qui casse le bras d’une personne doit subir le même sort.
Celui qui tue une personne, il faut le tuer». Contrairement aux familles religieuses de l’islam, l’église pense que la peine de mort n’est pas la solution. Abbé Eugène Jean Antoine Diouf estime que «les expériences montrent que ce n’est pas en tuant ceux qui ont tué qu’on réduit forcément les cas d’agression et de violence.
Donc, c’est aux causes qu’il faut s’attaquer, qui sont peut-être la pauvreté et les injustices. Ces armes blanches qui circulent n’importe comment et n’importe où. C’est tous ces ingrédients-là qui font que la débauche dégénère à la violence».
6 Commentaires
Hé!
En Mai, 2019 (14:29 PM)Anonyme
En Mai, 2019 (14:29 PM)BOUGNOUKODEFOON LEEGUI RAY BI ARRETE .
PRISONYI FEESSNA ET ON SURCHARGE LESCPRISONS POUR RIEN .
TU AS OTE LA VIE EN PLUS YA KO TAY ON TE TUE.
COMBIEN DE FAMILLES SONT DETRUITES ET TOUJOURS DES FEMMES .
Y EN A MARRE
Petit
En Mai, 2019 (15:04 PM)Dioubanti
En Mai, 2019 (22:54 PM)Participer à la Discussion