Le Sénégal va présenter un candidat à la présidence de la Commission de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (Uemoa). C’est Madické Niang, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères qui l’a réitéré avant-hier, en marge de la conférence de presse qu’il animait. «Au niveau de l’Uemoa, nous avons une candidature sénégalaise parce qu’il est temps que le Sénégal se positionne, parce que simplement nous avons des Sénégalais qui peuvent permettre à ces organisations de se développer», dit le ministre qui précise : «Au niveau de l’Uemoa, on ne peut vous dire vraiment qui est notre candidat».
Seulement dans la presse, les noms de Cheikh Hadjibou Soumaré, ancien Premier ministre et El Hadji Abdou Sakho, actuel Commissaire de l’Uemoa chargé des Politiques économiques et de la fiscalité intérieure sont souvent annoncés. De même que celui d’Aziz Sow pourtant candidat du Sénégal à la présidence de la Commission de la Cedeao. Selon le chef de la diplomatie sénégalaise, le Sénégal avait toujours dirigé l’Uemoa, sauf pour la période de 2006 à maintenant, simplement parce que le Mali, un pays frère, avait soutenu la candidature de Soumaïla Cissé et le Sénégal, ayant considéré qu’il n’était pas question de compétir avec le Mali avait retiré sa candidature en son temps. «Aujourd’hui, renchérit le ministre, Soumaïla Cissé quitte l’Uemoa, nous avons pensé qu’il est juste, surtout avec la répartition des postes dans notre région, qu’un Sénégalais ayant toutes les conditions requises soit nommé à ce poste».
De la candidature sénégalaise à la présidence de la Commission de la Cedeao, Madické Niang dira que notre pays soutient toujours l’ancien ministre Aziz Sow. «Pour la Cedeao, les présidents ont considéré qu’il ne fallait pas aller à l’affrontement. Il faut trouver une formule consensuelle qui réglerait une rotation pour tous les postes disponibles au niveau de la Cedeao», précise toutefois M. Niang qui ajoute : «On vient, dans le communiqué final, de confier à cinq chefs d’Etat le soin de régler définitivement les modalités d’attribution de ces postes à la Cedeao. Parce que nous les ministres, nous n’avons pas réussi malheureusement. Il y a eu divergence au niveau des cinq ministres choisis, j’en faisais partie».
Pour lui, la diplomatie sénégalaise qui avait toujours considéré «que la nationalité importait peu», est arrivée à une étape où des Sénégalais dont le profil répond aux postes sollicités sont pressentis». C’est pourquoi il pense que, soutenir les candidatures sénégalaises à l’Uemoa et la Cedeao, «ce n’est pas une volonté d’accaparement des postes».
7 Commentaires
Ndiayyy
En Avril, 2011 (21:06 PM)Avant Ndaré
En Avril, 2011 (21:17 PM)Undefined
En Avril, 2011 (21:17 PM)Samou
En Avril, 2011 (22:46 PM)Xsoumax
En Avril, 2011 (23:22 PM)Undefined
En Avril, 2011 (08:18 AM)- major à l'entrée et à la sortie de la section Douane de la promotion 1988 de l'ENAM; Cet inspecteur des douanes est de la même promotion que les brillants cadres que sont: Mamadou FAYE, magistrat à la Cour des Comptes, Ibrahima Sarr ministre de l'énergie, Amadou BA directeur général des impôts et domaines, Pape ousmane Gueye Secrétaire général du Gouvernement, Abdoulaye Dieng secrétaire exécutif du PCBRF, Vincent BIDI directeur des Domaines et j'en passe;
- il connait bien les dossiers d'intégration pour avoir été conseiller technique du MEF chargé de l'UEMOA avant de devenir Commissaire au sein de cette même UEMOA; il a écrit deux livres portant sur l'intégration économique africaine;
- il est accepté par le Burkina qui abrite le siège de l'UEMOA parce que non seulement il entretient d'excellentes relations avec les autorités burkinabè mais aussi il traite bien son personnel qui ne jure que par lui à cause surtout de son sens des relations humaines
On ne peut pas en dire autant de celui qui n'a que son FESMAN (pas encore audité) et une transhumance comme faits d'arme
Undefined
En Avril, 2011 (21:36 PM)Participer à la Discussion