
«Je reviens sur ma déclaration, les choses m’avaient tellement dépassé que je n’avais pas reconnu les faits, mais j’avoue que j’ai eu des relations sexuelles à deux reprises avec la fille. Je regrette mon geste et je demande pardon. J’ai également procédé à des caresses et des attouchements.» Tels étaient les aveux circonstanciés de l’enseignant Ismaïla Samba, à l’enquête préliminaire.
Des propos qui tranchent avec ceux tenus hier, devant la barre où il répondait des délits de viol et pédophilie par une personne ayant autorité sur la victime. «Je n’ai jamais couché avec la fille», s’est-il défendu devant le juge. L’instituteur Ismaïla Samba, âgé de 47 ans, après une rencontre avec M. Tall, dans une boutique, a proposé à cette fille de 14 ans, qui lui avait exposé ses difficultés en français, de l’aider en lui proposant gracieusement des cours de renforcement. Les conditions d’une rencontre venaient ainsi d’être réunies.
«Il n’arrêtait pas de me demander de lui «offrir» ma petite sœur», a témoigné hier, Khady Tall, sœur de la victime. Son plan machiavélique mis en place, Samba a une première fois abusé de la jeune fille en la menaçant de mort, si elle en parlait à quelqu’un d’autre. Mais, il va réitérer son acte le 14 février dernier, jour de la Saint-Valentin.
Selon la victime, il lui aurait donné ce jour-là, une boisson. Mais après l’avoir bue, elle dit s’être endormie. Et c’est au réveil qu’elle s’est aperçue qu’elle ne portait que sa jupe. «Je n’ai jamais connu un autre homme, dans ma vie à part lui», a dit M. Tall. Mais malgré les saignements après le premier viol, la victime n’a rien dit à ses parents.
C’est quand elle s’est rendue chez sa tante, pendant les vacances de Pâques, que celle-ci s’est aperçue de son comportement inhabituel. «Quand je l’ai interpellée, elle m’a dit qu’elle a été violée et je l’ai conduite chez la gynécologue», a dit Mariétou Ly. Le certificat médical atteste ainsi de déchirures anciennes et une perte de l’hymen.
Saly Cissé, qui a témoigné à décharge, soutient que sa chambre est mitoyenne à celle du prévenu. Et qu’elle n’avait pas entendu de bruit émanant de la chambre de son voisin. Mieux, dit-elle : «J’avais vu la victime sortir de la chambre en marchant correctement.»
La partie civile a réclamé 4 millions de francs de dommages. Selon le Parquet, le pédophile se cache derrière cet enseignant. Estimant que la culpabilité du prévenu est établie, car corroborée par le certificat médical, le Parquet a requis la peine maximale de 10 ans ferme.
La défense elle, plaide la relaxe au bénéfice du doute, parce que le certificat médical présente des déchirures anciennes. Me El Hadji Malick Diouf pense aussi que la qualité de mineure n’est pas suffisante pour emporter l’absence de consentement. Le délibéré sera rendu le 3 mai.
Des propos qui tranchent avec ceux tenus hier, devant la barre où il répondait des délits de viol et pédophilie par une personne ayant autorité sur la victime. «Je n’ai jamais couché avec la fille», s’est-il défendu devant le juge. L’instituteur Ismaïla Samba, âgé de 47 ans, après une rencontre avec M. Tall, dans une boutique, a proposé à cette fille de 14 ans, qui lui avait exposé ses difficultés en français, de l’aider en lui proposant gracieusement des cours de renforcement. Les conditions d’une rencontre venaient ainsi d’être réunies.
«Il n’arrêtait pas de me demander de lui «offrir» ma petite sœur», a témoigné hier, Khady Tall, sœur de la victime. Son plan machiavélique mis en place, Samba a une première fois abusé de la jeune fille en la menaçant de mort, si elle en parlait à quelqu’un d’autre. Mais, il va réitérer son acte le 14 février dernier, jour de la Saint-Valentin.
Selon la victime, il lui aurait donné ce jour-là, une boisson. Mais après l’avoir bue, elle dit s’être endormie. Et c’est au réveil qu’elle s’est aperçue qu’elle ne portait que sa jupe. «Je n’ai jamais connu un autre homme, dans ma vie à part lui», a dit M. Tall. Mais malgré les saignements après le premier viol, la victime n’a rien dit à ses parents.
C’est quand elle s’est rendue chez sa tante, pendant les vacances de Pâques, que celle-ci s’est aperçue de son comportement inhabituel. «Quand je l’ai interpellée, elle m’a dit qu’elle a été violée et je l’ai conduite chez la gynécologue», a dit Mariétou Ly. Le certificat médical atteste ainsi de déchirures anciennes et une perte de l’hymen.
Saly Cissé, qui a témoigné à décharge, soutient que sa chambre est mitoyenne à celle du prévenu. Et qu’elle n’avait pas entendu de bruit émanant de la chambre de son voisin. Mieux, dit-elle : «J’avais vu la victime sortir de la chambre en marchant correctement.»
La partie civile a réclamé 4 millions de francs de dommages. Selon le Parquet, le pédophile se cache derrière cet enseignant. Estimant que la culpabilité du prévenu est établie, car corroborée par le certificat médical, le Parquet a requis la peine maximale de 10 ans ferme.
La défense elle, plaide la relaxe au bénéfice du doute, parce que le certificat médical présente des déchirures anciennes. Me El Hadji Malick Diouf pense aussi que la qualité de mineure n’est pas suffisante pour emporter l’absence de consentement. Le délibéré sera rendu le 3 mai.
8 Commentaires
Kheud
En Avril, 2012 (18:27 PM)ah damané ndah amna si yéneu kou ame kham kham si nou thianegui ndara teudé souba way
ndah amna kouka kham ?
Angle
En Avril, 2012 (18:30 PM)teuthie léne ko 20ans souboba dou guisseuti sah ndawale
Bode
En Avril, 2012 (18:51 PM)Mounia
En Avril, 2012 (19:04 PM)Mauritanienne
En Avril, 2012 (19:15 PM)Avoca Du Diable
En Avril, 2012 (19:24 PM)Boysaloum
En Avril, 2012 (19:29 PM)sama waye les élèves administrent des leçons aux profs.ndeysane.sur walf tv le représentant du collectif des éleves a relevé les incohérences et les sabotages et complots du CUSEMS.en fait ce sont des chasseurs de primes inconscients.lorsque kalidou leur disait de ne pouvoir discuter avec eux d'une nouvelle plateforme,ils criaient sur tous les plateaux qu'il s'agissait de respect d'accords ce qui est faux.en effet,ils demandent d'etre aligné avec les magistrats et inspecteurs du trésor et des impots qui ont fait des concours sélectifs et dont le nombre est inférieur au personnel de l'académie de Dakar.cet alignement nécessitait des engagements financiers énormes ce que l'ancien gouvernement ne pouvait pas prendre au vu du contexte.ensuite,il faut noter qu'ils appartiennent à un corps et que l'indemnité de logement qui était seule l'apanage des instituteurs est élargie au prof suite à des rudes batailles.aujourdhui,le cusems sème la discrimination dans le corps en se singularisant contre le meilleur tendon d'élite de l'humanité les instituteurs qui ont sacrifié leur vie et leur études pour qu'ils soient prof ou autres.la plupart d'entre ces profs sont entrés dans la fonction par les mailles et les concours professionnels de l'ena,du cfj,et du crei montrent que les instituteurs sont plus cultivés que ces gens qui saignent
Boy Poulo
En Avril, 2012 (22:24 PM)Participer à la Discussion