Les habitants du quartier périphériques de Sara Nimzath, autrement appelé Keur Maloum (Kaolack), ont été réveillés par le bruit assourdissant provoqué par la chute d’un baobab qui s’est affaissé mardi, à 2 heures du matin, sur la maison des Sèye, faisant 7 blessés évacués à l’hôpital régional El Ibrahima Niasse.
Sur
place, les commentaires allaient bon train, sur le caractère mystique de
l’arbre séculaire et les explications concernant les "dégâts moindres"
qui auraient pu faire des morts, si le propriétaire de la maison,
désireux d'abattre l'imposant arbre, n’avait pas écouté les sages
conseils des vieux.
"Nous avons été réveillés en pleine nuit pluvieuse par la brutalité et
le bruit extraordinaire provoqué par la chute de ce grand arbre tombé
sur le bâtiment, faisant des dégâts considérables dans une chambre et
les toilettes", a expliqué le chef de famille, Dame Sèye.
M. Sèye a sollicité l’aide des autorités pour dégager l’arbre qui a
obstrué le passage et mis à terre des fils électriques, non sans
remercier le bon Dieu sans qui les dégâts causés auraient pu être plus
grands.
Les pluies diluviennes qui continuent de s’abattre sur le pays, et dans
la région en particulier, rendent de plus en plus difficile l’accès dans
des quartiers comme Sam, Boustane, Sara, Touba Khakhoum, etc. où
certains habitants ont déserté leurs maisons. D'autres utilisent des
sacs de sable ou alignent des briques pour pouvoir circuler et vaquer à
leurs besoins.
Les premiers morts ont été enregistrés dimanche à Ndiato, un village de
la communauté rurale de Saly Escale (Koungheul) où trois membres d'une
même famille dont l'âge oscille entre 12 et 13 ans, ont été emportés par
les eaux de pluie.
A Darou Mboss, dans le département de Guinguinéo, la foudre a tué un
cheval et deux moutons, dans la nuit de lundi à mardi, alors que des
familles démunies, vivant en plein centre ville de Kaolack dans des
maisons en banco mal en point actuellement, font appel aux bonnes
volontés pour parer à toute surprise désagréable.
"Avec ses pluies qui tombent sans répit, nous ne dormons plus la nuit et
laissons nos portes ouvertes pour pouvoir nous enfuir rapidement en cas
de dégâts", a indiqué Awa Ndiaye, le seul bras valide de la maison de
Marie Mbengue, sise en face de la clinique Soukeyna, sur la route
nationale.
APS
3 Commentaires
On A Compris!!
En Août, 2012 (13:49 PM)Biche
En Août, 2012 (14:44 PM)Kaolack 4 live
Adele
En Août, 2012 (16:12 PM)http://www.ma-bimbo.com/user/parrain.php?userId=4829108
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