
La chambre administrative de la Cour suprême a bloqué l’exécution de l’arrêté du préfet de Kanel suspendant les activités au niveau de la petite mine de Ndendory, propriété de la Société d’études et de réalisations des phosphates de Matam (SERPM) de l’homme d’affaires Cheikh Amar.
Dans son arrêt, rendu le 27 novembre, la haute juridiction signale que «le motif invoqué par l’autorité administrative (le préfet) est hypothétique et caractérise l’illégalité de la décision, les textes invoqués au visa de la décision ne permettant pas au préfet de prendre la décision qui suspend l’exécution d’une décision de justice».
Le 17 août dernier, le préfet de Kanel, prétextant un risque de troubles à l’ordre public, avait ordonné la suspension des opérations au niveau du périmètre de la petite mine de Ndendory. Il prenait ainsi le contrepied de la Cour suprême qui, le 9 juin, avait ordonné la suspension de l’arrêté du ministre des Mines et de la Géologie, Oumar Sarr, prélevant 76 hectares de la concession minière de 661 km2 détenue depuis 2011 par la SERPM et les affectant à Kalidou Wagué.
La haute juridiction remettait en cause la légalité de la décision du ministre et considérait qu’elle porte préjudice «de manière suffisamment grave et immédiate à un intérêt public». Malgré tout, le préfet de Matam avait menacé de fermer la petite mine avant de franchir le pas le 17 août.
La SERPM ne tarda pas à saisir la Cour suprême. Elle a obtenu gain de cause. Pour la deuxième fois devant les mêmes juges. «La décision de suspension indéfinie des activités de la SERPM entraîne d’une part une absence ou prolongation des arrêts de l’exploitation de la SERPM et, d’autre part, le blocage des activités et par la suite un risque financier portant atteinte à la liberté d’entreprendre», pointe la haute juridiction en cassant l’arrêté du préfet.
Si elle «salue vivement» l’arrêt de la Cour suprême, la SERPM s’interroge sur les atermoiements pour faire respecter ces décisions de justice. «La société de Kalidou Wagué a transgressé les règles en faisant rentrer illicitement du matériel dans une mine dont il n’est pas le propriétaire. Tout cela avec la complicité de deux ministres et d’une femme haut placée», accuse une source au fait du dossier.
Ce dernier s’interroge : «Qui protège Kalidou Wagué ?» Les services de Cheikh Amar se gardent de répondre à cette question. Ils espèrent «que les autorités locales ne seront plus bâillonnées et qu’elles pourront faire régner l’ordre sans craindre de recevoir un coup de fil de ‘la haut’».
Dans son arrêt, rendu le 27 novembre, la haute juridiction signale que «le motif invoqué par l’autorité administrative (le préfet) est hypothétique et caractérise l’illégalité de la décision, les textes invoqués au visa de la décision ne permettant pas au préfet de prendre la décision qui suspend l’exécution d’une décision de justice».
Le 17 août dernier, le préfet de Kanel, prétextant un risque de troubles à l’ordre public, avait ordonné la suspension des opérations au niveau du périmètre de la petite mine de Ndendory. Il prenait ainsi le contrepied de la Cour suprême qui, le 9 juin, avait ordonné la suspension de l’arrêté du ministre des Mines et de la Géologie, Oumar Sarr, prélevant 76 hectares de la concession minière de 661 km2 détenue depuis 2011 par la SERPM et les affectant à Kalidou Wagué.
La haute juridiction remettait en cause la légalité de la décision du ministre et considérait qu’elle porte préjudice «de manière suffisamment grave et immédiate à un intérêt public». Malgré tout, le préfet de Matam avait menacé de fermer la petite mine avant de franchir le pas le 17 août.
La SERPM ne tarda pas à saisir la Cour suprême. Elle a obtenu gain de cause. Pour la deuxième fois devant les mêmes juges. «La décision de suspension indéfinie des activités de la SERPM entraîne d’une part une absence ou prolongation des arrêts de l’exploitation de la SERPM et, d’autre part, le blocage des activités et par la suite un risque financier portant atteinte à la liberté d’entreprendre», pointe la haute juridiction en cassant l’arrêté du préfet.
Si elle «salue vivement» l’arrêt de la Cour suprême, la SERPM s’interroge sur les atermoiements pour faire respecter ces décisions de justice. «La société de Kalidou Wagué a transgressé les règles en faisant rentrer illicitement du matériel dans une mine dont il n’est pas le propriétaire. Tout cela avec la complicité de deux ministres et d’une femme haut placée», accuse une source au fait du dossier.
Ce dernier s’interroge : «Qui protège Kalidou Wagué ?» Les services de Cheikh Amar se gardent de répondre à cette question. Ils espèrent «que les autorités locales ne seront plus bâillonnées et qu’elles pourront faire régner l’ordre sans craindre de recevoir un coup de fil de ‘la haut’».
12 Commentaires
Patriote
En Décembre, 2022 (19:57 PM)Est-ce ce dont le Sénégal a besoin, alors qu'il doit développer sa production d'engrais avec le riche phosphate de matam
Sen Prolétaire Matamois
En Décembre, 2022 (21:31 PM)Reply_author
En Décembre, 2022 (14:25 PM)Les Musiciens
En Décembre, 2022 (19:58 PM)Diawara
En Décembre, 2022 (00:09 AM)Ce minerais se trouve entre les 3 communes impactées par l'exploitation minière ( Hamady Ounare , Ndendory et Orkadiere.)
Depuis 2009 cheick Amar exploité la grande mine dont il avait un décret octroyé par le Président Wade pour booster son programme de société ( GOANA).
Ce truand soit disant Homme d'affaires cheick Amar n'a pas les moyens pour exploiter , fait appel à une société polonaise au nom de YALMA qui a préfinancé le projet à de centaines de milliards.
Après avoir reçu cette somme, cheick Amar a dupé la société polonaise.
Cette société polonaise porte plainte contre la SERPM de cheick Amar.
Ce dossier a traîné à la justice pendant presque des années avant d'être vidé et la justice donne raison à la société polonaise , tous les biens matériels de cheick Amar ont été saisis.
Et dans tout ça il avait travaillé 76 de nos jeunes dont 50 jeunes avec des CDI et 26 jeunes avec des CDD , actuellement il leurs doit 28 mois d'arrière de salaire tous sont des pères de famille.
Avec ça quand il entend que la petite mine a été octroyée à Kalilou Wague aussitôt il rebondit et viens convaincre ces mêmes travailleurs en leur disant qu'il va les payer 10 mois d'arrière de salaire et les 18 mois restants seront gommés.et le travail va reprendre , ils seront tous reconduit et ils ont accepté d'être utilisés comme bouclier humain contre leur propre frère Natif de la localité Mr Kalilou Wague.
Actuellement là où je poste ce commentaire, cheick Amar leur doit encore 2 mois d'arrière de salaire ( octobre et novembre 2022). Sans compter les 10 mois qui n'ont pas encore été payés. Et pourtant ces jeunes ont toqué toutes les portes de notre administration pour réclamer leurs dûs mais en vain.
Pour ce qui concerne le décret Présidentiel de la grande mine , Cheick Amar a cédé à la SOMIVA depuis 2011. Si la petite mine appartenait à la grande mine , c'est là SOMIVA qui devait l'exploiter . Que Cheick Amar dégage de la localité et nous laisse tranquille ,toute sa magouille a été découverte.une seule personne met toute la localité et tout le pays dans chaos pour ses intérêts crypto personnels en sacrifiant la vie de nos jeunes.
Depuis 2009 à nos jours il exploitait la petite mine illégalement et abusivement sans payer les taxes à l'état.il doit à l'état plus de 4 milliards de redevance minière.
Lebaolbaol Tigui
En Décembre, 2022 (20:38 PM)Raciste
En Décembre, 2022 (00:00 AM)Domy Rewmi
En Décembre, 2022 (21:23 PM)King
En Décembre, 2022 (10:58 AM)Matamois
En Décembre, 2022 (21:47 PM)Reply_author
En Décembre, 2022 (22:18 PM)Reply_author
En Décembre, 2022 (09:12 AM)Cheikh Amar a bénéficié de moult privilèges du temps de Abdoulaye WADE souvent de manière pas régulière.
Amadou
En Décembre, 2022 (21:53 PM)Discutez entre vous, vous allez bientôt trouver une solution. Et laissez Macky Sall hors de vos affaires personnelles.
Reply_author
En Décembre, 2022 (15:59 PM)Usa
En Décembre, 2022 (23:47 PM)Chérif
En Décembre, 2022 (09:29 AM)Participer à la Discussion