PÉRIL PLASTIQUE AU SENEGAL : 5 millions de sachets utilisés par jour

A l’instar des autres pays membres de l’Organisation des Nation Unies, le Sénégal a célébré hier la Journée mondiale de l’Habitat autour du thème : « Meilleure ville, Meilleure vie ». A Dakar, Onu-Habitat a choisi de mettre en exergue le slogan de l’association « 13 Nrv : Tous ensemble contre les sachets plastiques ».

Les travaux de cette rencontre ont été présidés par le premier maire adjoint de la ville de Dakar, Cheikh Guèye, en présence du représentant du directeur de l’Habitat, Aly Khoudia Diao, de Mansour Tall, du bureau des Nations unies à Dakar et de plusieurs autres partenaires impliqués dans la lutte contre les déchets plastiques.

Au cours de cette journée, il a été spécifié que l’état de l’environnement du Sénégal est aujourd’hui caractérisé par une pollution des eaux marines (Baie de Hann en particulier), des eaux souterraines et des eaux de surface. Il y a aussi la pollution de l’air, due particulièrement aux dysfonctionnements dans les transports urbains, par la disparition progressive des espaces verts en ville et l’amplification des risques industriels. La gestion des déchets tant solides que liquides pose également de graves problèmes environnementaux.

Les sacs en plastique forment une grande partie de ces déchets, quand on sait qu’ils ne sont pas biodégradables. Ils sont jetés dans les rues ou en pleine nature, causent la disparition de certaines plantes, la mort des animaux qui les ingèrent et défigurent le paysage.

Après avoir transmis le message de la sous-Secrétaire générale de l’Onu et directrice exécutive adjointe en charge d’Onu-Habitat, le chargé des programmes d’Onu-Habitat pour le Sénégal et le Cap-Vert, Mansour Tall, a estimé que cette floraison ne milite pas en faveur d’une bonne hygiène et pour notre agriculture.

Onu-Habitat a monté une coalition avec la Société civile, à travers la ville de Dakar, pour prendre à bras le corps cette question lancinante qui est aussi une question d’environnement urbain ». Pour sa part, Cheikh Guèye a fait savoir que la question des sachets plastiques relève de la gestion quotidienne et de proximité « qui ne peut se faire sans les collectivités qui ont un rôle important à y jouer, quand on sait que le thème de cette année nous interpellent ».

Pour le premier maire adjoint, le thème de cette année recouvre l’essence de la fonction municipale « qui est d’améliorer le cadre de vie des populations ».