Or, c’est justement hier alors que le Conseil des ministres se réunissait que le Conseil d’administration de l’Ipres avait à l’unanimité de ses membres pris la décision de procéder à un appel à candidature pour le choix du futur directeur général de l’institution. Les membres du Conseil d’administration de l’Ipres avaient même pris le soin de demander au directeur du Travail qui y siège pour représenter l’Etat d’informer les autorités de la décision qui a été arrêtée.
Voilà pourquoi, lorsqu’ils ont été informés que le Conseil des ministres a procédé à la nomination d’un nouveau directeur général de l’Ipres, les membres du Conseil d’administration ruent dans les brancards. Pour ces derniers, ce sont les réserves de l’Ipres estimées à plus de 80 milliards de Fcfa et qui aiguisent bien des appétits du côté du pouvoir qui expliquent cette décision des autorités.
Le secrétaire général de la Cnts, Mody Guiro n’y va pas par quatre chemins. Réagissant sur les ondes de Sud Fm, il indique ; "nous nous opposons à la mesure. C’est le bureau qui propose au Conseil d’administration un directeur général. Il appartient maintenant au Conseil d’administration d’entériner la proposition du bureau. Nous sommes contre cette façon de faire". Le secrétaire général de la Cnts très remonté contre le gouvernement, brandit la menace d’une grève générale si "le coup de force" engagé par l’Etat doit passer. D’ailleurs, Mody Guiro soutient que la Cnts va entrer en contact avec les autres centrales syndicales pour qu’il ait une stratégie de lutte commune contre cette décision du gouvernement.
Du côté du patronat également, l’heure est à la concertation. L’ancien directeur général de la Sn/Hlm, M. Racine Mbaye qui était également candidat à ce poste de directeur général de l’Ipres est lui aussi entré dans le concert de contestations. Militant du Pds, il promet de faire des révélations dans les heures à venir.
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