Ndèye B. Sylla a passé hier sa première nuit en prison. Cette native de la cité du rail, où elle a vu le jour en 1989, a été présentée hier devant le procureur de la République par les limiers du poste de police de Grand Yoff. Au terme de son audition, elle a été inculpée pour enlèvement d'un nouveau-né, avant d'être placée sous mandat de dépôt. Elle a ainsi rejoint, pour la première fois de sa vie, un espace privatif de liberté qui vient comme pour parachever un acharnement du destin qui ne lui a jusqu'ici pas fait de cadeau.
Seulement âgée de 22 ans, Ndèye Ben Sylla n'est jamais parvenue à surmonter la dure épreuve sanctionnée par sa «mise à l'écart» par certains membres de sa famille dont, nous indique-t-on dans son entourage, «son père qui a quasiment coupé les ponts avec elle». À l'origine de ce sevrage d'affection, paternelle notamment, nos interlocuteurs ont confié qu'il y avait en partie son mariage.
Rejetée par son père, répudiée par son mari
Otage d'un amour sans réserve pour son futur mari, elle a contre vents et marées lutté pour lui dire oui. Un engagement qui n'a pas été pour arranger les choses, chez Ndèye Ben Sylla «qui avait vu plusieurs de ses liens familiaux et amicaux se lâcher progressivement. Son époux était ainsi devenu son plus sûr allié», ont souligné nos interlocuteurs. Alors qu'elle ne s'était pas remise de ce manque, elle a vu son mariage battre de l'aile. C'est sur ces entrefaites qu'elle va être accusée dans la maison conjugale de vol d'un téléphone portable. L'appareil en question sera finalement découvert dans sa cuisine. Une humiliation qui va avoir raison de son mariage ; son mari divorce d'elle. Plus que jamais désœuvrée, Ndèye B. Sylla dont le cœur battait toujours pour son époux décide de sauver son mariage. Pour y parvenir, elle peaufine l’histoire de sa grossesse, fruit de son imagination fertile. Le mari, maçon de son état, s'était alors rendu en Casamance où il avait des chantiers à exécuter. C'est là que le trouve son ex-épouse pour lui annoncer qu'elle porte un enfant de lui. Ce dernier qui avait passé trois années de mariage avec Ndèye B. Sylla sans avoir d'enfant a certainement vécu alors le plus beau jour de sa vie. Il décide de prendre toutes les dispositions pour permettre à Ndèye d'accoucher dans de très bonnes conditions. C'est ainsi qu'il la fait héberger
chez un proche à lui, Serigne D. Seck. Comme par magie, le couple renoue le dialogue et l'époux joint souvent son ex pour s'enquérir de sa situation et celui de son futur bébé.
Ainsi, pour consolider son manège, Ndèye B. Sylla est contrainte, avec cette canicule, de mettre constamment des étoffes autour de son ventre, histoire de parfaire sa simulation de femme enceinte aux yeux de son entourage. Le 14 juillet dernier, l'épouse de Serigne D. Seck accouche et l'enfant est baptisé jeudi dernier. Au lendemain de la cérémonie, la nouvelle maman demande à Ndèye B. Sylla de l'aider à mettre de l’ordre dans la maison. C'est en s'exécutant qu'elle tombe sur le carnet de visite de l'épouse de Seck. L'idée de voler un bébé lui effleure alors l'esprit. La suite se passe de commentaire.
Un combat pour sauver son ménage
Toujours est-il qu'elle s'est retrouvée samedi dernier devant l'Hôpital général de Grand-Yoff, après une brève escale à la devanture du centre de santé Nabil Choucair. Aux environs de midi, elle profite des heures de visite et s'introduit dans l'hôpital. Direction, la maternité. Là, elle est interpellée par un vigile qui lui demande l'objet de sa visite. Elle répond qu'elle rend visite à un proche. Le vigile lui demande le nom de cette personne ; elle sert une réponse des plus alambiquées et se dirige vers les salles. Le vigile, occupé à orienter des proches de patients, se détourne d'elle. Ndèye B. Sylla, ayant réalisé que son mari est sur le point de lui revenir, est déterminée à «trouver» vaille que vaille un bébé pour sauver son ménage. Ainsi, s'adonnant au jeu de à malin, malin et demi avec le vigile, elle aperçoit dans une salle un nouveau-né seul. La mère qui tenait un seau d'eau s'était momentanément absentée. Ndèye Ben Sylla met à profit cette aubaine pour prendre à la seconde le bébé et vide les lieux. De retour, la mère du nouveau-né faillit tomber des nues, en constatant la disparition de son bébé. Elle sonne l'alerte qui est suivie par une fouille systématique de toute personne quittant l'hôpital, les automobilistes y compris. Sur ces entrefaites, Ndèye qui tenait son bébé dans les bras se présente au portail ; les vigiles lui réclament son bon de sortie. Faisant mine d'être pressée, elle répond qu'elle se trouve avec son accompagnant et veut avancer. Elle est retenue par les vigiles jusqu'à l'arrivée de la mère du bébé qui reconnait sa fille par les habits que portait celle-ci. C'est ainsi que Ndèye B. Sylla est arrêtée et envoyée en prison. Elle ne parviendra pas à sauver son mariage !
Aux dernières nouvelles, son ex époux, très remonté, ne veut plus entendre parler d'elle. Ndèye B. Sylla se retrouve ainsi seule, dans l'intimité, de sa cellule, en attendant que Dame justice décide de son sort
Seulement âgée de 22 ans, Ndèye Ben Sylla n'est jamais parvenue à surmonter la dure épreuve sanctionnée par sa «mise à l'écart» par certains membres de sa famille dont, nous indique-t-on dans son entourage, «son père qui a quasiment coupé les ponts avec elle». À l'origine de ce sevrage d'affection, paternelle notamment, nos interlocuteurs ont confié qu'il y avait en partie son mariage.
Rejetée par son père, répudiée par son mari
Otage d'un amour sans réserve pour son futur mari, elle a contre vents et marées lutté pour lui dire oui. Un engagement qui n'a pas été pour arranger les choses, chez Ndèye Ben Sylla «qui avait vu plusieurs de ses liens familiaux et amicaux se lâcher progressivement. Son époux était ainsi devenu son plus sûr allié», ont souligné nos interlocuteurs. Alors qu'elle ne s'était pas remise de ce manque, elle a vu son mariage battre de l'aile. C'est sur ces entrefaites qu'elle va être accusée dans la maison conjugale de vol d'un téléphone portable. L'appareil en question sera finalement découvert dans sa cuisine. Une humiliation qui va avoir raison de son mariage ; son mari divorce d'elle. Plus que jamais désœuvrée, Ndèye B. Sylla dont le cœur battait toujours pour son époux décide de sauver son mariage. Pour y parvenir, elle peaufine l’histoire de sa grossesse, fruit de son imagination fertile. Le mari, maçon de son état, s'était alors rendu en Casamance où il avait des chantiers à exécuter. C'est là que le trouve son ex-épouse pour lui annoncer qu'elle porte un enfant de lui. Ce dernier qui avait passé trois années de mariage avec Ndèye B. Sylla sans avoir d'enfant a certainement vécu alors le plus beau jour de sa vie. Il décide de prendre toutes les dispositions pour permettre à Ndèye d'accoucher dans de très bonnes conditions. C'est ainsi qu'il la fait héberger
chez un proche à lui, Serigne D. Seck. Comme par magie, le couple renoue le dialogue et l'époux joint souvent son ex pour s'enquérir de sa situation et celui de son futur bébé.
Ainsi, pour consolider son manège, Ndèye B. Sylla est contrainte, avec cette canicule, de mettre constamment des étoffes autour de son ventre, histoire de parfaire sa simulation de femme enceinte aux yeux de son entourage. Le 14 juillet dernier, l'épouse de Serigne D. Seck accouche et l'enfant est baptisé jeudi dernier. Au lendemain de la cérémonie, la nouvelle maman demande à Ndèye B. Sylla de l'aider à mettre de l’ordre dans la maison. C'est en s'exécutant qu'elle tombe sur le carnet de visite de l'épouse de Seck. L'idée de voler un bébé lui effleure alors l'esprit. La suite se passe de commentaire.
Un combat pour sauver son ménage
Toujours est-il qu'elle s'est retrouvée samedi dernier devant l'Hôpital général de Grand-Yoff, après une brève escale à la devanture du centre de santé Nabil Choucair. Aux environs de midi, elle profite des heures de visite et s'introduit dans l'hôpital. Direction, la maternité. Là, elle est interpellée par un vigile qui lui demande l'objet de sa visite. Elle répond qu'elle rend visite à un proche. Le vigile lui demande le nom de cette personne ; elle sert une réponse des plus alambiquées et se dirige vers les salles. Le vigile, occupé à orienter des proches de patients, se détourne d'elle. Ndèye B. Sylla, ayant réalisé que son mari est sur le point de lui revenir, est déterminée à «trouver» vaille que vaille un bébé pour sauver son ménage. Ainsi, s'adonnant au jeu de à malin, malin et demi avec le vigile, elle aperçoit dans une salle un nouveau-né seul. La mère qui tenait un seau d'eau s'était momentanément absentée. Ndèye Ben Sylla met à profit cette aubaine pour prendre à la seconde le bébé et vide les lieux. De retour, la mère du nouveau-né faillit tomber des nues, en constatant la disparition de son bébé. Elle sonne l'alerte qui est suivie par une fouille systématique de toute personne quittant l'hôpital, les automobilistes y compris. Sur ces entrefaites, Ndèye qui tenait son bébé dans les bras se présente au portail ; les vigiles lui réclament son bon de sortie. Faisant mine d'être pressée, elle répond qu'elle se trouve avec son accompagnant et veut avancer. Elle est retenue par les vigiles jusqu'à l'arrivée de la mère du bébé qui reconnait sa fille par les habits que portait celle-ci. C'est ainsi que Ndèye B. Sylla est arrêtée et envoyée en prison. Elle ne parviendra pas à sauver son mariage !
Aux dernières nouvelles, son ex époux, très remonté, ne veut plus entendre parler d'elle. Ndèye B. Sylla se retrouve ainsi seule, dans l'intimité, de sa cellule, en attendant que Dame justice décide de son sort
29 Commentaires
Jeune
En Juillet, 2011 (13:14 PM)Viii
En Juillet, 2011 (13:16 PM)UN PSYCHOLOGUE.
Wayyy
En Juillet, 2011 (13:17 PM)@jeune
En Juillet, 2011 (13:17 PM)Kourourof
En Juillet, 2011 (13:21 PM)Poupée
En Juillet, 2011 (13:23 PM)Lady Didi
En Juillet, 2011 (13:25 PM)Respectons nos chers parents surtout dans le choix des époux, c tout ce que jai à dire à mes chères sœurs.
Petite pensée pour la mère du bébé qui a eu à vivre ce drame qui aurait pu être bien pire
Wwwertz
En Juillet, 2011 (13:44 PM)Gor Yi Dagno Doy War
En Juillet, 2011 (13:44 PM)chiiimmm
Gadere
En Juillet, 2011 (13:47 PM)Bb
En Juillet, 2011 (14:07 PM)Parfois
En Juillet, 2011 (14:18 PM)Adouna Bi Dal Dafa Diekhe Bapa
En Juillet, 2011 (14:27 PM)Bibi
En Juillet, 2011 (14:36 PM)Clepto
En Juillet, 2011 (14:39 PM)Says
En Juillet, 2011 (14:50 PM)Parf
En Juillet, 2011 (14:54 PM)Patisco
En Juillet, 2011 (15:08 PM)Chic
En Juillet, 2011 (15:16 PM)Soda
En Juillet, 2011 (15:33 PM)Niaw
En Juillet, 2011 (16:09 PM)Oumaroulkhaisssa
En Juillet, 2011 (16:22 PM)Maty
En Juillet, 2011 (16:33 PM)Sinon dans notre societe senegalaise, apres deux ans de mariage sans enfants ...les paroles blessantes commencent!!! et c 'est tres dur psychologiquement..surtout pour une jeune fille qui a 22 ans n est pas assez mature pour supporter les dures epreuves de la vie>>>>
Waye c est vrai que c est dur mais c'est Dieu qui donne la progeniture ...Faut que l'on se rappelle que nous ne sommes que de simple humains et devons accepter notre DEStin
j espere que la justice fera preuve de clemence a son egard, elle a plus besoin d'aide psychologique que d'etre incarceree des annees sans support!!!!!
Nitt
En Juillet, 2011 (17:19 PM)Lyns
En Juillet, 2011 (18:59 PM)Nene
En Juillet, 2011 (19:51 PM)Passerby
En Juillet, 2011 (20:21 PM)Puisse le Bon Dieu l'assister.
Salam
Fann.it
En Juillet, 2011 (21:14 PM)le bon sens serai de l'aider a en sortir, le remettre sur le bon chemin.
si elle recidivise alors tu peut gentillement la repudier.
on se mari pour le meilleur et pour le pire.
djiguene keena dou ko torakhal.
Sgbs
En Juillet, 2011 (09:53 AM)Participer à la Discussion