La vigilance doit être de mise partout au Sénégal. C’est l’alerte lancée par Oumar Mal, Dgpn, lors du Magal de Touba où la police a déployé de gros moyens pour assurer la sécurité des pèlerins.
Le Directeur général de la police nationale (Dgpn) monte la garde pour éviter une éventuelle attaque terroriste. A Touba où il s’est rendu pour évaluer le dispositif sécuritaire mis en place par ses hommes, Oumar Mal a insisté sur la nécessité de prévenir les attaques djihadistes. «Le terrorisme mise sur l’effet de la surprise. Pour que nous ne soyons pas surpris, il faut qu’on soit vigilant. Et pour être vigilant, il faut la surveillance de notre environnement. Nous devons surveiller tout autour de nous, savoir qui entre dans le pays mais aussi qui y séjourne ? Pour quel motif il est là ? Est-ce que son comportement nécessite une confiance ou pas ? Si ça le nécessite, on l’adopte. Si son séjour n’expire pas on le dénonce», conseille le directeur général de la Police nationale.
Menace terroriste réelle ou supposée ? Oumar Mal préfère ne pas jouer sur les expressions. Il dit : «On ne peut pas parler de menace terroriste réelle ou menace supposée.?Le terrorisme est un phénomène mondial qui n’épargne aucun pays. Par rapport à ça, il faut prendre les devants contre le terrorisme, pour ne pas être surpris. Et pour cet acte, la première responsabilité, ce n’est pas l’Etat, mais la population même. Parce que ces gens-là qui sont amenés à commettre ces actes sont d’abord parmi la population. Les gens qui viennent de l’extérieur peuvent également contaminer ceux de l’intérieur. Donc, il appartient à la population de savoir distinguer les vrais citoyens des gens qui peuvent servir de relais pour faire du mal, éventuellement du terrorisme.»
Conscient des incertitudes qui entourent leur mission, le Dgpn disculpe déjà les forces de sécurité si évidemment des failles venaient à être constatées. Il étaye : « Il n’y a aucun pays au monde qui est doté de moyens pour prévenir le terrorisme, mais prendre les dispositifs de la prévention. Et cela commence par les citoyens, dans les villages, à la frontière, dans les pays, partout. Chacun doit se considérer comme étant le premier rempart contre le terrorisme, chacun doit jouer sa partition par rapport à cette situation. Le dispositif sécuritaire exceptionnel, qui a été mis en place ici à Touba n’a rien à voir avec une quelconque menace terroriste, loin s’en faut. Il faut dire que le Magal est un phénomène religieux qui prend de l’ampleur d’année en année, et en fonction de quoi le dispositif de sécurité s’accroît. Le terrorisme est un phénomène que nous vivons tous les jours à travers le monde. Et ce dispositif-là s’inscrit en droite ligne dans une lutte globale contre la délinquance.», <7> [email protected], [email protected]
Le Directeur général de la police nationale (Dgpn) monte la garde pour éviter une éventuelle attaque terroriste. A Touba où il s’est rendu pour évaluer le dispositif sécuritaire mis en place par ses hommes, Oumar Mal a insisté sur la nécessité de prévenir les attaques djihadistes. «Le terrorisme mise sur l’effet de la surprise. Pour que nous ne soyons pas surpris, il faut qu’on soit vigilant. Et pour être vigilant, il faut la surveillance de notre environnement. Nous devons surveiller tout autour de nous, savoir qui entre dans le pays mais aussi qui y séjourne ? Pour quel motif il est là ? Est-ce que son comportement nécessite une confiance ou pas ? Si ça le nécessite, on l’adopte. Si son séjour n’expire pas on le dénonce», conseille le directeur général de la Police nationale.
Menace terroriste réelle ou supposée ? Oumar Mal préfère ne pas jouer sur les expressions. Il dit : «On ne peut pas parler de menace terroriste réelle ou menace supposée.?Le terrorisme est un phénomène mondial qui n’épargne aucun pays. Par rapport à ça, il faut prendre les devants contre le terrorisme, pour ne pas être surpris. Et pour cet acte, la première responsabilité, ce n’est pas l’Etat, mais la population même. Parce que ces gens-là qui sont amenés à commettre ces actes sont d’abord parmi la population. Les gens qui viennent de l’extérieur peuvent également contaminer ceux de l’intérieur. Donc, il appartient à la population de savoir distinguer les vrais citoyens des gens qui peuvent servir de relais pour faire du mal, éventuellement du terrorisme.»
Conscient des incertitudes qui entourent leur mission, le Dgpn disculpe déjà les forces de sécurité si évidemment des failles venaient à être constatées. Il étaye : « Il n’y a aucun pays au monde qui est doté de moyens pour prévenir le terrorisme, mais prendre les dispositifs de la prévention. Et cela commence par les citoyens, dans les villages, à la frontière, dans les pays, partout. Chacun doit se considérer comme étant le premier rempart contre le terrorisme, chacun doit jouer sa partition par rapport à cette situation. Le dispositif sécuritaire exceptionnel, qui a été mis en place ici à Touba n’a rien à voir avec une quelconque menace terroriste, loin s’en faut. Il faut dire que le Magal est un phénomène religieux qui prend de l’ampleur d’année en année, et en fonction de quoi le dispositif de sécurité s’accroît. Le terrorisme est un phénomène que nous vivons tous les jours à travers le monde. Et ce dispositif-là s’inscrit en droite ligne dans une lutte globale contre la délinquance.», <7> [email protected], [email protected]
1 Commentaires
Anonyme
En Décembre, 2015 (20:36 PM)Participer à la Discussion