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LOUGA - Crise alimentaire en gestation : Pouvoirs publics et Ong invités à l’anticiper

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LOUGA - Crise alimentaire en gestation : Pouvoirs publics et Ong invités à l’anticiper

La situation alimentaire est très préoccupante dans la région de Louga. Les populations invitent les autorités à prendre cette question très au sérieux et à anticiper la crise annoncée.

Des producteurs affiliés à la Fédération des associations paysannes de la région de Louga (Fapal) ont invité lundi les pouvoirs publics et les organisations non gouvernementales d’appui au développement à venir en aide aux populations de cette région dont une grande partie est menacée de famine en raison d’un déficit de production d’arachide et de céréales enregistré au terme de la campagne agricole de cette année. «Il n’y a pratiquement pas eu de récolte cette année. Nous sommes confrontés à un grand déficit de production. Tous les paysans de la zone sont inquiets. Si le gouvernement et les Ong n’interviennent pas, nous serons confrontés à une grave crise alimentaire», a averti Samba Diaw, selon l’Aps.

Ce producteur originaire de l’arrondissement de Sakal, dans le département de Louga, s’exprimait lors d’une réunion du conseil d’administration de la Fapal, consacrée entre autres à la situation du monde rural. «La dernière fois que nous avons été confrontés à cette crise remonte à l’année 1973. Le gouvernement doit vite agir avec ses partenaires pour reconstituer le capital semencier des producteurs afin d’éviter que cette situation ne se reproduise l’année prochaine», a-t-il suggéré. «L’hivernage n’a pas été mauvais. Il a plu relativement tôt et nous avons procédé de la même façon que les années passées. Les récoltes ont été loin de nos attentes. C’est une volonté divine, mais il faut penser à apporter des vivres aux populations», a pour sa part indiqué Mbaye Laye Bâ, producteur agricole dans l’arrondissement de Ndande, dans le département de Kébémer.

 

«Je suis aujourd’hui âgé de 73 ans, mais je n’ai jamais vu une telle situation»

Cela témoigne de la gravité de la situation avec la famine qui menace les paysans. «J’ai semé 400 kilogrammes d’arachide, mais je me retrouve sans production à l’arrivée. C’est la situation que vit la majorité des paysans de la région», a soutenu Ngagne Ndao, originaire de l’arrondissement de Mbédiène, dans le département de Louga. «L’aide du gouvernement et de ses partenaires doit s’articuler autour de la reconstitution du capital semencier, de l’appui en vivres et en aliments de bétail. La crise touche également le bétail en raison de la raréfaction des pâturages», signale de son côté Pape Guèye, un producteur membre du Fapal. Fatou Sèye Ndiaye, présidente d’un groupement féminin du département de Kébémer, met en garde contre les conséquences de ce déficit de production sur les ménages et particulièrement sur les femmes qui s’activent dans la transformation des produits agricoles. «Toutes les femmes, membres des groupements féminins sont inquiètes. Non seulement il y aura des problèmes pour assurer la survie de nos familles, mais nous risquons de ne pas pouvoir nous adonner à des activités génératrices de revenus faute de céréales», a-t-elle ainsi déclaré.

Des dizaines de milliers de personnes vivant dans la région de Louga risquent d’être confrontées les mois prochains à une grave crise alimentaire en raison d’une faible production en céréale, avertissait récemment la Direction régionale du développement rural (Drdr), dans un rapport. Celle-ci s’élève à 36 147,15 tonnes, alors que les besoins annuels de consommation sont de l’ordre de 129 389,4 tonnes, relevait-elle.

Ainsi, la production en céréale attendue pour cette campagne agricole devrait couvrir les besoins en consommation pendant à peine trois mois. Cela présage une rupture de la disponibilité en vivres dès février, selon la même source.

Parmi les conséquences attendues de cette situation figure entre autres la baisse des réserves personnelles en arachide sur les marchés, de la production nationale en niébé, et du pouvoir d’achat des producteurs maraîchers, a prévenu la Drdr.



5 Commentaires

  1. Auteur

    Homo Senegalis

    En Décembre, 2013 (17:49 PM)
    Le Senegal est un pays pauvre extrêmement pauvre il faut l'admettre seulement c'est aussi le pays du "Saak,du Poukere, .Imaginer qu'en 2013 on puisse encore parler de risque de famine dans ce pays me sidère. on est loin d'etre sorti de l'auberge surtout avec le gouvernement actuel qui n'a pas de cap pas de vision . Fuyez quittez ce pays pour ceux qui le peuvent vous n'y aurez aucun avenir.
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  2. Auteur

    Techno

    En Décembre, 2013 (17:59 PM)
    Il faut que les oNG et les services compétents ouvrent les yeux, enfn. C'est aberrant qu'un organisme comme le PAM et certaines ONG classent les zones du Ferlo nord en catégorie de zone à moindre insecurite alimentaire que Ziguinch, Kolda, kédougou... A tout point de vue cela n'a pas de sens: la pluie abondante, les vergers, les fruits sauvages, les mines,etc. Qu'y a til au nord? rien. pas de pluie suffisante, pas de paturages, pas de vergers......... Nous allons denoncer ces fautes graves d'appreciation. Et il faut pas venir dementir ces risques de famine. Le nord est sec et l'environnmt ne vs est pas agréable; c'est pourquoi vos etudes loin d'etre fiables sont biaisees.Vous allez etre denonces et serez obliges de corriger. Faites le avt qu'on vs le fasse faire.
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    Auteur

    Boy Serere

    En Décembre, 2013 (18:14 PM)
    comment il peut y avoir bcp de pluies et qu'il y ait malgré tout famine. il y a quelque chose qui cloche. quand il pleut bcp c'est la famine. quand il pleut peu, c'est la famine. cherchez l'erreur.
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    Auteur

    Habitant De Louga

    En Décembre, 2013 (18:47 PM)
    C'est n'est que pur mensonge!une petite partie de la population de Louga pratique encore de l'agriculture pour se nourrir, une très petite partie. Louga est la Région qui a le plus d’émigré dans tout le Sénégal et ils (les émigrés) gèrent bien la situation. Toutes les ressources de ces villages proviennent de l’extérieur. la plus part de ces villages sont plus riches que la ville de Louga elle-même. On y trouve les plus belles villas, les plus chères voitures, des fermes avec des centaines et des centaine de bétails. Beaucoup d'immeubles en location à Dakar leurs appartiennent... faites des enquête au niveau de western union,money gram, la poste...pour voir combien de millions entrent a Louga chaque mois. Tout le monde n'est pas émigré certes mais ces zones vivent un fort esprit de solidarité.

    Cette famine qu'on parle n'est qu'une stratégie établie par ces gens pour vivre sur le dos de la population (bouffer l'argent des ong et de l'état)

    wasalam
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    Auteur

    Mame Ibra Sarr

    En Décembre, 2013 (15:09 PM)
    ill ne s agiit pas de demander beaucoup d aide et den profiter .Il faut faire de l irrigation et arreter de verser toute la quantite de KEUR MOMAR SARR pour DAKAR et sa banlieue et vous ne recevez rien. Pensez a vous-meme: irrigation,elevage...agricuture au complet Merci Mame SARR CINcinnati OHIO USA
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