Fondé en 1997, soit seulement 17 ans d’existence, le village de Samali Gagnoulène est situé à 15 km de son chef-lieu d’arrondissement, Barkédji. Là, les «Samalinabé» manquent de tout, notamment le plus indispensable, l’eau.
Les populations de ces 300 concessions pastorales peinent à se procurer de l’eau. Même les femmes enceintes, ou porteuses de bébé, sont quotidiennement mise à contribution à dos d’âne ou de cheval pour affronter des dizaines de kilomètres pour trouver ce liquide précieux. «Nos femmes enceintes ou porteuses de bébés éprouvent toutes les peines du monde pour avoir de l’eau. Elles restent au puits jusqu’à 3 heures du matin pour abreuver les animaux», déplore le chef de village, Mamadou Pathé Sow. Comme palliatif aux souffrances de ces braves femmes, les époux, sur fonds propres, ont foré un puits de 84 m de profondeur. Hélas, cette profondeur épuise physiquement les bras valide et l’eau ne coule toujours pas à suffisance dans cette localité.
Penda Sow, une habitante du village, regrette le mutisme de l’État qui, selon elle, tarde à venir en aide aux «Samalinabé».
2 Commentaires
Mouss
En Novembre, 2014 (11:01 AM)Atypico
En Novembre, 2014 (14:37 PM)Participer à la Discussion