Entre Lamine Niang, le président contesté de la Cciad (Chambre de commerce de Dakar), par ailleurs, président sortant de l’Union des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (Unccias), et son successeur Serigne Mboup, les relations ne sont pas au beau fixe. Il existerait, des non-dits et une situation délétère au vu de plusieurs éléments de preuves, dont Seneweb détient copie.
Dans une correspondance émanant du président Mboup, datée du 28 août 2015, il est apparu qu’il y a eu des échanges houleux, mais dans un langage diplomatique entre Niang et Mboup. Ce, bien après la cérémonie de passation des services entre les deux hommes, à la tête de ladite union.
Dans sa missive, l’actuel président de l’Unccias, Serigne Mboup, après avoir «réaffirmé par écrit sa volonté d’agir dans la continuité afin d’améliorer le fonctionnement de ladite union», a eu à convier son prédécesseur à une séance de travail. Une invitation qui découle du constat qu’il existe «un certain nombre de questions au cours de la passation et sur lesquelles», il dit souhaiter que M. Niang et lui, trouvent «ensemble une solution au cours de cette séance de travail».
Les questions portent entre autres, sur «la répartition des compétences entre l’Union (Unccias) et la Chambre de commerce de Dakar en ce qui concerne les relations internationales, les rapports avec les chambres consulaires et les missions ; la représentation dans les organes, les agences de l’Etat et dans lesquels le siège est occupé par la Chambre de commerce de Dakar ; et sur la gestion de certains projets, fonds ou ouvrages qui ont un caractère national».
Ce que réclame l’Unccias
Précision a été faite, dans le document adressé à M. Lamine Niang que «le but de l’Unccias n’est pas de changer l’ordre des choses mais de faire bénéficier les autres chambres régionales des mêmes avantages que la chambre de commerce. Et que ce serait «une rencontre à laquelle participeront (leurs) principaux collaborateurs à une date à convenir ensemble, afin de lever toutes les difficultés éventuelles», indique la correspondance signée par l’Unccias et reçue trois jours après son envoi.
En réponse à la lettre qui lui a été adressée, le président Lamine Niang, a servi à Serigne Mboup une réplique sèche. «Sauf oubli ou erreur à préciser, tous les documents concernant l’Union vous ont été remis lors de la passation de service, y compris les représentations de l’Unccias. Si toutefois, votre souhait est de voir transférer à l’Union, les prérogatives, les moyens, les projets, les représentations, les connaissances techniques et le portefeuille relationnel de la Chambre de commerce de Dakar, il ne me paraît pas nécessaire que nous ayons une rencontre sur ce sujet». Une correspondance qui portait sur les «instances non réglées au cours de la passation de service».
Président de l’Unccias, M. Mboup a reçu cette dernière correspondance dans laquelle, M. Niang, a trouvé «utile d’insister sur l’importance de cette rencontre, compte tenu du fait qu’une passation de service n’est jamais parfaite et ne permet pas de régler toutes les questions. L’union ne souhaite nullement récupérer les compétences, les prérogatives ou le portefeuille relationnel de la Cciad, mais clarifier les compétences de chaque structure et travailler en étroite collaboration dans l’intérêt des chambres consulaires».
«Aucune chambre consulaire, fut-elle l’Union des chambres consulaires n’est habilitée à…»
Face au rejet de l’invitation qui a été faite à son prédécesseur, Serigne Mboup a souligné, à celui-ci, qu’au cas où il n’y avait pas la séance de travail sollicitée que l’Unccias «sera dans l’obligation de faire intervenir l’autorité compétente».
Tout comme le président Niang, certaines organisations du secteur privé ont-elles aussi décliné l’invitation de l’Unccias. Il s’agit de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes), du Conseil national du patronat (Cnp), Union Nationale des Commerçants et Industriels du Sénégal) (Unacois), Mouvement des entreprises du Sénégal (Mdes), Groupement économiques du Sénégal (Ges). Ces dernières organisations professionnelles ayant reçu chacune une correspondance ont, quant à elles, envoyé une déclaration conjointe.
Dans la missive en date du 31 juillet 2015 qu’elles ont servie au président Serigne Mboup, Cnes et Cie lui ont fixé une condition. «Nous vous marquons bien entendu notre accord à vous recevoir ensemble, mais à une date ultérieure en raison de nos contraintes calendaires. Concernant la nouvelle dynamique portée à notre connaissance, nous vous apportons les précisions suivantes : Nos organisations du secteur privé n’ont pas mandaté l’Unccias pour mettre en place un cadre de concertation du secteur privé ; aucune chambre consulaire fut-elle l’union des chambres consulaires n’est habilitée à représenter et encore moins à défendre les intérêts de nos entreprises aux niveaux national et international», entre autres.
8 Commentaires
Anonyme
En Novembre, 2015 (14:11 PM)Anonyme
En Novembre, 2015 (15:48 PM)Radar
En Novembre, 2015 (15:54 PM)na dem na dem na dema dema dem
na dem na dem na dema dema dem
na dem na dem na dema dema dem
Doyna seuk. Nguir Yalla, Lamine, démissionnes.
Anonyme
En Novembre, 2015 (16:44 PM)Guin Thieuss
En Novembre, 2015 (20:45 PM)Wait and see.
Guinn Thieuss
En Novembre, 2015 (20:49 PM)Wait and see.
Dieu fera jaillir la lumiere un jour.
Anonyme
En Novembre, 2015 (11:27 AM)Anonyme
En Décembre, 2015 (11:52 AM)L'Union des Chambres de Commerce est entrain de prendre une nouvelle dynamique contrairement à l'inertie qui la caractérisait sous la présidence de Lamine Niang qui est dépassé.
Participer à la Discussion