Parents d’élèves, élèves, acteurs de la société civile, membres du patronat, artistes et d’autres citoyens de divers horizons se sont retrouvés vendredi à la place de l’Obélisque de Dakar pour ‘’créer le déclic, afin de sauver l’école sénégalaise, plongée dans une crise persistante qui menace l’avenir des enfants, les principales victimes’’.
Tour à tour, les représentants d’une dizaine d’organisations parties prenantes de ce ‘’rassemblement citoyen’’ ont appelé l’Etat et les enseignants à ‘’savoir raison garder pour mettre fin à ce cycle de grèves qui gangrène l’école depuis une dizaine d’années’’.
‘’Depuis dix ans, l’école est toujours dans la tourmente avec un quantum horaire jamais atteint, des enseignements escamotés, des programmes jamais terminés. Les seul perdants sont les élèves’’, a dit le président de la Fédération des associations de parents d’élèves, Bakary Badiane, du haut de la tribune dressé au milieu de la célèbre place.
Suppliant presque les enseignants de regagner les classes, il dit les considérer comme les ‘’soldats de l’école’’. Selon lui, ils doivent parfois ‘’consentir des sacrifices citoyens en tenant compte de la centralité de l’élève’’. ‘’Le tout ou rien ce n’est pas du syndicalisme. Si l’Etat est dans une dynamique de résolution des questions avec le respect des accords à hauteur de 2/3, il n’ y a pas de raison pour que les syndicats continuent à déserter les classes’’, a-t-il martelé.
Toutefois, il a également appelé l’Etat au ‘’sacrifice’’ pour le respect des accords. Ce même appel du ‘’cœur’’ a été lancé par le président de l’Union nationale des parents d’élèves du Sénégal (UNAPES), Abdoulaye Fané, qui a plaidé pour ‘’un processus de normalisation et de résolution durable de la crise’’.
‘’C’est un devoir de reconnaissance envers l’école publique qu’ils doivent faire prévaloir, autorités étatiques et enseignants, parce qu’ils ont bénéficié d’une bonne formation de l’école publique. Aujourd’hui, les enfants pâtissent d’une situation dont ils ne sont pas responsables’’, s’est-il désolé.
Les organisations de femmes dont l’Association des juristes sénégalaises (AJS) et le Forum des femmes africaines pour l’éducation des filles (FAWE) ont dit tout leur ‘’énorme amertume, une grande tristesse parce qu’il n’y a plus d’activités scolaires et universitaires’’.
Pour leur porte-parole du jour, Hélène Rama Niang, il s’agit ‘’d’envoyer un message clair à l’Etat comme aux syndicats pour dire notre opposition à une année blanche et à la continuation d’une instabilité décrédibilisant le système éducatif’’.
‘’Il est temps d’arrêter ce jeu d’acteurs et la confrontation permanente entre Gouvernement et syndicats’’, a souligné le président du Conseil d’administration de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’Education publique (Cosydep), Moussa Mbaye.
Pour lui, il s’agit de dire ‘’Non à la continuation de l’instabilité du système éducatif pour une école qui restaure à l’enfant son droit à l’éducation’’.
La Cosydep, initiatrice du rassemblement, a appelé à un ‘’mécanisme durable de pacification du secteur de l’éducation et de la formation par la mise en place d’un comité de suivi des recommandations des Assises nationales et de la Concertation sur l’avenir de l’enseignement supérieur’’.
Le patronat n’est pas en reste pour ‘’ soutenir cet élan citoyen pour sauver l’école’’, selon le président du Conseil national des employeurs du Sénégal (CNES), Mansour Kama. ‘’Nous ne sommes pas des médiateurs entre syndicats et Etat, ni arbitres mais des parents d’élèves et des citoyens qui veulent que les écoles continuent à fonctionner même si les enseignants et l’Etat continuent à discuter’’, a-t-il dit.
Conscient des ‘’risques majeures qui pèsent sur l’avenir de l’école’’, Mansour Kama a fait part de la décision de ‘’mobiliser tous les citoyens, tous les chefs d’entreprises, toutes les organisations de femmes pour que l’école ne soit pas installée dans des querelles’’. Des messages également relayés à travers plusieurs pancartes et des foulards blancs autour des cous des citoyens venus prendre part au rassemblement.
16 Commentaires
Fnds Communs Pour Tous
En Avril, 2016 (22:39 PM)A L INSTAR DU GABON, OUI…………………… …………..A LA GENERALISATION DES FONDS COMMUNS A L’ENSEMBLE DES FONCTIONNAIRES ET A LA POPULATION
A L INSTAR DU GABON, OUI…………………… …………..A LA GENERALISATION DES FONDS COMMUNS A L’ENSEMBLE DES FONCTIONNAIRES ET A LA POPULATION
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Anonyme
En Avril, 2016 (22:45 PM)Kemeya
En Avril, 2016 (22:50 PM)Anonymesona
En Avril, 2016 (23:06 PM)Way way... yermandé
Anonyme
En Avril, 2016 (00:19 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (00:27 AM)Abou
En Avril, 2016 (01:01 AM)Allez voir les gens saignant dans les villages les plus reculés pour apprécier leurs conditions de travail et leur dévouement....vous pensez qu'ils font la grève pour sacrifier les enfants..ils faut être malhonnête pour le reconnaitre...l'État ne doit pas promettre quelque chose qu'il ne peut pas faire...et faire l'autruche..et le lambi golo
Oubliez-vous Que Mentir Est Un
En Avril, 2016 (01:52 AM)vous voyez ces points, c'est l'Etat qui avait pris des engagements qu'il peut les réaliser et il a signé.
je suis enseignant, vous croyez qu'on fait la grève avec une gaieté de cœur? Vous croyez qu'on n'a pas nos propres enfants, frères et sœurs dans nos salles? Vous croyez qu'on veut devenir riche avec l'enseignement? mes chers pères, mères, frères ,sœurs, gouvernants le SENEGAL NOUS EST TRES CHER, nous voulons clore définitivement ces grèves cycliques et ces mensonges. On est de très jeunes enseignants si l'Etat menace en coupant les salaires, nous nous contenterons du minimum, et si nous sommes radiés nous ferons autres choses MAIS CE MEME ETAT DOIT SAVOIR QU'IL CREE DES FRUSTRES ET MET SON PEUPLE,SA JEUNESSE EN DANGER. D'autres fustigent les cours particuliers, le niveau des élèves; je dis qu'ils n'ont rien compris. LE SEUL RESPONSABLE,EST L'ETAT: les classes pléthoriques(on nous impose de laisser passer les élèves),les élèves nous viennent en masse, du coup les collèges et lycées ne peuvent plus gérer toute cette masse, les gens créent les privés pour éviter pour que ces enfants tombent dans le banditisme et autres. En plus dans les régions éloignées de Dakar, l'heure est à 1 000f,1250f....pensez-vous qu'on cherche de l'argent? AYEZ CRAINTE A ALLAH ET AIDEZ NOUS A PARTAGER NOS SOUFRANCES!!!
Anonyme
En Avril, 2016 (08:12 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (09:43 AM)Anonyme
En Avril, 2016 (10:50 AM)Societe Sebille
En Avril, 2016 (13:45 PM)Anonyme Ndeye Bousso
En Avril, 2016 (14:18 PM)Anonyme Alioune Seck
En Avril, 2016 (14:47 PM)Un Parent
En Avril, 2016 (15:33 PM)Au niveau de l'etat:
les engagements prennent ils du temps pour la mise en oeuvre ?
certaines demandes sont elles irréalistes ou difficiles a satisfaires compte tenu des ressources et des équilibres budgétaires et fonctionnels?
Que peut on faire encore ?
au niveau des syndicats:
les revendications sont elles non négociables?
quelles sont les options possibles ?
Sur quel minimum s'accorder en 2016,.....et pourquoi pas en 2017 ?
Les aspirations sont légitimes, des conditions meilleures,leur satisfaction serait l'idéal, mais la plus belle femme ne peut donner que ce qu'elle a.
Aussi, les parties doivent s'écouter et faire preuvre de bonne volonté pour le bien de l'école sénégalaise et négocier sur le fonds et non les personnes pour aboutir à de bons résultats.
La société civile peut s'investir pour que des critères satisfaisants soient retenus qui tiennent compte de tous les intérêts.
Serait possible de voir si le Sénégal est dans la zone supérieure ou inférieure par rapport à la moyenne de la CDEAO ou un autre critère objectif.
Un arrangement moyen est mieux qu'un conflit qui dure.
Ne faisons pas comme en France ou chacun s'arcboute à ses positions, et ou il faut que ça explose pour que ça change (analyse de Michel Crozier); nous les Sénégalais sommes gens de dialogue, c'est souvent un avantage.
Nous devons faire des ajustements dynamiques, bien entendu avec des règles gagnant-gagnant.
Que chacun fasse un effort.... Wâaye.
Anonymembaye Sarr
En Avril, 2016 (15:33 PM)Quant à Cheikh mbow c'est un Instituteur adjoint il n'a même pas le CAP et il se permet de dire qu'il a un master ; Comment peutil avoir un master sans bac et qu'il nous dise dans quelle université .
Nous avons appris que notre ministre Mary Teuw a financé la Cosydep des dizaines de millions .C'est un détournement . Nous exigeons des comptes à Mary Teux . Il faut que Cheikh Mbow et Cosydep soient audités . L'OFNAC doi s'autosaisir et il parait que c'est avec cet argent qu'il a payé des emissions à Rfm et à Sud Fm
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