L’Afrique sera l’une des priorités de la Fondation Jacques Chirac. L’annonce a été faite par son président qui a visité hier l’Institut Pasteur de Dakar. Au cours de cette rencontre, les efforts et les défis du Sénégal en matière de lutte contre le paludisme ont été présentés à l’hôte.
« L’Afrique sera au cœur des actions de la Fondation Chirac, parce qu’elle le mérite. L’Afrique a besoin de stabilité. Il est essentiel que les pays riches expriment leur solidarité à l’Afrique », a déclaré l’ancien président de la République française Jacques Chirac qui a visité hier l’Institut Pasteur de Dakar.
L’occasion s’apprêtait pour les agents de cette structure de rappeler la place que celle-ci occupe dans la lutte contre les maladies infectieuses et virales comme la fièvre jaune. Mais, au-delà, l’Institut Pasteur, comme l’a souligné Philipe Mauclère, s’investit dans la recherche, dans la production de vaccins. L’ambassadeur de France au Sénégal, a salué les efforts du gouvernement du Sénégal en matière de politique de santé et aussi la coopération entre les autorités et les partenaires. Pour corroborer cet argumentaire, le directeur de la santé, le professeur Oumar Faye a levé un coin du voile sur la politique du gouvernement en matière de santé. Parmi ces axes, il a cité la prévention, le relèvement du plateau technique, la promotion de la qualité de service entre autres. « Le président de la République, Abdoulaye Wade a l’habitude de dire qu’il ne sert à rien de courir derrière une maladie et qu’il faut mettre l’accent sur la prévention. Nous nous sommes inscrits dans cette voie. La santé est un droit pour tous au Sénégal.
Cette volonté s’est matérialisée par la gratuité des Arv (Antirétroviraux : ndlr), des césariennes, de l’accouchement dans certaines régions et de la mise en place du « Plan sésame », pour les personnes âgées », a énuméré le professeur Faye. Cette performance de la politique sanitaire peut se lire à travers les résultats obtenus en matière de lutte contre le paludisme, première cause de mortalité en Afrique et qui intéresse particulièrement l’ancien président français Jacques Chirac.
Le coordonnateur du Programme de lutte contre le paludisme, Moussa Thior qui a fait une communication sur la lutte contre le paludisme, a fait savoir que les stratégies du Sénégal repose sur la prévention, le dépistage précoce, entre autres, et qui ont aujourd’hui eu des résultats concluants. Toutefois, il reste beaucoup d’efforts à fournir pour atténuer les conséquences du paludisme sous nos cieux. « Nous avons des défis à relever. Il s’agit d’étendre la couverture en moustiquaire imprégnée, de rendre accessible le dépistage précoce, de diminuer les vecteurs transmetteurs », avance Dr Thior.
Au cours de cette rencontre, la non-disponibilité des médicaments dans les pays en voie de développement et surtout leur cherté a été aussi remise sur le tapis. Face à cette épineuse problématique, plusieurs solutions sont en voie d’exploitation à savoir, la fixation des prix préférentiels, la promotion de nouveaux types de médicaments, entre autres. Pour prendre en charge ces manquements, Jacques Chirac a convié les pays riches à apporter leur soutien aux pays en voie de développement car, c’est la voie pour consolider la stabilité en Afrique. Il a aussi loué les efforts de la politique du Sénégal en matière de santé.
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