Réponse du berger à la bergère. Le ministre de la Justice n'a pas perdu de temps pour contredire toutes les informations mentionnées dans le rapport d'Amnesty International relatives aux violations des droits humains au Sénégal. Dans un communiqué de presse, Ismaïla Madior Fall considère que le rapport d'Amnesty international publié, ce mercredi, comporte "des accusations graves et erronées sur la situation des droits de l'homme au Sénégal". Pour le garde des Sceaux, ledit rapport pose un problème d'objectivité et de méthodologie. D'autant que, note-t-il : "Il met l'accent plus sur des questions politiques que sur des sujets purement axés sur la situation des droits de l'homme. Pour preuve, le communiqué fait état du dossier Karim Wade qui n'est pas évoqué dans le rapport".
Apportant des éclaircissements sur le procès inéquitable dans l'affaire Khalifa Sall, Ismaïla Madior Fall évoque l'article 134 du Code de procédure pénale qui dispose que "le cautionnement doit être fourni en espèces et garantir, outre la représentation de l'inculpé, le paiement des frais de procédure avancés par la partie civile, la partie publique, les amendes, restitutions et dommages-intérêts". Selon lui, "Khalifa Ababacar Sall n'a pas offert en cautionnement l'intégralité des frais prévus par la loi et n'a pas non plus fourni des espèces comme l'exige la loi".
"Sur la détention de Khalifa Ababacar Sall, la cour de justice de la Cedeao admet bien le caractère légal de la détention depuis la levée de l'immunité parlementaire du maire de Dakar. Toutefois, elle reconnait que la période comprise entre le 14 août 2017, date de la proclamation des résultats définitifs des élections législatives, au 25 novembre 2017, date de la levée de l'immunité parlementaire, la détention n'est pas légale. A ce titre, elle a condamné l'Etat du Sénégal qui s'engage à payer le montant de la réparation allouée aux requérants", a fait remarquer le ministre de la Justice.
981 manifestations autorisées, 18 interdites
S'agissant du droit de manifester, Ismaïla Madior Fall rappelle que "les statistiques sur l'exercice des droits de réunion et de manifestation font ressortir pour l'année 2016 que sur 999 demandes de manifestation reçues, 981 ont été effectivement tenues, 18 seulement ont été interdites par arrêtés dûment motivés."
Concernant les conditions carcérales, il relève pour le contester que les affirmations contenues dans le rapport ne correspondent pas à la réalité. Car, "le taux d'occupation des prisons a diminué. Il est passé de 244% en 2016 à 238% au 31 décembre 2017. Ce taux a encore connu une baisse en 2018 avec 232%, soit une amélioration nette de 6% entre le 31 décembre 2017 au 31 juillet 2018".
À l'en croire, cette baisse du taux d'occupation des prisons s'explique par l'augmentation de la capacité officielle d'accueil des établissements pénitentiaires grâce à des constructions et réhabilitations, l'application des modes d'aménagement des peines comme les libérations conditionnelles avec 1274 détenus condamnés bénéficiaires entre 2013 et 2017 et les mesures de grâces collectives dont 8205 condamnés ont été éligibles entre 2013 à 2017.
L'indemnité journalière d'entretien est passée entre 2013 et 2018 de 600 à 1023 francs CFA par détenu. "En 2017, l'Administration pénitentiaire a enregistré, contrairement aux chiffres avancés un cas de décès par suicide à la Mac de Kaolack. Les autres sont des morts naturels des suites de maladies et ont été médicalement constatés", a indiqué le ministre de la Justice.
Il s'est également inscrit en faux contre les déclarations selon lesquelles Imam Alioune Ndao n'a pas bénéficié du traitement médical dont il avait besoin. Ce sont à son avis, des affirmations "sans preuve".
L'enquête sur la mort de Fallou Sène
"Il importe aussi de faire comprendre aux rédacteurs du rapport que la durée moyenne des procédures criminelles est de trois ans au moins dans tous les pays respectueux des droits de l'homme. En bouclant la procédure dans un délai de deux ans en dépit de sa complexité et de la pluralité des personnes impliquées, le Sénégal a respecté les délais impartis", a expliqué le ministre de la Justice. Qui a laissé entendre qu'il n'y a jamais eu des cas d'impunités. Car, soutient-il : "à chaque fois que des cas de bavure ou de violence commis par les forces de l'ordre ont été signalés, des enquêtes ont été ouvertes, les responsabilités situées et les auteurs traduits devant les juridictions compétentes.
C'est d'ailleurs les cas, note-t-il, "des dossiers récents concernant le jeune Pape Sarr, décédé dans les locaux du commissariat de Thiaroye et de l'étudiant Fallou Sène, mort à la suite de manifestations à l'UGB de Saint-Louis. Des enquêtes sont été ouvertes et confiées à la police prévôtale. Celles-ci sont en cours, le parquet compétent attend les résultats pour enclencher les procédures qui s'imposent".
21 Commentaires
Khatior-bi
En Août, 2018 (21:08 PM)J'ai pitie de cet intellectuel qui ne va jamais plus hummer l'air revigorant d'un amphitheatre.
Anonyme
En Août, 2018 (21:36 PM)Laye
En Août, 2018 (21:38 PM)Anonyme
En Août, 2018 (21:48 PM)Anonyme
En Août, 2018 (21:50 PM)Anonyme
En Août, 2018 (22:04 PM)Sane De Paris
En Août, 2018 (22:19 PM)Anonyme
En Août, 2018 (22:24 PM)Anonyme
En Août, 2018 (22:40 PM)Anonyme
En Août, 2018 (23:07 PM)Anonyme
En Août, 2018 (23:22 PM)Vous avez constaté que dans son argumentaire, il ne réfute aucunement la nature politique des dossiers soulevés par Amnesty. Vous voyez comment ils sont nuls. Ils aurait dû au moins
nier la nature politique des dossiers.Bien au contraire, par sa réponse il le confirme. Les dossiers Khalifa et Karim n'ont rien de judiciaire.Wassalam
Anonymethiouth
En Août, 2018 (23:26 PM)Anonyme
En Août, 2018 (00:32 AM)Anonyme
En Août, 2018 (03:10 AM)Anonyme
En Août, 2018 (06:43 AM)Anonyme
En Août, 2018 (07:29 AM)Réveillez-vous sénégalais !coup d’état politique, coup d’Etat électoral permanent !sabotage organisé des élections, Karim comme khalifa traqués pour des raisons politiques et ethniques, avez-vous vu maky traquer un poular ou un membre de l’Alliance des poulars de la réoublique APR? Nafi OFNAC virée pour avoir osé convoquer Aliou sall. Aliou Sall DG de la CDC, Maky arrache à l’ARMP un droit de regard sur ce que fait son frère qui gère des milliards exempts de contrôle. Pour maky, il faut éliminer avant la présidentielle les candidats wolofs sérieux en oubliant la leçon de Moïse dégageant le pharaon. Le verdict de Maky est dans la poche du juge. Tout le reste c’est théâtre et mackillage juridique de sa Mackystrature destinés à la consommation des moutons, à l’explosion de l’audimat des medias manipulés et aux frais d’honoraires des avocats. Maky délivre aux organismes de contrôle comme l’IGE, la Cour des comptes, ARMP, OFNAC des ordres de mission ciblée vers ses adversaires, reçoit les rapports, fait le tri, met le coude sur les dossiers de son clan, sélectionne et dicte la conduite à la justice qui organise un simulacre de procès.
La mackysctrature ne rend pas la justice, elle rend service à Macky
Hé Macky, si t’es garçon , ose affronter Karim et Khalifa !
Karim , deuxième après les lègislatives truquées, wolof , maky l’exclut
Khalifa, troisième après des législatives truquées , wolof maky l’exclut
Attention danger avec l’ethnicisme émergent
Djolof fign, alias Tuubé waalo
Anonyme
En Août, 2018 (07:30 AM)Khalifa Sall député Maire de Dakar candidats PR
Hissein Habré Président du Tchad
Karim Wade Ministre d’Etat PDS candidat PR
Cheikh Alassane Séne Chef de parti
Imam Alioune Badara NDaw
Le fils de cheikh omar Sy ministre PDS
Diony Bâ PDS
Pape Mamadou Pouye PDS
Amadou Kane Diallo ex PDS qui a transhumé
Ousmane Ngom ex Ministre PDS qui a transhumé
Samuel Sarr ex Ministre PDS qui a transhumé
Sidy Lamine Niasse PDG walf
Mamadou Mouth Bane journaliste
Bibo Bourgi, ami de Karim Wade
Pape Samba Diassé PDS
Ndéye Khady Gueye PDS,
Tahibou Ndiaye PDS
Aidara Sylla PDS
Serigne Assane Mbacké PDS
Samuel Sarr ex PDS qui a transhumé
Bara Gaye Maire PDS
Aida Ndiongue PDS
Omar Sarr secrétaire général adjoint du PDS
Toussaint Manga député, responsable jeunes PDS
Cheikh Ahmadou Bamba Bâ PDS
Maître Amadou Sall Ministre PDS
Mouhamadou Lamine Massaly PDS
Moise Rampino PDS
Bachir Diawara Chef de cabinet karim wade PDS
Aminata Nguirane Karimiste PDS
Bamba Fall Maire de la Médina
Maguette Bâ PDS
Bassirou Samb PDS
cheikh Dieng Maire PDS Djeddah thiaroye kow
Abba mbaye, PS pro khalifa
Serigne Saliou Mbacké Diop PDS
Bira Kane Ndiaye PDS
Abdourahmane Mbaye PDS
Yaya bodian PDS
Cheikh Tidiane Sall PDS
Abdoulaye Wane PDS
Amina Sakho PDS pro karim
Maimouna Bossou PDS pro karim
Demba Dan PDS
Rilk Dacleu PDS
Barthélémy Dias Maire Mermoz sacré Coeur
Mbaye Touré
Yahya Bodian
,Amadou Mokhtar Diop
Ibrahima Yatma Diop
Fatou Touré
Ibrahima Touré
Abdoul Aziz Diop PDS
Anonyme
En Août, 2018 (08:50 AM)Ce mécréant qui s'insurgea bec et ongles contres les dérives des pouvoirs précédents en matières de droits humains est devenu le porte parole sans vergogne des abus flagrants d'un régime où il est fait commandeur de la légion de la justice. Il nous pendant les cours magistraux à l'amphithéâtre de la fac de droit de l'UCAD sur les manquements du régime de Diouf, Wade, et pendant le vote sur le 3eme mandat de Wade approuvé par le Conseil constitutionnel. Ce même type fut l'instigateur sinon l'initiateur du référendum sur la durée ou la diminution du mandat de Macky SALL. Il est montré da vraie face en s'opposant au rapport d'Amnesty international accablant le Sénégal sur les dérives du procès de Khalifa Sall.il faut vraiment être débile ou faire preuvpreuve de cécité intellectuelle pour refuter le rapport des juges de la Commission de la cour de la CEDEAO.
Il a montré ses limites. Le Sénégal mérite bien un meilleur ministre de la justice capable d'anoblir le rayonnement du droit et de la justice équitable sous toutes ses formes.
Anonyme
En Août, 2018 (09:02 AM)Anonyme
En Août, 2018 (09:46 AM)Anonyme
En Août, 2018 (11:17 AM)Participer à la Discussion